Bonjour à vous
Et bien voilà, je vous confie un vrai roman, un périple intérieur, pfiou, j'suis fatigué !
Je suis devant la maison de mes parents et je m’en vais faire un tour dans le village (un vrai tour,
une boucle qu’il est parfaitement possible de faire dans la réalité).
Au bout d’un moment il y a quelques chiens qui se joignent à moi, j’en ai un peu peur mais ils se révèlent inoffensifs, plus loin je vois d’autres chiens (dont un ou deux plus impressionnants), je ne suis pas rassuré de passer près d’eux mais je me dis que les gentils chiens qui m’accompagnent
vont faire « distraction ».
C’est ce qu’il se passe, les chiens se reniflent et ne s’occupent pas de moi, du coup ces nouveaux chiens embrayent le mouvement et me suivent avec les autres, la route descend.
J’arrive à un endroit où la route passe sous un pont d’une ligne de chemin de fer.
Je me dis que je ne peux pas emmener les chiens plus loin, qu’après avec la route et la circulation cela devient dangereux pour eux et je ne pourrais pas tous les surveiller (les protéger). (je me visualise avec quelques chiens plus loin sur le parcours et je trouve que c’est pas une bonne idée même si ça à l’air de pas trop mal se passer)
Quelqu’un me propose de courir pour finir plus vite la boucle que je suis entrain de faire.
Je suis content de cette proposition et je me déshabille un peu pour courir, je sens que mes vêtements sont très serrés sur moi, que j’ai un look de « futur curé », vêtements mal assortis (une chemise vert sapin de noël avec un col à pointes longues, pull très serré en « matière qui gratte » rouge). Cela me fait penser à quelqu’un de coincé sexuellement, dans un rapport difficile avec son corps.
Je commence à courir, les chiens ne sont plus avec moi, la route remonte, je sens que j’ai du mal à courir, qu’il y a un problème, quelque chose parasite le mouvement de mes jambes. Je les regarde, je vois mes muscles qui travaillent, je regarde sur le côté droit et je vois mon mouvement comme
dans un miroir, malgré ma musculature le mouvement est faible et parasité.
2 copains (réalité : avec qui j’ai joué au foot ado) me doublent à droite, au début je pense qu’ils courent, je les reconnais et je leur dit à la cantonade « alors vous allez où comme ça les tafiolles ? »
Je suis content de les revoir. Je suis un peu libéré de l’entrave et je peux courir plus vite pour être à leur rythme, on échange des sourires et ils prennent de l’avance.
Arrivés en haut, au carrefour, je me rend compte qu’en fait ils sont à vélo.
Un peu plus loin à une autre intersection qui redescend chez mes parents, ils sont arrêtés où un d’eux fait de l’équilibre sur son vélo sur le trottoir mais il se plante un peu et réfléchis à s’améliorer.
Je me remet à courir dans la descente ressentant de moins en moins l’entrave.
Arrivé en bas, dans la rue, à 50 m de chez mes parents, il y a le portail d’une maison où j’ai eu des aventures amoureuses ados avec les filles qui s’ouvre quand je passe devant, je ne sais pas ce qui va en sortir ??
J’arrive devant chez mes parents, les ex voisins d’en face (ils ont déménagés depuis) sortent de chez les voisins de la gauche (maison mitoyenne), il y a la fille et son père (qui paraît complètement à l’ouest mais pas heureux), ils traversent la route pour rentrer chez eux mais la maison est
occupée par les nouveaux voisins… je comprends que les gens sortent dans la rue pour se souhaiter la bonne année.
Le père lance vaguement un « bonjour yann », je me demande si j’ai fais quelque chose de mal pour mériter si peu d’entrain !
Je vois arriver à gauche la maman des filles de la maison du portail qui s’était ouvert, elle me demande d’attendre, je ne sais pas pourquoi.
Je me retrouve dans la chambre de mes parents, il n’y a pas de mobilier, pas de lit, les gars avec les vélos sont là, je reconnais mon vélo, je leur fais l’article sur la qualité de ce vélo (c’est dans la réalité
mon premier VTT quand j’avais 19 ans aux couleurs noire et jaune de mon premier BMX quand j’avais 10-11 ans sauf que dans le rêve ce vélo a une suspension à l’arrière qu’il n’avait pas dans la réalité).
Je décris tout ce qui est encore d’origine, en gros tout SAUF la chaîne remplacée plusieurs fois , normal, pièce d’usure. Ils sortent et je me retrouve seul.
Je me demande où sont mes parents, je les visualise dans le salon, à l’autre bout de la maison, je les vois par derrière, mon père est allongé « ensaucissonné serré » dans une couverture, il dort ; la
Tv est allumée, ma mère est assise, je sais qu’elle regarde à moitié endormie.
Ils ont fermé les portes pour ne pas être gênés par le bruit.
Il y a beaucoup d’enfant de tous les ages dans d’autres parties de la maison et dans le jardin, certains que je connais et d’autres, non.
Mon attention revient dans la chambre et il m’apparaît une sorte d’écran sur lequel apparaît une ordonnance pour des médicaments. Je comprends que c’est un traitement qu’il faut que je donne à un des enfants, à ce moment je me rend compte que je ne sais pas où est Tom (mon dernier enfant
dans la réalité 2 ans ½). Je pense que je me suis trop occupé du reste et que du coup, j’ai pas fais attention à lui. Sans sortir de la chambre, j’essaie de détecter sa présence dans les environs, j’ai une mauvaise intuition, je regarde par terre et je vois la boîte de médicaments ouverte, piétinée, vide.
Après tout s’accélère, je sens que c’est une catastrophe, que c’est Tom qui a pris ça pour des bonbons, qu’il a tout mangé, j’ai pas été vigilant et en plus je ne sais pas où il est.
J’ai peur de le retrouver mort dans un coin. (Je ne sais pas quand il a fait ça tellement j’étais affairé par ailleurs.)
J’entends un bruit de râle dans le couloir, j’ouvre la porte de la chambre puis celle du couloir (portes conformes à la réalité) et c’est un enfant d’environ 6/7 ans qui me ramène Tom parce qu’il ne va pas bien… (c’est Tom et c’est moi petit, un mélange)
Tom est blanc/bleu/vert… ces yeux… mon dieu… il s’est empoisonné, il toussote et a des spasmes pour vomir, il reste des bouts de médicaments (des gélules et de la poudre blanche) plein sa bouche.
Je l’attrape sous mon bras droit et je vais dans la salle de bain (face à la chambre de mes parents), je pense au « grand point du vomissement » en acuponcture mais je ne le retrouve pas, je pense que je
n’ai pas de voiture pour l’emmener aux urgence, que je devrais prendre l’ordonnance, la boîte et que j’aurais honte de raconter ma négligence.
Je réalise parfois qu’il ne va peut être pas mourir que c’est pas forcément hyper dangereux.
Je le maintiens sous mon bras et c’est avec ma main gauche que je fais le nettoyage, je mets un doigt dans sa bouche pour enlever le plus gros et j’essaye de le faire vomir, je lui rince la bouche avec de l’eau.
Réveil
MERCI d'avoir lu jusqu'au bout
et merci pour vos lumières !