Jalousie

Bonsoir,

la jalousie m'intrigue autant qu'elle m'emporte et si j'ai créé ce post c'est pour obtenir des avis, éventuellement des réponses, d'autres façons de penser et puis divers conseils sur le sujet.

Comme bon nombre de personnes je suis touché par cette sensation de mal être, ce n'est jamais constant ni régulier. Mais suffisamment puissant pour intoxiquer le moral dans certaines conditions. La jalousie je le sais, est un mécanisme naturel et même bénéfique à "faible dose", je crois difficilement qu'il existe des êtres dépourvus de cela. Sauf si je penses aux sages Tibétains par exemple...
Je m'adresse particulièrement à la jalousie dans le couple, c'est bien connu, il y en a des livres, des films, des épopées à ce sujet, des meurtres et même de grandes affaires.

Mais j'aimerais calmer un peu ma jalousie, je me rend compte qu'elle va trop loin après coup. Il suffit que ma copine laisse son portable dans une pièce, je ne pourrais m'empêcher de fouiller sa boîte de messagerie. Je demande a qui elle parle sur msn et lorsqu'un nom de garçon retentit je demande des informations, il m'est même arrivé de chercher sur internet des données sur son passé...

En réalité il ne semble pas y avoir un problème de confiance en elle. Nombre de ses copines me rappellent que c'est le genre de fille très attachée. Je la connais très bien, je sais ce qu'elle fait, elle ne sort pas beaucoup, elle n'aime pas la ville et les discothèques. Elle préfère la nature et côtoyer les amis que je connais et qui sont bien inoffensifs. D'ailleurs je sais qu'elle m'aime, elle me le répète sans cesse, que je suis "tip top", qu'elle est heureuse avec moi, que je suis rare, etc... Tant de choses ! Elle est très jalouse, autant que moi si ce n'est légèrement plus (en effet c'est à peine si je peux dire bonjour à une copine). Elle tient à moi, c'est fabuleux, elle ne supporte pas l'infidélité, elle m'a promis qu'elle ne me cacherai jamais rien dans ce domaine. Alors en quoi je peux douter ? C'est plus fort que moi ! C'est chiant si je puis dire...
J'accuse un manque de confiance en moi-même peut être.

Ce qui m'a poussé à envoyer ce message c'est le dernier lancement d'une jalousie. Elle m'a dit qu'une copine l'a inviter à aller en discothèque pour la première fois avec deux autres garçons le jour de la saint valentin. Or je serai au Sénégal, et ce jour là, le 14 février au soir, la savoir dans ce type d'endroit, je sais pertinemment que je vais morphler des jours entier. Je me connais par coeur, c'est presque si je prends plaisir à me faire mal ! En effet, je m'imagine des milliers de scènes, plus ou moins atroces et qui côtoient l'absurdité totale. En même temps j'ai peur qu'un garçon se mette à danser contre elle ou la draguer au bar, ne serait-ce qu'elle se fasse caresser ou qu'elle finisse sa soirée dans je ne sais quel état.

Je lui en ai parlé et elle m'a dit qu'elle n'irait sûrement pas vis à vis de moi. J'ai été énervé par cela, je ne supporte pas qu'elle s'empêche quoique ce soit comme activité à cause moi. Je veux qu'elle fasse ce qu'elle désire faire. Elle m'a dit que si elle y allait de toute façon elle ne danserait pas et puis si y'avait vraiment une personne qui viendrait lui parler, elle l'enverrai balader en expliquant gentiment qu'elle n'est pas célibataire...

Voilà en gros, je parle en général et de ce sujet précis, il n'existe pas de remède mais probablement un travaille mental que je pourrais effectuer pour calmer mes ardeurs.
Je veux juste des réponses ou des idées, je ne cherche qu'à apprendre !

Il s'est passé d'autres choses qui font que je lui fais un peu moins confiance, notamment lorsqu'elle est sous l'emprise de l'alcool. Ce n'est pas d'elle dont je ne fais pas confiance, c'est à cette substance... J'expliquerai pourquoi peut être mais j'attends quelques retours.

Merci d'avance à vous tous,

Corentin

Salut Corentin !

Je crois que tu tiens le fil qu'il faut que tu remontes jusqu'à son origine :

Citation :

J'accuse un manque de confiance en moi-même peut être.

J'ai le sentiment, qu'avec ton amie, vous avez une belle relation, claire et aimante.

Ce sentiment est issu de toi, fabriqué par toi, par celui qu'on appelle le mental, qui est utile quand il nous aide à réfléchir, penser et qui est nocif quand il prend la main sur nos comportements quand il est agité par une peur fictive.

Mais cette peur, aussi fictive soit elle dans la réalité présente, a toujours une origine bien réelle ou ressentie.

Alors pour sortir de ce piège, il s'agit de remonter la piste vers cette origine, de trouver le mécanisme (souvent planqué dans l'inconscient) et de le neutraliser.

Souvent la simple prise de conscience suffit, parfois il est bon de poser un acte en plus.

Par exemple dans ton cas : redonner consciemment toute sa liberté à ton amie en lui proposant une sortie en boîte sans toi... pendant que toi tu récites des mantras tibétains )

Voilà quelques lignes, le boulot t'appartient

Bonsoir Minanga,

j'ai effectué un travail mental assez rude ces derniers temps. Il semble que cela fonctionne au fur et à mesure, je l'ai même pousser à aller voir son ex qu'elle s'empêchait de voir vis à vis de moi. Et je dois avouer que ça marche ! Je me sens moins compresser dans l'obsessionnel, après coup je me rend souvent compte que je me suis fais du mal pour rien.
C'est quand même très difficile de gérer son mental, il se nourrit sans arrêt d'images très négatives, l'imagination se plaît à jouer les plus mauvaises scènes et fait plonger la conscience dans un état pitoyable. Force est de constater que la jalousie est un risque pour le couple, cela commençait à énerver Audrey de se sentir opprimée.

Dans tous les cas ton message m'a bien aidé jeudi soir, lorsque j'allais au plus mal.

Je t'en dois beaucoup pour tes conseils,

Merci !

Corentin

Corentin,

je me permets de m'excuser de mon retard.. le net.. la vie.. le termps.. et pourtant un sujet qui m'a longtemps oppressé...

Je vais te raconter un peu ma petite vie...

J'ai eu plusieurs chéris.. mais mon premier grand amour a duré 2 ans et demi et s'est terminé au mois de septembre 2008. Donc il y a peu. Avec Marc, je me suis découverte jalouse à en crever. Malade à en vomir. A psychoter. je ne craignais pas qu'il me trompe ou autre. Mais le simple fait qu'il ait eu quelqu'un avant moi m'a détruit le ventre à coups de couteau.. tout ce qu'elle avait touché je l'ai banni, jeté, dechiqueté. Si j'avais pu purifier la peau de Marc, je l'aurais fait...

J'étais donc jalouse de ce qu'il avait vécu dans son passé, mais j'étais jalouse aussi du présent: qu'il fasse la route après les cours avec une camarade de classe était pour moi quelque chose d'insurmontable. Une furie.. une malade j'étais... pourtant.. je l'aimais, il m'aimait et j'étais confiante à 100% dans notre amour..

Un jour il m'a quitté pour une autre qu'il aimait depuis 3 mois. je te laisse imaginer la sensation..

J'en ai été malade à en crever.. sincèrement j'ai cru ne jamais pouvoir m'en remettre..

Un jour, son ex, donc cette fille qu'il avait eu avant moi, m'a contacté.. je me suis excusé de lui avoir causé du tort (je passe les détails).. d'avoir déchiqueté sa nuisette perdue au fond d'un placard.. je me suis excusée d'avoir pensé autant de mal d'elle. Et j'étais sincère.. C'est elle qui m'a contacté en premier et.. je crois que c'est ce qui m'a fait réaliser que cette fille avait vécu la même chose que moi: s'être fait larguer pour une autre...

Entre temps, je n'ai pas eu l'occasion d'être jalouse et me suis dit que je le serai jusqu'à la fin de mes jours...

Puis je rencontre Greg. L'amour avec qui je suis aujourd'hui... je rencontre son ex avec qui il entretient de très bons contacts.. sur le coup je la trouve très belle, très.. gentille.. je m'en veux même de me promener au bout de la main de Greg devant elle.. mais.. pas de jalousie.. je ne me comprends pas.. je me demande si j'aime vraiment Greg pour ne pas être jalouse comme je l'avais été avec Marc..

Puis petit à petit la jalousie vient.. quand il me parle d'elle par ci, d'elle par là.. je me retiens et tente de me contenir pour ne plus faire les mêmes erreurs.. je l'autorise à me parler d'elle mais pas parler de leurs sentiments passés car là s'en était trop... beaucoup trop.. greg comprends.. mais me parle beaucoup d'elle.. car elle a vecu avec lui pendant 2 ans et demi et que je m'installe dans ce même appartement.. donc il y a des traces d'elles dans ses souvenirs...

Je remarque tout de même que je supporte de moins en moins les références à cette fille que je respecte beaucoup.. mais.. j'ai peur que ça aille crecendo en fait... que je sois de plus en plus jalouse.. je ne veux pas répéter la même erreur... Mais je sais beaucoup plus me contenir...

je crois que prendre sur soi est la clef de tout. Si jamais j'avais dit à greg d'entrée: "je veux pas que tu me parles de cette fille!" je crois que je me serais confortée dans l'idée qu'il sait que je suis jalouse et donc, dans ce cas, je pouvais me permettre de faire des crises..

Si je ne lui dis pas que je suis jalouse, je ne peux pas me permettre de faire de crise.. ou très peu... et donc je prends sur moi.. et donc j'évacue (tiens en écrivant j'évacue ^^) d'une autre façon et mon couple n'est pas soumis à ce genre de tension...

Oui.. prendre sur soi.. dur.. très dur.. mais.. je pense que c'est quelque chose de primordial...

Holala ! Mais tu racontes ma vie là iO !
C'est incroyable ! J'ai l'impression de me "voir" !!!

Bon, y a t-il un remède à ça ?

Coucou,
Un sujet qui me tient à coeur.
Je résume et paraphrase avec mes mots ici T.Moore in "le soin de l'âme, p120.

"Si les arts sacrés de la tragédie et de la mythologie nous rapportent de la jalousie des dieux, nous pouvons croire que cette émotion obéit à la volonté divine.
Elle n'est pas que de l'insécurité ou de l'instabilité émotionnelle.
Si les dieux l'éprouvent, c'est qu'elle relève de l'archétype. Le contexte familial, le vécu personnel, la personnalité et la relation ne suffisent pas à l'expliquer. La tension ressentie dans la jalousie peut provenir de 2 mondes qui s'entrechoquent.
Le mythe d'Hippolythe donne des indices quant aux buts de la jalousie.
Hippolythe, en tout conscience, ne donne pas de culte à Aphrodite cad qu'il ne donne pas de place au corps, à la beauté, à l'amour et au sexe dans sa vie quotidienne. Il préfère à cela ne vouer qu'un culte à Artémis en cherchant sans cesse à être pur et indépendant.
Parce qu'il néglige les besoins d'Aphrodite, il provoque le courroux de la déesse et sa propre mort. Il n'honore qu'un seul des dieux du mystère divin dans sa vie de tous les jours : la pureté morale et l'exclusivité sexuelle et en malmène un autre.
La faute d'Hippolythe, c'est de nier les besoins multiples de l'âme.
Quand on aborde la question avec la mythologie, on peut faire de nos propres douleurs, soupçons paranoïdes, de nos rages jalouses la plainte d'un dieu qui ne reçoit pas suffisamment d'attention.
Nous sommes Hippolythe : nous nous consacrons sincèrement et honnêtement à des principes absolus tandis que malgré nous des exigences différentes et apparemment incompatibles nous sont imposées.
La pureté arrogante d'Hippolythe et sa haine vitriolique des femmes équivalent à son refus de s'ouvrir à un monde différent de celui qu'il aime et admire. A la fin, les animaux qui représentent son esprit indépendant sont ceux là mêmes qui le détruisent. Son monothéisme élevé le tue. Il est trop simple, trop pur : il résiste trop aux tensions créées par les exigences que la vie fait vivre au coeur.
Quand se manifeste la jalousie, l'individu subtil et complexe s'avère puriste et rigoriste. La jalousie invite à se soumettre à une demande de l'âme alors que l'individu a trouvé refuge dans le rigorisme.
La jalousie est une rencontre entre 2 besoins opposés et valables. Ici ceux d'Artémis et Aphrodite. Il y a rejet, refus de la jalousie quand nous essayons de la nier, de la combattre et nous choissisons un des 2 besoins au mépris de l'autre pour ce faire.
Il s'agit de donner un espace et de trouver un espace en soi et avec la maîtrise de faire coexister, cohabiter les besoins. Trouver un arrangement pour qu'ils puissent coexister. Cela peut se faire de bien des manières. C'est cela prendre soin des besoins multiples de l'âme.
Hippolythe signifie "libre comme les chevaux". Les siens sont libres. Ils sont beaux et dangereux. Ils sont sautés la barrière du corral. Hippolythe s'incarne parfois chez des gens qui ne sont pas toujours jeunes, mais qui se dévouent avec ferveur pour un culte, une passion ou une cause. Leurs motifs et les objets de leur dévotion sont nobles et sans tache et leur engagement peut susciter l'inspiration et l'admiration. L'étroitesse de leur esprit rélève cependant de quelque chose de plus sombre et noir : l'aveuglement aux autres valeurs et parfois même un élément sadique, un étalement de force trop facilement justifié.
Comme toutes les émotions qui se teintent d'ombre, la jalousie peut s'avérer une bénédiction cachée, un poison qui transforme. On peut voir la tragédie d'Euripide sous l'angle de la guérison de l'orgueil d'Artémis. Hippolythe , rigide et fermé, est torturé : en se manifestant, sa névrose spirituelle le transforme. La fin semble tragique mais la tragédie, même dans le quotidien, peut restructurer et transformer l'individu de manière fort valable. Elle est douleureuse, destructrice et en même temps elle ordonne différemment les choses. La seule manière d'échapper à la jalousie est de passer par elle. Il s'agit de laisser la jalousie agir et faire son travail de réorientation des valeurs fondamentales. La souffrance engendrée vient, en partie, de l'ouverture aux territoires inexplorés et de l'abandon des anciennes valeurs familiales face aux nouvelles possibilités inconnues et menaçantes. (...) Il ne suffit pas de personnaliser la jalousie et de parler de mon insécurité. En ramenant la jalousie à une faute de l'égo, nous ignorons sa complexité et évitons l'âme profonde où se loge le défaut. L'entendre est essentiel : nous pourrons entendre une partie de son histoire dans notre vie, dans notre famille, les circonstances qui lui ont donné naissance et le mythe à l'oeuvre. Comme cela n'est pas évident, nous cherchons et prêtons aux émotions qui sautent aux yeux et à les interpréter de manière superficielle. (...) En témoignant des égards à notre âme, nous écrivons notre propre tragédie pour connaître le mythe dans lequel nous nous situons. C'est en tout cas la façon de trouver l'imagination dans l'émotion (note d'Alex : le feu de l'eau ou l'eau de vie pour les alchimistes) ; et l'on sait que nous pouvons la trouver qu'en imagination.

La jalousie met en scène un étrange ensemble d'êtres : le moraliste, le détective, le paranoïaque et l'ultraconservateur. Entendons la paranoïa comme "connaissance à côté de soi". Eux tous qui prétendent savoir tant de choses veulent découvrir ce qu'il se passe. Ils supposent que le danger et la menace se préparent. Ils flairent sans relâche la piste des faits mais font comme s'ils niaient les détails. Il y a cette négation parce qu'il y a innocence. Si je m'identifie fort à l'innocence, je ne vais pas comprendre ce qu'il se passe et je vais tomber dans la paranoïa. Son innocence le manipule et l'aveugle. En fait, il sait. Mais avec l'innocence, il n'a pas besoin d'agir en fonction de son savoir. Dans ce savoir intérieur, le savoir paranoïde comble le masochiste qui prend plaisir à être blessé. Différentes formes de masochisme prennent la forme de l'enfant innocent ce qui peut être une attitude de déni. En jouant l'innocent, l'individu n'a pas besoin de pénétrer le monde complexe des relations. Il va, dans le cas de la jalousie de couple, cacher ses propres libertés et accuser son partenaire. L'archétype de l'innocence appelle celui de la victime qui persécute, donne sa responsabilité pour ne pas perdre son innocence. Si j'approche l'autre sans mon innocence en toute complexité, il devra peut être faire face au rejet de son amie ou bien affronter la complexité de sa nature. L'innocence et la victime protègent de tout cela comme un cocon bien chaud.
La violence jalouse éprouvée montre à quel point je suis loin du pouvoir de la connaissance. Aveuglé par l'innocence, l'individu peut se complaire et ne peut connaître ni son amie, ni lui même, ni la complexité des relations interpersonnelles en général. La personne jalouse va souvent demander une attention toute simple. Comme il l'obtient pas, il va se sentir manipulé et contrôlé.
Dans ce cas, c'est le paranoïde au commande. Si maintenant et pour l'âme, il laisse le détective faire, il découvrirait bien des choses sur lui, l'amour et sur l'autre. S'il pouvait laisser une place au moraliste en lui, il serait plus souple car il aurait trouvé une sensibilité morale qui font autant place à l'exigence qu'à la tolérance. L'élément paranoïde de sa jalousie l'empêche de connaître en profondeur ce qu'il se passe et se dissociait de ses intentions. Cet élément restait irréaliste et faussé même s'il contenait le matériau brut de sa sagesse. Ce symptôme revêt une grande importance mais il a besoin d'être éduqué : le faire sortir et l'examiner pour qu'il devienne plus complexe. Cela permet de dépasser la violence et les suspicions vaines et propres à la jalousie. En l'explorant avec le détective, la jalousie révèle maintes histoires, nombre de souvenirs, d'autres émotions et des idées et pensées. Il ne s'agit pas de chercher la cause, l'indice fondamental qui serait en mesure de les expliquer et de faire disparaître la jalousie. Au contraire, les émotions, les idées, les souvenirs ont donné du corps à la jalousie pour qu'elle puisse se manifester avec plus de richesses.
L'idée consiste à laisser la jalousie se manifester davantage afin qu'elle perde peu à peu sa compulsion. Le côté obsessionnel de la jalousie, qui semble relever de sa fonction cachée, se manifeste quand elle ne se révèle pas et qu'on ne lui donne pas de place.
Quand les sentiments et les images de jalousie pénètrent le coeur et l'esprit, une sorte d'initiation se produit. Le jaloux découvre de nouvelles façons de penser et apprendre à apprécier les exigences complexes de l'amour. C'est un baptême du feu dans une nouvelle religion de l'âme. C'est ce qu'on voit dans la tragédie d'Euripide. Son moralisme rigide s'exprime comme il se doit : de la sorte, il est possible de le tempérer au nom de la souplesse et de l'exploration des valeurs."

Je poursuis plus tard sur Héra.
En espèrant que tu trouves de quoi nourrir ton esprit Corentin,
Bien à tous,
Alex

La jalousie amoureuse est a mon avis un mélange:de colère, frustration,d'insécurité,qui oppresse notre bien être et qu'il nous faut exprimer.
Pour faire simple....!.A ce que j'ai pu lire sur ce sujet.
je dirais que la jalousie amoureuse représente la peur de voir sa place être volé ou remplacé dans le cœur de l'être aimé;(perdre son acquis,ou la limite que chacun détermine pour son couple).
Comme devenir furieux,d'un regard extérieur au couple par ce qu'il y a danger a vos yeux.
voila pour moi ce que représente la jalousie amoureuse;(et ne surtout ne jamais briser le cercle de la confiance mutuel au sein du couple);(mais il y aura toujours des exceptions,au cas par cas).

Vince, je suis assez d'accord avec toi.. et je pense que la jalousie, lorsqu'elle n'est pas omniprésente, est saine, puisqu'elle prouve que nous ne considérons pas notre couple comme définitif, comme de l'acquis. Il en va donc de chacun de faire en sorte que son couple perdure le plus longtemps possible.. et la jalousie booste surement un peu cette démarche

oui la jalousie renforce les liens dans un couple jusqu'a une certaine limite,mais il faut tout de meme garder a l'esprit que sans équilibre rien ne perdure c'est la dur réalité.