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 Leçon VII: Le contrôle onirique

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iOneska
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iOneska


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MessageSujet: Leçon VII: Le contrôle onirique   Leçon VII: Le contrôle onirique EmptyDim 3 Aoû - 16:18

La méthode Stewart-Garfield de reconditionnement

Elaborée par Kilton Stewart, avec l'aide de Herbert Noone, puis reprise parPatricia Garfield, cette méthode repose sur une hypothétique connaissance de controle onirique développée par le peuple Sénoï, peuple découvert dans les années 1930. L'idée repose sur l'utilisation de la lucidité onirique afin de prendre le controle des rêves et d'introduire des comportements prédéfinis. Le rêve ayant pour fonction, d'après Garfield, la régulation du psychisme, si on arrive à le modifier dans un sens prédéfini, il est alors possible d'induire un apprentissage de manière à "se reconditionner en profondeur, faire disparaitre les névroses parasites et développer les potentialités laissées en friche". Cette idée pourrait être corroborée par des études montrant que le sommeil paradoxal interviendrait dans la fixation de la mémoire à long terme, notamment la mémoire cognitive. Cela ferait donc de la méthode "Stewart-Garfield" une méthode de psychologie comportementale avec apprentissage de techniques de reconditionnement. Pour Geneviève Béduneau, "si les images oniriques représentent les idées intériorisées du rêveur sur lui-même et les autres, et les actions du rêve la façon dont il interagit avec lui-même et son environnement, alors les transformations des évènements oniriques peuvent changer la perception qu'il a de lui-même et du monde". Le travail, pour le sujet, consiste dans un premier temps à se rappeller ses rêves, puis à pratiquer l'induction onirique. Cette dernière s'apprend et consiste à rêver d'un sujet souhaité à l'avance. D'après Ira S. Wile le temps nécessaire pour l'auto-induction d'un rêve variait de 2 à 5 semaines pour les enfants. Une fois l'induction acquise, il s'agit d'induire la lucidité onirique. L'évaluation du contenu onirique passe par un questionnaire qui classifie les situations les plus fréquemment rencontrées : relations agressives, sexuelles, amicales, chute ou vol, cadeaux ou trésors, autres interactions. Les points importants de la synthèse sont la comptabilisation des erreurs commises, les succès acquis (en se félicitant de ceux-ci) et les résolutions pour les prochains rêves. Garfield formula trois grandes règles, à partir des recherches de Stewart : -affronter et vaincre le danger, éventuellement, et cela est même recommandé, avec l'aide d'un allié ou d'une figure protectrice. L'idée n'est pas de tuer l'ennemi mais de le soumettre, voire même de s'en faire un futur allié, de façon à obtenir ou à négocier avec lui un cadeau ou un présent.-rechercher le plaisir et le prolonger jusqu'à obtention de l'orgasme, toute image onirique représentant un aspect du rêveur demandant à être intégré, même dans le cas d'une relation "inconvenante".-dans chaque situation onirique, aboutir à une issue positive, par exemples un rêve de chute à transformer un rêve de vol, rapporter un cadeau suite à un agresseur vaincu, atteindre l'orgasme au cours d'un rapport sexuel ...

L'espace du rêve

La conception d' espace de rêve de M. Masud R. Khan n'est pas très éloignée de la méthode Stewart-Garfield dans son principe. Il s'agit pour le sujet d'utiliser son monde intérieur et son espace de rêve pour actualiser des expériences instinctuelles et des relations d'objet, exactement comme l'enfant utilise l'espace transitionnel tel que l'a montré Winnicott. L'hypothèse de Khan est qu'un rêve qui s'actualise dans l'espace du rêve limite l' acting out des rêves dans l'espace social. Inversement lorsqu'un patient ne peut instituer un tel espace, par "incapacité de rêver et/ou incapacité de maîtriser le rêve révé", il cherche à utiliser son espace social et ses relations d'objets pour "agir" (act out) ses rêves. Pour cet auteur le processus du rêve est une donnée biologique, mais l'espace du rêve est une conquête du développement de la personne. Il est une zone psychique dans laquelle le processus du rêve s'actualise dans la réalité d'une expérience. L'idée est donc de réduire au minimum l'interprétation du contenu du rêve pour ne pas surélaborer le processus du rêve, au détriment de l'espace du rêve.

Source Wikipédia
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