Les poussières de feutre
Des sombres chapeaux
Crissaient d'horreur
Au contact des peaux
Le soleil annulait ses solstices
Refusant à l'aube sa naissance
Même la neige brouillée de peine
Grisement teintée d'aniline
Pénétrait + le blanc des yeux
Les jeux + de regard oubliés
Mes yeux d'autrefois
Givrés par l'effroi
Isturiale anémie
Tu les fis fondre en larmes
Tu taches ta robe blanche
Dans le champs de pastel
Ta lumière envahit
L'isatis ébloui
Le nord s'est adouci
Et maintenant je souris
Je pleure même de joie
De te trouver là