Bonjour Vivi-ge,
Comme chaque fois jusqu’ici, iOneska a remarquablement débroussaillé le terrain, planté les bonnes questions, et pigé le topo.
Dans ta réponse à iOneska, j’ai juste remarqué que tu avais glissé le renvoi vers la clef du rêve.
En effet, tu réponds à iOneska « j'ai bien un problème avec l’autorité, j'arrive pas à me faire écouter par ma fille qui va avoir 7 ans ». Tandis que tu terminais ton rêve par : « moi, à ma place, j'étais comme soulagée d'avoir défendu les élèves et la faire se taire »
Pour moi, tu as effectivement très mal supporté un excès d’autorité.
Autorité paternelle ou d’un autre tuteur masculin (en raison de la barbichette). Tout excès est poison. Tu dois retrouver les traces dans ton histoire, l'institutrice n'est pas seule en cause. Elle te représente, ici, dans la capitulation.
Aujourd’hui, tu crains que ta fille, à son tour, souffre autant que tu as souffert, en subissant ton autorité.
Mais en réalité, c’est ta propre souffrance que tu projettes sur ta fille. Ta fille n’intervient que comme un miroir qui te renvoie cette souffrance (encore active dans ta mémoire).
Le problème est qu’à 7 ans, ta fille a besoin de repères pour continuer à bien se construire. Si elle ne rencontre pas devant elle une autorité suffisante, elle va s’angoisser comme quelqu’un qui marche dans l’obscurité avec la crainte de sombrer dans un gouffre invisible. Elle sera amenée à faire des conneries pour trouver des repères. Paradoxalement, ce serait pour se rassurer.
Tu n’as pas à craindre de ne plus être aimée de ta fille. Tu es son modèle. Elle à besoin de s’y confronter.
Trouve la bonne dose, et l’amour fera le reste.