Introspection
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 Personnalité Borderline - Etats limites

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MessageSujet: Personnalité Borderline - Etats limites   Personnalité Borderline - Etats limites EmptyMar 19 Aoû - 8:21

Une personnalité borderline est un état pathologique situé entre la névrose et la psychose sans pour autant pencher d'un côté ou de l'autre. On l'appelle aussi: état limite.

« Il s'agit de gens, pour la plupart des femmes, qui ont grandi avec le
sentiment de ne pas avoir reçu l'attention et l'appui qui leur
reviennent. Ils en sont révoltés et ils cherchent des chemins pour
compenser cela dans leurs relations. Ils ont des attentes élevées et,
quand leurs besoins sont à nouveau abandonnés, ils y répondent avec de
la colère et du désespoir. »
John Gunderson, docteur américain.

Les éléments suivants, installés à l'adolescence, et de façon prolongée, peuvent évoquer une personnalité borderline :

  • sentiments de vide, d'ennui
  • sentiment d'être abandonné
  • dévalorisation
  • abus de substances (alcool, stupéfiants)
  • automutilations, conduites à risque (par ex. conduire en état d'ébriété, prostitution), tentatives de suicide
  • intolérance à la frustration
  • fragilité narcissique : extrême vulnérabilité au jugement d'autrui
  • difficulté à identifier et à réguler ses émotions
  • trouble du comportement alimentaire
  • trouble de la sexualité
La personnalité borderline est parfois, mais pas toujours, associée à un trouble bipolaire. De brefs épisodes psychotiques
(délires) sont possibles mais toujours de façon limitée dans le temps,
parfois en rapport avec la consommation de substances toxiques. En
aucun cas le trouble borderline n'est une schizophrénie.
L'évolution naturelle de ce trouble de la personnalité
est l'apparition de symptômes à l'adolescence, et leur régression vers
l'âge de 40 ans. Tout l'enjeu de la prise en charge est d'accompagner
ces années de « jeune adulte » le mieux possible.
Les relations humaines du patient sont souvent très instables. Ceci
est en rapport avec son image de lui-même troublée. Ainsi même des
liens émotionnels intenses n'empêchent pas que la position vis-à-vis
des membres de la famille, d'amis ou de partenaires soudainement tourne
d'idéalisation (admiration et amour fort) en dépréciation.
Quand le patient croit être traité de façon injuste (que cela soit
vrai ou non), il réagit souvent violemment et impulsivement et ne
trouve, des jours et des semaines durant, pas d'issue à son univers
d'idées de vengeance, de reproches vis-à-vis de lui-même et des autres
ou même de haine de soi-même. Beaucoup de gestes des autres sont
interprétés faussement ou qualifiés comme hostiles de par une
sur-interprétation. Ils sont intensément analysés et examinés par
rapport à leur contenu de « signaux ». La personne a des difficultés à
interpréter justement le comportement des autres. Sa perception de
l'autre est très changeante (« constance d'objet insuffisante »).

Il y a un rapport entre la peur d'être abandonné et la difficulté de
se sentir émotionnellement lié à une personne-clé quand celle-ci est
absente (« constance d'objet insuffisante »). Cela aboutit à un
sentiment d'être abandonné et de n'avoir aucune valeur. Dans ces
contextes, il peut y avoir des menaces de suicide ou des tentatives de
suicide.
Selon le DSM IV, une personnalité Bordeline est « un schéma envahissant d'instabilité dans les relations
interpersonnelles, de l'image de soi et des affects, également marqué
par l'impulsivité commençant chez le jeune adulte et présent dans un
grand nombre de contextes. »
DSM-IV, axe 2
Selon le DSM-IV, il faut au moins 5 des 9 critères présent pendant un laps de temps significatif :

  1. Efforts effrénés pour éviter un abandon réel ou imaginé.
  2. Mode de relations interpersonnelles instables et intenses
    caractérisées par l'alternance entre les positions extrêmes
    d'idéalisation excessive et de dévalorisation.
  3. Perturbation de l'identité : instabilité marquée et persistante de l'image ou de la notion de soi.
  4. Impulsivité dans au moins deux domaines potentiellement dommageables pour le sujet (par ex., dépenses excessives, sexualité, toxicomanie, conduite automobile dangereuse, crises de boulimie)
  5. Répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires, ou d'automutilations.
  6. Instabilité affective due à une réactivité marquée de l'humeur (par ex., dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus de quelques jours)
  7. Sentiments chroniques de vide.
  8. Colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa
    colère (par ex., fréquentes manifestations de mauvaise humeur, colère
    constante ou bagarres répétées)
  9. Survenue transitoire dans des situations de stress d'une idéation persécutoire ou de symptômes dissociatifs sévères.
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MessageSujet: Re: Personnalité Borderline - Etats limites   Personnalité Borderline - Etats limites EmptyMer 20 Aoû - 14:15

Hello iOneska,

je trouve ton post vraiment très intéressant, je n'avais jamais entendu parler de ''personnalité borderline'' mais je me reconnais énormément dans ce que tu as écrit.
Est-ce que tu pourrais m'en dire plus, qu'est-ce qui peut déclencher ce genre de personnalité, est-ce lié à l'enfance, comment peut-on se soigner, comment surmonter les ''crises''?

Merci d'avance...
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MessageSujet: Re: Personnalité Borderline - Etats limites   Personnalité Borderline - Etats limites EmptyMer 20 Aoû - 14:45

Pour tout te dire, je suis en psycholohgie (dernière année de licence) et nous avons eu des grèves cette année qui nous ont empêché de voir cette partie. Je me suis donc renseignée par moi même.

Je vais tout de même tenter de te répondre. Au risque de raconter des bêtises - si vous me lisez et que vous trouvez que je dis de grosses âneries, n'hésitez pas à me corriger.

Cette maladie est une psychopathologie grave mais elle se soigne. (elle se situe entre la névrose et la psychose) Elle se soigne par des neuroloptique + psychothérapie (mais attention, du fait de l'émotivité bien trop élevée, il peut être dangeureux de plonger le patient dans son passé car il peut avoir des réactions disproprotionnées).

Certains patients Borderline balancent entre un comportement d'adulte et comportement d'enfant perturbé, ils ont un mode de pensée noir et blanc. X ou Y est "tout bon" ou "tout mauvais" sans nuances. Ils sont très fouillis dans leur tête, ont du mal à se concentrer, à s'organiser.

Généralement, nous sommes prédisposé à être névrosé, psychotique ou bordeline. Une personne prédisposée à être névrosée ne sombrera jamais dans la psychose et vice versa. C'est en quelque sorte comme une empreinte. c'est en nous. (prédispositions génétiques)

Le Borderline a une déficience chimique. Eh oui c'est aussi un phénomène biologique. Mais ce qui le fera décompenser ("tomber malade") sera une cause psychologique ou physiologique: épilepsie, trauma cranien, abus pendant l'enfance, maladie pendant l'enfance ou tout simplement génétique.

Un Borderline ne peut guérir seul. Il lui faut un soutien moral, des médicaments (prozac ou autre) + thérapie adaptée (psychiatre le plus souvent). Il doit imprérativement pris en charge. La volonté ne marchera pas, ce n'est pas une question de vouloir, de pas vouloir, c'est indépendant du malade.

Je viens d'apprendre en lisant un peu sur le sujet qu'il y avait plusieurs formes de Borderline:

  • Les "fonctionnant maxi" sont capable de tromper leur monde, car de l'extérieur, rien ne semble indiquer qu'ils souffrent du trouble. Les "maxi" peuvent même avoir une famille, des enfants, des loisirs, un travail gratifiant, ...trouble personnalité limite léger
  • Les "fonctionnant mini", à l'autre bout de l'échelle sont incapables de maitriser leur pulsions. Le suicide et l'auto mutilation sont fréquents comme des conduites dangereuses ou pour "se faire du mal pour arrêter de souffrir"
Les conduites pour cesser d'avoir mal peuvent être: Abus de substances,
Alcool, Anorexie, Auto-mutilation, Boulimie, Conduite dangereuse, Dépenses
excessives, Toxicomanie, drogue, Jeu, Suicide, Sexe à risque, Violence
domestique,...

Ne traiter "que" le comportement est alors peine perdue.

Tiens une adresse très bien qui répond à pas mal de questions:
Personnalité Borderline

Si je trouve d'autres infos intéressantes, je les posterai ici.
Bizou!

iOneska
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MessageSujet: Re: Personnalité Borderline - Etats limites   Personnalité Borderline - Etats limites EmptyMer 20 Aoû - 15:23

Merci pour tes réponses, je suis aussi allée voir le lien que tu as mis. C'est vraiment un déclic pour moi parce que je ne pensais pas que c'était une maladie et que l'on pouvait se soigner...
En tous cas je te remercie énormément, en puis comme ca tu as aussi pu réviser... Wink

Bisous
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MessageSujet: Re: Personnalité Borderline - Etats limites   Personnalité Borderline - Etats limites EmptyMar 26 Aoû - 9:37

même si cela me rappelle la chanson borderline de Madonna (euh une très très très vieille chanson), je connaissais les cas borderline, il en existe bien plus que l'on ne croit mais les gens ne mettent pas souvent de noms sur cette pathologie.

Je crois avoir décelé un cas borderline chez le pt copain d'une amie. Il a grandement souffert dans son enfance ( a été foutu à la porte de chez ses parents à 14 ans), a vécu dans la rue... Prises de drogues et bien d'autres
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MessageSujet: Re: Personnalité Borderline - Etats limites   Personnalité Borderline - Etats limites EmptyMar 26 Aoû - 9:47

Aie aie aie.. pas facile..

Je crois m'être reconnue aussi... je dois de toute façon me décider à aller voir un psy mais je n'arrive pas à faire le pas... je crois que seul un psy peut vraiment déceler cette maladie...
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MessageSujet: Re: Personnalité Borderline - Etats limites   Personnalité Borderline - Etats limites EmptyMar 26 Aoû - 10:28

iOneska, merci d'avoir posté ce sujet.
Personnellement, je dois dire que j'ai vécu avec une fille qui a tout une série de comportement sde ce genre (automutilation, boulimie, hypersensibilité, comportement à risque, besoin de réconfort et d'attention, réaction explosive (pleurs ou colère en particulier avec ses proches),...) par ailleur, en temps normal, personne ne se rends compte car elle gère assez bien ses activités et à l'air toujours dynamique, positive.
Et par hazard un jour, je suis tombé sur un site (car j'essayai de comprendre epourquoi elle s'automutilait) qui parlait de Borderline... et ce fut le déclic, pour moi mais aussi pour elle... Elle s'y est reconnue à 99%
Ce qui est étonant c'est que les psy qu'elle avait vu auparavant ne lui avait jamais identifier cela...
elle a plein de très bon côtés dont sa capacité d'empathie et son humour mais franchement elle se sent de trop à l'étroit "dans sa peau" et quand elle fait qq chose qui ne lui plait pas, ou qu'elle à mal à cause d'un évènnement extérieur, elle se fait du mal pour se soulager ou .. autre chose..
C'est pour essayer d'exprimer ce qu'elle ressens que j'ai écris les qq poémes que j'ai posté sur le forum... Je les lui ai fait lire et elle m'a dit que ça lui ressemblait beaucoup...
Actuellement, peut-être à cause de cette pathologie (en plus de la distance physique qu'il y a entre nous), elle est en train de me quitter... c'est pas encore certain mais elle y réfléchit très sérieusement... Je lui ai suggérer d'aller voir un psy pour confirmer ou non le diagnostic de cette pathologie. car peut-être me dis-je, ce serait possible si elle se soigne qu'elle se rende compte que son choix n'est pas réelement celui de son coeur mais celui de la maladie... je rêve peut-être là ....
En tout cas, que faire...C'est pas facile de vivre aux côtés de quelqu'un comme cela mais le pire c'est qu'elle en souffre elle-même très fort. j'ai toutjours essayer de la comprendre et de la soutenir positivement (même si je désaprouvais ses automutilations, ses vomissements, et autres sautes d'humeurs... ) car je ne crois pas que se facher avec elle était la bonne chose à faire... Mais peut-être que j'ai tout faux?
Enfin on verra ce que l'avenir me/nous réservera...
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MessageSujet: Re: Personnalité Borderline - Etats limites   Personnalité Borderline - Etats limites EmptyMar 26 Aoû - 10:36

On dirait que tu parles de moi en décrivant cette personne... non se fâcher avec ne changera rien et emplifiera son manque de confiance et cette hyperémotivité.. ça engendre de la culpabilité.. culpabilité contre quoi on ne peux rien puisque ça ne vient pas de nous.

Je suis désolée pour ton histoire.. je crois sincèrement qu'elle devrait voir un psy car ça se soigne. C'est une maladie aussi grave que la névrose ou la psychose... et toutes se soignent...

J'ai rencontré dans ma classe une fille qui était très malade mentalement... lorsqu'elle ne tournoyait pas en plein milieu du couloir comme une folle heureuse, elle se levait en plein milieu du cours et elle disais au prof que c'était à cause de lui qu'Hitler était mort..

Après une psychothérapie et je ne sais quoi, cette fille est redevenue la demoiselle calme et réservée qu'elle était...

Il y a un espoir pour tout et je crois que ton amie tente de se couper de toi pour ne plus souffirir, pour éviter de faire face à la vie...
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MessageSujet: Re: Personnalité Borderline - Etats limites   Personnalité Borderline - Etats limites EmptyMar 26 Aoû - 11:04

... en effet, se fâcher contre elle, ne sers à rien (et n'est pas constructif) car elle en souffre beaucoup de ne pas pouvoir faire autrement... ses parents avaient cette attitude très souvent, et ça ne réussissait qu'a la pousser à se mutiler encore plus ou se refermer... s'automutiler, c'était toujours de petites coupures, jusqu'au jour ou elle y a été un peu trop fort et s'est retrouvée avec 3 points de sutures sur le poignet et en urgence à l'hosto... après pendant qq mois elle n'a plus osé réagir ainsi mais préférait ne plus manger... et puis dernièrement, elle à repris cela... car ce n'est que comme ça qu'elle se sent réellement soulagée et qu'elle parvient à évacuer la douleur qui est en elle... (je n'ai jamais réussi à comprendre comment c'était possible... la logique et les ressentis qui sont derrière cette logique)

ce qui est certain c'est que le fait que je sois parti travailler aussi loin, ne l'aide pas... et cela l'a fortement poussée à rechercher quelqu'un avec qui elle se sentirait moins seule... et qui pourrait être là pour la soutenir au quotidien... qu'elle a trouvé... quelqu'un de bien j'en suis certain...

Oui un espoir, je le pense aussi car elle est très consciente d son état et de ses réactions mais le problème c'est que ça prends du temps et qu'elle ne sais pas comment le prendre pour traiter cela correctement... Au moins si elle parviens à être plus elle-même et à gérer son ressenti, exprimer ses craintes et joies,... même si c'est sans moi... je serai content pour elle... car elle est vraiment qq'un de très bien... mais doutant trop d'elle même et de ses capacités... quant à se couper de moi,... oui c'est possible... ce qui explique aussi pourquoi elle est toujours en train de douter du choix qu'elle doit faire... rster avec qq'un qui vit près d'elle ou accepter de vivre avec qq'un qui partira et voyagera souvent et loin... (me rejoidre était une possibilité qu'on avait envisagé au début mais elle ne veut plus car trop loin de sa famille ,de ses amis, de ses études, de son travail, de son monde... je respecte mais à mon avis elle a fait son choix de vie sans se l'avouer...)

Actuellement elle voit un psy qui est spécialisé dans cette pathologie et qui semble être plus adapté au niveau question/soutien... en tout cas elle trouve qu'il est mieux que les précédents... j'espère qu'il parviendra à définir et à l'aider... Par ailleur elle essaie aussi de se passer des médicaments (du serlain, je crois) qu'on lui donnait jusqu'à présent pour passer à l'homéopathie.... car celui-là avait un effet déprimant... pas idéal donc...

Tu te reconnais... Je suis de tout coeur avec toi ... d'après ce que tu nous a déjà un peu dit, ton ami est vraiment quelqu'un qui peux et pourra te soutenir et t'aider à passer les moments difficiles
C'est là où j'ai m.... je pense... en n'étant pas là... Si je peux être là pour écouter et partager sur base de mon expérience, n'hésite pas...

je suis positif, je sais que l'espoir existe toujours et pour toi aussi, pour vous aussi :-)
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MessageSujet: Re: Personnalité Borderline - Etats limites   Personnalité Borderline - Etats limites EmptyDim 12 Oct - 19:53

Perso je le suis aussi depuis pas mal d'années, et effectivement, il parait qu'on peut "s'en sortir"... Je n'y crois pas trop, mais bon, 'peut toujours essayer remarque... Embarassed
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MessageSujet: Re: Personnalité Borderline - Etats limites   Personnalité Borderline - Etats limites EmptyLun 24 Nov - 20:29

Salut!!

J'ai un diagnostique de trouble de personnalité limite sévère avec automutilation. Je voulais juste dire à la suite de tout ses informations que être TPL n'est pas une maladie en tant que tel comme la schizophrénie ou la psychose, mais seulement un trouble de la personnalité. On peut prendre une médication pour soulager les symptômes, mais ça ne règlera rien en fait.

Être TPL, c'est avoir des traits de la personnalité excessif, inadéquat ou absent et avoir de nombreux mécanismes de défense excessif, comme le clivage entre autre. Il est sain d'avoir des mécanismes de défenses, mais trop c'est comme pas assez!

Donc ça se traite avec une thérapie et non des médicaments! Mais bien entendu, les médicaments peuvent soulager les symptômes lors de grosses ou longues crises, mais à long terme, pour évoluer, il faut observer ces symptômes et non les cammoufler.

Pour ma part j'avais de nombreux critères diagnostiques qui correspondaient à mon état parmi les 9. Mais aujourd'hui, je peux dire que j'en ai beaucoup moins grâce à la thérapie!! Et le plus important à régler en premier est l'automutilation et tout autre comportement destructeur. Car aussi longtemps qu'il y aura automutilaton ou comportement destructeur, il sera impossible de travailler adéquatement sur le reste, puisque tout restera enfoui derrière ces comportements!

Bien sur je n'ai pas la vérité infuse, je fais seulement répéter ce que les spécialistes m'ont dit!! Smile

À la prochaine

moon
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MessageSujet: Sujet: Personnalité Borderline - Etats limites   Personnalité Borderline - Etats limites EmptySam 6 Déc - 15:22

Je n'connaissais pas "la personnalité Bordeline" mais j'me retrouve dans ce que tu dis, 7 critères sur 9 c'est pas mal...
Depuis un petit moment je mange bcp plus, je balance entre le besoin de parler et celui de rester seule, j'ai repris la mutilation, j'ai envie de pleurer sans raison, depuis plusieurs semaines j'étais agressive, mais pendant celle-ci j'étais de bonne humeur sauf à la fin où j'recommençais à être désagréable. Hier soir aussi en rentrant chez moi j'arrêtais pas d'parler en affichant un sourire mais aujourd'hui je m'énerve, ts le monde m'énerve...
Je n'sais pas si ça correspond avec cette "personnalité Bordeline", j'aimerais bien aller voir un psy aussi mais je ne fais rien pour.
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MessageSujet: Re: Personnalité Borderline - Etats limites   Personnalité Borderline - Etats limites EmptySam 6 Déc - 21:12

Sache que si ça ne va pas, ce forum est là pour toi, n'hésite pas à dire tout ce que tu as sur le coeur, personne ici ne te jugera ! Parfois ça soulage, de pouvoir s'exprimer ...
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MessageSujet: Sujet: Re: Personnalité Borderline - Etats limites   Personnalité Borderline - Etats limites EmptySam 6 Déc - 22:23

Bon c'est vrai qu'ça soulage, j'vais en parler bien que j'aime pas parler de c'qui va pas (hum pas bien), mais là je comprends pas c'qui m'arrive...

J'pense que ça a commencé au mois d'septembre, en début d'année scolaire. Je suis interne et le jour de la rentrée, quand j'ai découvert ma chambre individuelle et que j'installais mes affaires, j'ai commencé à pleurer, j'arrivais pas à m'arrêter, j'me disais que maintenant j'serai seule bien que mes 2 bonnes amies étaient juste au bout du couloir. Souvent le soir je pleurs sans raison et j'angoisse, j'me sens vide et vulnérable. Le matin au p'tit déjeuner je parle même plus, j'écoute ma musique et j'écoute les autres parler sans réagir. J'suis souvent énervée et irritable sans raison, et je parle de manière agressive. Les gens m'énervent, je les regarde de travers, je n'ai plus aucune confiance en eux, limite des fois je me sens supérieurs tellement j'les trouve pitoyable et débordants de connerie. Ou alors il arrive qu'ils m'intimident et que je baisse les yeux, mon humeurs varie bcp dans la journée.
J'dois avoir un problèmes avec les gens, déjà à l'école primaire j'étais mise à l'écart, et pendant les récréations je faisais semblant de pleurer, assise ds mon coin jusqu'à ce qu'il vienne me chercher et me réconforter. Au collège n'en parlons pas, j'ai passé mon année de 5° toute seule, je n'avais personne à qui parler, et même un ancien "copain" de l'école primaire m'emmerder, ds le bus il me frappait et se moquait de moi, ça n'a l'air de rien mais j'étais toute seule et j'avais peur de me défendre. Bon fermons la parenthèse...
Aujourd'hui j'ai repris la mutilation, mon copain le sait et me demande d'arrêter mais je m'en fiche. Au début de l'année je voulais boire et être saoule ts les mercredis, maintenant je n'y pense même plus ouf.
Concernant les cours j'arrive pas à m'concentrer, j'ai chier ce premier trimestre, je dors souvent en cours. La nuit je dors bien et pourtant je suis crevée, surtout cette semaine alors qu'elle est était vraiment pépère. Je faisais souvent des gestes sans réfléchir et j'me sentais vraiment débile.
Pour finir, j'me sens svt compressée à la tête et je sens comme des piques au niveau des tempes, je sais pas si ça peut avoir un rapport.

Voilà j'me sens bizarre, un peu paumée.
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MessageSujet: Re: Personnalité Borderline - Etats limites   Personnalité Borderline - Etats limites EmptySam 5 Sep - 16:21

Je ne saisis pas les causes : est-ce bien une "déficience biologique" ou est-ce le résultat d'un "manque d'attention" dans lequel certaines femmes ont grandi ?
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MessageSujet: Re: Personnalité Borderline - Etats limites   Personnalité Borderline - Etats limites EmptyDim 6 Sep - 12:17

L'un ou l'autre ou... les deux... qu'en penses tu ?
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MessageSujet: Re: Personnalité Borderline - Etats limites   Personnalité Borderline - Etats limites EmptyDim 6 Sep - 15:13

Dans le premier cas il s'agirait d'une maladie réelle et concrète. Dans le second, d'un "simple" trouble/traumatisme psychologique.
Après peut-être existe-t-il différents cas Borderline? Car d'après vos dires, il n'y a que les symptômes qui définissent cet état. Et encore, on peut facilement s'y retrouver sans vraiment être atteint...
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MessageSujet: Re: Personnalité Borderline - Etats limites   Personnalité Borderline - Etats limites EmptyLun 7 Sep - 7:48

J'ai bien relu le post de iOneska, si j'ai bien compris, c'est que vraisemblablement nous avons une sorte d'empreinte génétique (biologique donc) qui peut nous favoriser vers tel ou tel trouble psy.
Cette empreinte n'est pas activée chez tout le monde, c'est au fil des expériences vécues que cette sorte de programme peut s'activer et devenir un trouble du comportement, une maladie psychologique.

Voilà ce que j'en ai compris.

Ensuite, il existe effectivement plusieurs façon d'être bordeline, c'est ce qu'elle aborde dans les "fonctionnant maxi, mini, etc..."
Et effectivement on peut facilement s'y retrouver et c'est pas étonnant, j'ai pas le sentiment que l'humanité soit parfaitement en paix et épanouie, nous sommes sans doute nombreux "bordeline" qui se nient... bounce
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MessageSujet: Re: Personnalité Borderline - Etats limites   Personnalité Borderline - Etats limites EmptyMer 9 Sep - 19:43

Oui, tu viens d'éclaircir ma lanterne là.

Par contre je me suis renseignée et sur l'un des liens, ils sont formels, vraiment pas tout le monde peut l'être.

En somme, "demandez à votre médecin", c'est plus sûr x)
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MessageSujet: Re: Personnalité Borderline - Etats limites   Personnalité Borderline - Etats limites EmptySam 12 Sep - 12:58

oula je viens de lire ce sujet, je ne sais pas si je dois ou non me sentir concerné car effectivement il ya certaines choses qui pourrai me concerner...Par exemple:Je m'énerve assez facilement et assez rapidement, j'ai des colères que je ne contrôle pas assez importantes quand mêmes quand cela m'arrive je ressens carrément de la haine envers la personne qui m'a faché et je deviens violente mais après je regrette mais devant ma famille je fais genre d'être calme car le faite de ne pas contrôler mes colères me dérange énormément et je ne veux pas montrer ce coté obscure...Je n'apprécie pas grand monde c'est pour cela que je n'ai pas d'ami(e) a l'exeption d'une que je n'aprécie pas mais que je fréquente durant des années pour ne pas me retrouver seule.Je dépense impulsivement par exemple je veux parfois faire des économies mais j'y arrive pas car je dépense petit a petit sachant que j'ai de l'argent...Je pense sans arrêt a acheter de la nourriture même quand j'ai déjà des courses chez moi...Et souvent je me sens déprimée et très seule alors je pleure souvent.L'année passé j'ai fais une T.S je voulais en faisant cet acte attirer l'attention d'une certaine personne envers moi.Mais j'ai beaucoup eu peur de partir réellement et j'ai regretté ce geste.Enfin j'essaie au maximum maintenant de contrôler tout ça mais pas facile et parfois je n'y arrive pas c'est plus fort que moi mais je n'arrive pas à en parler a part ici car j'en ai honte...A votre vis suis-je concerner par ce sujet?
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.srevne'l A
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MessageSujet: Re: Personnalité Borderline - Etats limites   Personnalité Borderline - Etats limites EmptySam 12 Sep - 21:33

Mh... pourquoi pas simplement névrosée?
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mélanie
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MessageSujet: Re: Personnalité Borderline - Etats limites   Personnalité Borderline - Etats limites EmptyMer 16 Sep - 12:13

Névrosée?Je ne connais pas ce que c'est??C'est plutôt grave?
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pinky
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MessageSujet: sujet sur les borderline...besoin de soutien et aide   Personnalité Borderline - Etats limites EmptyDim 9 Mai - 13:45

Bonjour à tous,
j'ai parcouru vos différents messages et souhaite me joindre à vos discussions. j'ai 43ans et souffre d'un profond 'mal au monde' depuis 2 ans(depuis plus longtemps mais depuis 2ans c'est devenu insupportable); Je suis en psychothérapie depuis 20ans, j'ai fait une dépression sévère de 7 mois en 1999, et depuis 5ans, j'ai replongé lentement à la suite de différents chocs de vie : j'ai quitté mon mari après 22ans de vie commune, je devenais très agressive dans mon mariage, j'ai vécu un choc amoureux suivi d'une rupture avec un homme plus âgé que moi, étranger, marié, bref impossible..., je supportais un stress terrible au boulot que je ne parvenais plus à gérer - je remplissais la fonction de 2,5 personnes sans en avoir la reconnaissance et mes patrons avaient des exigences auxquelles je ne pouvais plus faire face; J'ai fini par capituler : j'ai craqué et me suis enfuie en hôpital psychiâtrique ou je suis restée 4mois avec des envies suicidaires permanentes. depuis 2ans, je me prends mon enfance 'dans la tronche' : je n'ai pas été désirée (ma mère avait 17ans quand je suis née et mon père m'a un jour dit quand j'avais 15ans avec une terrible cruauté 'que j'étais un veritable accident que j'avais pas été désirée'.
a l'âge de 6ans, je suis un soir rentrée chez moi et ma mère était partie du jour au lendemain,pour rejoindre son amant, me laissant aux mains d'un père violent. je ne l'ai jamais revue. mon père a eu ma garde et, après avoir déjà subi sa cruauté et la destruction mentale qu'il me faisait subir dès mon plus jeune âge, 2mois après le départ de ma mère, à l'aube de mes 7ans, il a abusé de moi, toutes les semaines, alors qu'il a rapidement rencontré une autre femme, 2mois après le départ de ma mère. je dis 'abusé'. Il s'agissait d'attouchements sexuels mais vu mon âge, c'était aussi grave pour moi qu'1 viol, puis la répétition chaque semaine de ces actes... cela a duré jusqu'à mes 14ans. en plus il me battait. il entrait dans des rages folles, me frappant comme un forcené sans maîtrise de sa violence, il hurlait, frappait, j'étais couverte de bleus, j'ai été jetée en internat à l'âge de 14ans. j'ai vécu cela comme un rejet de plus. mais ouououffff, enfin, à l'internat, je 'vivais' un peu, j'étais un peu heureuse...
je me suis toujours sentie depuis ma plus tendre enfance, 'pas intégrée' dans ce monde. je n'en comprends pas les codes, je me sens isolée, incomprise, 'utilisée' car j'attire toutes les confidences et à présent que moi j'ai besoin d'aide et de soutien, ma souffrance est si grande que tout le monde s'est détourné. A partir du moment ou je n'étais plus disponible pour écouter et soutenir les autres, mon téléphone n'a plus jamais sonné. cela dure depuis 5ans. Il n' y a plus personne autour de moi. Juste ma psychologue qui me connaît depuis 13ans et qui me soutient. je fais avec elle une thérapie de soutien. les 2 dernières années, j'ai passé 4mois en psychiâtrie, puis j'ai été transférée en clinique psychiâtrique comportementaliste en Allemagne (mais vue comme une hystérique et non comme une borderline) si bien que l'expérience a été un fiasco total. je suis rentrée chez moi, lâchée dans la nature, sans soutien, complètement suicidaire. Des vagues de pensées suicidaires handicapantes, lourdes, horribles à vivre. Je suis actuellement dans un état ou - voyant que toutes mes tentatives de thérapies, toute l'énergie que je dépense pour m'en sortir, retrouver ne fut-ce que 5min par jour ou je puisse me dire 'je me sens bien' - échouent, je n'en peux plus, je suis désespérée, me disant que je resterai ainsi toute ma vie...et je ne pense pas pouvoir tenir le coup. la seule chose qui me retient d'avaler mes médicaments est de ne pas savoir combien de temps ça dure pour quitter ce monde horrible ou je me sens si mal, et est-ce qu'on se sent partir ? quelqu'un peut-il me dire s'il a essayé? ce que ça fait? est-ce qu'on réalise??
Niveau médicaments, je prends : Xanax, Effexor, Seroqual et Remergon 30. je passe de crises d'angoisse insoutenables en pensées suicidaires à longueur de journée et je suis épuisée de ce yoyo interminable.
je ne me sens pas comprise. isolée. désespérée. j'en ai marre des médocs qui ne m'aident de toute façon pas. j'ai une vision noire du monde:pour moi, je ne trouve que des cons, des salauds, des profiteurs, des gens qui ne pensent qu'à se bouffer les uns les autres. j'en peux plus. je suis arrivée à un point de non retour, peur de ne plus jamais changer ma vision du monde...avec mon vécu, comment pourrais-je penser autrement ?
les gens que j'ai soutenus m'ont dit qu'il n'était pas ma béquille, que si j'aidais les autres, c'est parce que je le voulais bien. Ma meilleure amie m'a dit qu'elle ne voulait plus m'inviter chez elle car elle a peur que je me suicide chez elle...même si je la comprends (elle a une fille de 12ans), ça fait mal de se sentir rejetée quand on a besoin de soutien. juste de la compassion, est-ce possible?
je n'en peux plus d'avoir la faculté de soutenir et comprendre les autres alors que le contraire n'est pas vrai. je suis sans cesse sollicitée dès que je sors dans la rue : pour de l'argent, des infos, des compliments...ça me donne envie de hurler car à l'intérieur de moi c'est 1 calvaire et je n'ai plus d'énergie pour les autres mais extérieurement, ça ne se voit pas. En milieu hospitalier, on me rejette. oui, j'ai du retourner à l'hôpital en octobre dernier pour 4mois à la suite d'une violente crise d'angoisse ou j'ai du être transportée en ambulance. j'avais d'abord essayé de me calmer en me disant que j'allais prendre le volant et me concentrer pour aller jusqu'à l'hôpital. je n'y suis pas arrivée. j'ai cru que je faisais une crise cardiaque. j'ai du abandonner ma voiture sur l'autoroute et l'ambulance est venue.
à l'hôpital j'ai d'abord cru que j'avais enfin trouvé du soutien. mais non...je suis sortie mi janvier et j'ai du parfois retourner au centre de crise. la dernière fois que j'y suis allée après une autre violente crise d'angoisse dans le train, l'infirmière psychiâtrique qui me suivait depuis 4mois s'est énervée et m'a dit : bin oui mme xxx, vous souffrez, que voulez-vous que j'y fasse?! rentrez chez vous et allez vous reposer. vous n'êtes tout de même pas là en train de vous tailler les veines ?!
et elle m' a laissée pleurer sur ma chaise dans le couloir du service en tournant les talons.
je n'y suis plus retournée. quand ça ne va pas, je n'appelle plus personne.je prends mon Seroqual en attendant que ça passe...là, ça fait 1mois que je me sens en crise et en danger de passer à l'acte de manière impulsive. Je me dis : à qui vais-je manquer? si je meure, personne ne s'en apercevra. je vis seule.
A l'hôpital, je me suis mise à peindre mes émotions et bizarrement, j'ai peins des trucs que je pense avoir ressenti dans l'état foetal : je pense que ou ma mère ou mon père ont donné des coups dans le ventre pour que je 'tombe'...je me suis aussi représentée dans le ventre de ma mère comme un bébé dans un univers glacial, au milieu de courants d'air et j'ai écrit : je suis seule, il n'y a personne et j'ai froid et peur' et j'ai peins des taches de sang sur le foetus.
la seule chose que j'arrive à faire et à laquelle j'essaie de me tenir tous les jours, c'est de m'accorder 1h ou j'écoute de la musque adaptée au Tai-Chi, je fais des exercices Makko Ho (étirement des méridiens selon la tradition japonaise).
j'ai été licenciée avec une lettre de licenciement horrible ou l'on me décrit comme personne ingérable, inefficace, agressive et j'en passe. Ils m'ont envoyé ça il y a 1,5 ans lorsque j'étais hospitalisée en Allemagne. j'ai travaillé là 13 ans, me suis coupée en 20 pour eux, j'ai tout donné...et voilà le résultat. Pas un seul de mes collègues n'a pris de mes nouvelles! ni avant, ni après mon licenciement!Et pour me remplacer, ils ont engagé 2 personnes...ceci tendant à prouver que seule, ça ne devait pas vraiment être gérable comme travail;
comment croire encore que le monde est beau ? ou puis-je trouver la force de croire encore en quelquechose?
il y a comme 2 personnes en moi. voire 3! 1 qui se bat et qui donne a voir à l'extérieur qu'elle a de l'énergie. du coup on me croit manipulatrice et on pense que je ne souffre pas. On ignore ma souffrance. on me culpabilise. et la 2ème en moi qui ne veut qu'une chose : mourir. quitter ce monde débile ou je ne comprends rien. et la 3è, c'est l'enfant qui n'a pas été aidé, ni protégé, mon père et mon oncle n'ont pas été punis pour leurs actes car il y a prescription...qui n'a pas eu d'amour et qui en cherche désespérément...
voilà ou j'en suis. j'ai du mal.
un ancien neurologue qui me suivait depuis ma dépression de 1999 m'a déclarée 'hystérique grave'. Il m'a laissée tomber alors qu'il devait faire ma demande d'invalidité. m' a carrément incitée au suicide. je lui ai demandé ce qu'il attendait pour m'aider car il m'a dit que j'étais une manipulatrice et que je n'avais rien du tout. que je n'étais pas dépressive et que 'oui, j'ai eu une enfance difficile, et aloooors? il y en d'autres qui s'en sortent !'
Et quand je lui ai demandé ce qu'il attendait pour m'aider, il m'a répondu : que vous vous suicidiez!!!
Je n'y suis plus retournée. J'ai fait des recherches sur internet pour comprendre ce qu'est l'hystérie et en lisant les troubles de la personnalité, je revenais sans arrêt sur le trouble borderline décrit. J'ai tout lu et je me suis enfin sentie comprise. tout me correspond. Y a pas une ligne qui n'est pas moi. J'ai lu 1 livre écrit par un des créateurs de l'AAPEL.400pages que j'ai dévorées! oui, tout correspond. oui, c'est moi tout ça. j'en ai parlé à ma psychologue qui a confirmé que je suis borderline mais qu'elle n'avait pas voulu me le dire car l'important pour elle est de m'aider à trouver les pistes pour m'en sortir. ma généraliste m'avait aussi envoyée chez une nouvelle psychiâtre après le problème que javais eu avec mon ancien médecin neurologue. Celle-ci a rendu son rapport avec diagnostic borderline. J'ai aussi vu une psychologue de l'administration de l'emploi (vu que je suis au chômage et que mes droits viennent de prendre fin) et après 10min de conversation, elle m'a fait découvrir le site de l'AAPEL et m'a demandé si je m'y reconnaissais. ouiiiiii! elle m'a incitée a absolument trouver un médecin qui croit en ce trouble et qui peut me proposer la thérapie adéquate...elle m'a donné envie de continuer à chercher...mais je n'en peux plus de cette souffrance, de me voir rejetée partout, jugée à côté de la plaque, accusée de me lamenter et de ne pas être courageuse...ah bon? c'est pas courageux un enfant de 6ans qui se fait abandonner par sa mère et abuser par son père ? et encore abuser par son oncle entre 11 et 13ans????
qui peut me dire que je n'ai pas étét courageuse ? seule face à tout cela???? seule toute ma vie pour tout gérer...que de moments difficiles. oui, il faut oublier le passé, vivre avec...mais mon vécu actuel ou je me sens abandonnée de tous, demande d'invalidité refusée 2x car mon corps va très bien, fait que le passé me saute à la gorge et que je mesure l'ampleur des dégâts causés par l'enfance. je suis différente. je ne serai jamais comme les autres, incapable de gérer mes émotions, trop sensible, trop...
j'ai l'impression aujourd'hui que l'énergie que les gens doivent déployer parcimonieusement au cours de leur existence et bien moi, j'ai du tout donner en un temps record dès ma naissance et qu'aujourd'hui, mon cerveau est foutu, usé, fatigué, détruit...vidé. je dis à mon nouveau psyhiâtre que je me sens incurable, que qqch dans mon cerveau est définitivement bousillé. qqch de biologique qui est usé, foutu, pas possible à réparer.
je me sens vidée. je ne supporte plus les gens et en même temps j'ai besoin de soutien. Mais ou en trouver? qui peut comprendre? je suis hyper sensible, hyper émotive, hyper tout, trop, trop tout...
je voudrais que ceux qui me jugent passent une journée dans ma peau pour voir l'enfer que c'est...
mapsychologue tente de m'expliquer que le corps médical ma lâche car ce n'est pas gratifiant pour eux de voir que la patiente ne s'en sort pas.alors ils deviennent agressifs et me rejettent. elle explique qu'ils devraient faire un travail sur eux-mêmes mais en attendant, c'est moi qui suis en souffrance, qui ne raconte pas de bobard et qui m'épuise à chercher...
HELP!!!
peut-être avez vous des idées à échanger pour combattre ce monstre?
professionnellement, je veux me recycler. j'ai réfléchi à ce qu eje suis : douée d'écoute et de tolérence, attirant la confidance...j'ai pensé me recycler dans les massages bien être. ainsi, je serai rémunérée pour le soutien, l'aide que j' apporte autour de moi et peut-être cela rééquilibrera t il la balance de tout ce dont j'ai manqué...mais tiendrais-je jusque-là? donner des massages me prend une énergie folle car là encore j'accorde davantage de temps que ceux qui font cette profession; j'ajoute des séances de relaxation, j'accorde 2h à mes modèles...c'est épuisant et je ne suis pas en état. Je dois travailler mais je n'ai plus rien à donner. j'ai peur des gens, peur de m'attacher, peur d'être lâchée une fois de plus ou incomprise ou jugée. je me protège dans l'isolement pour ne pas être davantage incitée au suicice par le contact avec les autres qui ne se rendent pas compte de ce qu'ils disent ou comment ils jugent. Ne pourraient-ils pas simplement foutre la paix aux autres?
mais là, je suis dans une situation précaire : plus d'emploi, peur des gens, isolée, pas d'argent donc IL ME FAUT TRAVAILLER...au risque de rechuter directement. le moindre mot me blesse. comment tenir le coup?
merci de m'avoir lue. en espérant que cela peut aider d'autres personnes à se confier, à chercher des solutions, à en proposer...
peut être à bientôt,
J'ai longtemps porté un masque, non je n'ai pas passé ma vie à me lamenter, au contraire : j'étais une fille marrante, sociable, ouverte, tolérante, accueillante. il n'y a plus rien de tout ça. la machine a cassé...
chris
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Korian
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MessageSujet: Re: Personnalité Borderline - Etats limites   Personnalité Borderline - Etats limites EmptyDim 9 Mai - 17:26

Pinky...
Je me reconnais dans certaines de tes souffrances même si je suis à des années lumières de ce que tu dois supporter quotidiennement.
J'aimerais tant t'aider, de tout mon coeur vraiment...mais je n'arrive déjà pas à m'aider moi-même et je pense pas que les conseils que je te donnerais soit bon à suivre.

Je t'envois quand même tout mon soutient et mon amour en éspérant qu'il t'aide à apporter ces "5 minutes de bonheur" Personnalité Borderline - Etats limites Herz Personnalité Borderline - Etats limites 818110
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Aliana
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Aliana


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MessageSujet: Re: Personnalité Borderline - Etats limites   Personnalité Borderline - Etats limites EmptyDim 9 Mai - 18:36

Pinky,

Ta vie n'as pas été facile. J'espère que tu vas finir par trouver une voie pour t'en sortir. Personnalité Borderline - Etats limites 31645
Ton passé est lourd mais tu n'es pas obligé d'être ton passé. C'est des choses qui sont arrivées. Maintenant je pense que personne ne peut oublier de telles épreuves. Je te le dis car mon passé a moi n'est pas rose non plus et que personnellement je n'ai pas oublié. Par contre je vie avec Personnalité Borderline - Etats limites Icon_rolleyes . Quand la petite fille qui est en moi a besoin de soutient mon moi adulte le lui procure. Puis j'ai deux femmes qui me suivent et qui m'aident quand j'en ai besoin si je ne suis plus assez forte pour avancer. Ce ne sont pas des psychologues mais plutôt des personnes qui m'aident avec leur cœur.
J'espère que tu trouveras des gens comme ça pour t'aider.

En tout cas ne perds pas espoir. Ne cherche pas à savoir combien de temps cette épreuve va durer mais apprend a profiter des choses de la vie Personnalité Borderline - Etats limites Herz . Par exemple tu peux profiter de la beauté de la nature pour te détendre. Avec mon âme d'enfant le matin quand je vois des fleurs sa me met un peu de baume au cœur, comme la chaleur du soleil l'après midi. Oui une âme d'enfant sa peut faire des miracles Personnalité Borderline - Etats limites 31645 . Mes paroles ne vont peut-être te paraitre un peu folle mais bon moi c'est comme ça que je fais pour m'en sortir.

Allez courage Personnalité Borderline - Etats limites 818110 !


En tout cas j'ai été et je suis encore concerné par cet état psychologique mais je fais de mon mieux pour m'en sortir avec ce que j'ai même si se n'est pas grand chose.
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