11/09/10 - Des enfants inquiétants me trainent par les pieds

Voilà un rêve que j'ai fait cette nuit. Petite précision pour ceux qui ne le savent pas, je suis auxiliaire de vie et m'occupe d'une personne âgée le soir. En ce moment j'ai du mal à manger à cause de l'argent qui manque et je gargouille en lui préparant à manger mais ne mange pas chez elle. Enfin je grignote un bout de pain par ci, un ti biscuit par là, mais rien de plus. Voici donc mon rêve:

Je viens d'arriver chez la mamie pour commencer mon travail et me fais à manger, ce n'est pas du tout sa maison, je suis au sous sol et je me fais à manger sur une espèce de poêle à bois. Ma poêle dans laquelle j'ai mis des petits légumes verts en carrés est très lourde et très chaude. Je me fais même la réflexion: si elle me voit me faire à manger à cette heure ci elle va trouver ça louche. Mais je trouve ça normal de me faire à manger, même si ça me gène un peu.

Il est donc 5h du matin (mes heures de travail ne sont que de 19h30 à 22h en réalité) et je veux remonter au RDC mais il n'y a plus de lumière et n'y vois que d'un oeil. J'ai un oeil fermé et le seul ouvert voit très mal. J'essaye d'allumer mais le bouton casse entre mes doigts. Je trouve un autre bouton mais ça allume une machine au fond de la pièce. Une sorte de grosse cafetière/ d'aspirateur industriel, je ne sais pas ce que c'est mais c'est de la taille d'un aspirateur cylindrique. J'essaye vite d'arrêter la machine car je la juge dangeureuse et trouve la sortie pour remonter au RDC.

Je me retrouve dans un tout petit hall avec une infirmière qui tente de partir mais je la gène avec ma poêle. Elle est chaude, je suis dangereuse à me ballader dans le hall avec alors que le hall est petit. L'infirmière a une coiffe d'infirmière comme ça se faisait il y a quelques années. Elle a même toute la tenue qui va avec. Je pivote donc pour la faire passer sans la blesser mais je la gène toujours. Je me pousse et elle ressort. Elle n'a pas l'air très aimable. Tout est éclairé comme en plein jour et je vois au fond du salon (le hall donne sur le salon, il n'y a que des encadrements de porte, pas de porte) la mamie assise sur une chaise contre un mur avec un gant sur le front et sa fille je suppose à ses côtés. La mamie venait de faire un malaise.

Là je me retrouve dans le jardin (elle n'a pas ce grand jardin), les couleurs sont ternes et je ne vois toujours que d'un oeil et me sens faible. Je traine toujours ma poêle chaude dans ma main. je me sens faiblir de plus en plus et tombe. Je lâche ma poêle et d'un coup je sens qu'on me tire par les pieds. J'essaye de resister car je ne trouve pas ça normal et attrape des touffes d'herbe qui ne tiennent même pas au sol. Je sais que ce sont des gamins qui me trainent par les pieds. Ils parlent, je n'entend pas ce qu'ils disent car je suis dans un état second. Mon oeil qui voit, voit toujours très mal et a du mal à rester ouvert. Je rencontre une planche qui trainait par là et l'évite pour ne pas me la prendre. Puis je re-rencontre cette planche une seconde fois, puis une troisième fois. Je vois qu'ils me trainent en faisant un cercle. Puis ils arrêtent et s'assoient à côté de mon visage. Ils sont deux. Je ne vois que le garçon qui a une douzaine d'années, il me parle mais je ne me rappelle plus ce qu'il me dit. Je n'ai pas le courage de répondre. Il est habillé comme dans s'il était écolier, les bretelles, les cheveux bien coiffés avec une petite houpette toute moche. Sa soeur et lui m'inquiètent, ils font malsains. Il me touche le dos brièvement en me parlant, puis recommence une deuxième fois, puis une troisième. Je me dis qu'il me met une puce dans le dos ou quelque chose comme ça.

Là je me relève et j'y vois bien mieux. Les couleurs sont toujours aussi ternes mais je peux ouvrir les deux yeux. Je vois qu'en fait je suis au milieu d'une famille très stricte, tous les enfants (ils sont au moins une dizaine, mais pour moi ils font tous parti de la même famille) sont habillés de façon stricte, les coiffures aussi. Il y a la mère au milieux. Elle est coiffée comme dans les années 40. Un tailleur gris, elle est fine et jolie, mais très froide, mais elle aime ses enfants et semble stricte mais très dévouée pour leur bien. Quatre ou cinq enfants lui tiennent les bras et l'escortent comme les enfants font quand ils sont contents d'être avec une personne. On fait le tour de la maison, je marche devant et me retourne. Je vois les deux enfants qui m'avaient trainés, je vois maintenant le visage de la fille, elle a une frange et une mèche blanche et je trouve ça étrange (je me suis trouvé un cheveux blanc hier au niveau de la frange).

Comme je redoute de ce qu'il va m'arriver, je prends la fille par le bras, je fais la même taille qu'elle, on sautille et je me dis que si je suis copine avec elle, il ne m'arrivera rien. On sautille donc, j'ai une vue du bas comme si la caméra était sur le sol et je vois donc nos tenues, moi aussi j'ai une tenue d'écolière. On sautille devant la maison donc qui semble être gigantesque, comme une école limite. Et il y a des bordures qui entourent des petits carrés de verdure, mais très petits genre 1m². ça me rappelle mon école primaire tiens.

Une fois après avoir sautillé, je me retourne et vois la mère a droite et à gauche d'elle, il y a une sorte d'armée de chats debouts. Ils ont une tête de dessin animé. Ils sourient, ont des accessoires comme des capes, des gants, des chapeaux.

Je me réveille là dessus.

Il y a bien certaines choses que je comprends plus ou moins mais l'ensemble demeure une énygme tout de même! c'est pour ça que je m'en remets à vous.

Juste une petite question

Au début, un de tes yeux ne voit pas et l'autre voit mal ...

Lequel ne voyait pas?

P.S. -> Finalement les enfants ne te "traient" pas, mais te tirent ... je dis cela à cause du titre ^^

Alors je ne vois que de l'oeil droit. Le gauche est fermé car soit la luminosité est trop forte pour l'ouvrir, soit il me brûle, mais en tout cas c'est pas que je vois noir, c'est que je n'arrive pas à l'ouvrir.

Ah merde je voulais dire trainer lool.. oui je vais changer ^^

Bonjour,

Voici mes impressions sur ton rêve à première lecture:

Je viens d'arriver chez la mamie pour commencer mon travail et me fais à manger, ce n'est pas du tout sa maison, je suis au sous-sol et je me fais à manger sur une espèce de poêle à bois. Ma poêle dans laquelle j'ai mis des petits légumes verts en carrés est très lourde et très chaude. Je me fais même la réflexion: si elle me voit me faire à manger à cette heure ci elle va trouver ça louche. Mais je trouve ça normal de me faire à manger, même si ça me gène un peu.

Ce changement de décor dans la maison de la mamie, est là pour te signifier le changement de ton inconscient … représenter ton TOI à travers la connaissance et la sagesse … ce changement d’aspect étant lié au fait, que chacun doit un jour prendre conscience de son animus ou de son anima …

La scène commence au sous-sol pour te faire comprendre qu’il s’agit d’aller dans le passé … là où tu as entassé des vieux souvenirs qui encombrent ton présent …aller dans le passé récupérer ces souvenirs afin de les porter au présent dans le but de t’en débarrasser … te débarrasser de ce passé qui t’encombre …

Tu te prépares à manger -> ici, ton rêve te signifie un impératif de changement pour le présent …
Mais en même temps cela se passe dans le sous-sol, et vu le contenu de ta poêle, ton rêve te signifie au passage que les bases que tu t’étais préparées étant plus jeune et qui ont servies de socle à ta croissance n’étaient qu’illusions et que tu t’es cachée derrière les apparences … avec, notons-le, une connotation sexuelle puisque tu tiens bien la poêle par la queue …

Et cette poêle est effectivement bien difficile à porter …


Il est donc 5h du matin et je veux remonter au RDC mais il n'y a plus de lumière et n'y vois que d'un œil. J'ai un œil fermé et le seul ouvert voit très mal. J'essaye d'allumer mais le bouton casse entre mes doigts. Je trouve un autre bouton mais ça allume une machine au fond de la pièce. Une sorte de grosse cafetière/ d'aspirateur industriel, je ne sais pas ce que c'est mais c'est de la taille d'un aspirateur cylindrique. J'essaye vite d'arrêter la machine car je la juge dangereuse et trouve la sortie pour remonter au RDC.


A présent, il est 5 heures du matin, symbole d’action et de création … il est donc normal que tu quittes le sous-sol (symbole ici du passé) afin de remonter au rez-de-chaussée (qui représente ici le présent) … il est donc temps de te réveiller et de voir les choses en face … de voir la réalité … mais difficile d’y voir clair dans ce passé si embrouillé pour s’en sortir aussi facilement … d’autant plus que tu y as appris à ne regarder la vie que d’un seul œil … le droit … celui de ton côté masculin …

N’arrivant pas à ouvrir le gauche … celui de ton pôle féminin … ce pôle féminin que tu as voulu faire disparaître (parce qu’il me brûlait) …
Tu n’arrivais pas à l’ouvrir à cause de la luminosité … il s’agit ici de ton propre aveuglement sur toi-même … aux illusions que t’es faites sur toi-même … ton refus d’accepter ta propre féminité … préférant t’illusionner en ne la regardant pas … en faisant comme si elle n’existait pas …

Alors finalement, pas étonnant, que tu ne parviennes qu'à allumer une sorte de cafetière ou d’aspirateur, car il est temps pour toi de rester éveillée et de ne pas te rendormir … rester éveillée pour enfin effectuer le grand nettoyage qui s’impose à toi à présent … même si cela te fait encore un peu peur …

Je me retrouve dans un tout petit hall avec une infirmière qui tente de partir mais je la gène avec ma poêle.

Te voici arrivée dans le hall d’entrée … à l’aube de ta vie d’adulte et tu aimerais bien que cette infirmière puisse sortir … car cela signifierait que tu n’ais pas besoin de te soigner de quoi que ce soit … mais cette poêle aussi difficile à transporter qu’encombrante ne te rend pas la tâche facile … car si en ne regardant la vie que d’un œil, tu es devenu un homme … n’empêche que tu possèdes un œil gauche qu’il te faudra bien l'ouvrir un jour…

Elle est chaude, je suis dangereuse à me balader dans le hall avec alors que le hall est petit. L'infirmière a une coiffe d'infirmière comme ça se faisait il y a quelques années. Elle a même toute la tenue qui va avec. Je pivote donc pour la faire passer sans la blesser mais je la gène toujours. Je me pousse et elle ressort. Elle n'a pas l'air très aimable. Tout est éclairé comme en plein jour et je vois au fond du salon (le hall donne sur le salon, il n'y a que des encadrements de porte, pas de porte)la mamie assise sur une chaise contre un mur avec un gant sur le front et sa fille je suppose à ses côtés. La mamie venait de faire un malaise.


Alors tu pivotes … comme pour laisser passer un peu de ta féminité en toi … mais sans la blesser … devenant ainsi moitié femme/moitié homme … mais avec cette poêle qui te devient de plus en plus dangereux de transporter encore avec toi, tu es obligée de te pousser pour qu’elle puisse enfin sortir … mais l’infirmière n’est pas aussi dupe que tu le ne crois ... il est donc pas étonnant qu’elle te paraisse aussi peu aimable … sans doute sait-elle que ce n’est qu’un au-revoir et qu’elle devra certainement revenir te rendre visite …

Là je me retrouve dans le jardin, les couleurs sont ternes et je ne vois toujours que d'un œil et me sens faible. Je traine toujours ma poêle chaude dans ma main. Je me sens faiblir de plus en plus et tombe.

Tu te retrouves à présent au cœur de ton jardin secret … de ta sexualité … Les couleurs sont ternes, mais pas étonnant lorsque l’on y voit que d’un œil et que celui-ci faiblit de temps à autres …. alors c’est la chute parce que l’on ne sait plus très bien sur quel pied se tenir dans ce drôle de jeu d’enfant qui perdure à l’âge adulte …

Je lâche ma poêle et d'un coup je sens qu'on me tire par les pieds. J'essaye de résister car je ne trouve pas ça normal et attrape des touffes d'herbe qui ne tiennent même pas au sol. Je sais que ce sont des gamins qui me trainent par les pieds. Ils parlent, je n’entends pas ce qu'ils disent car je suis dans un état second. Mon œil qui voit, voit toujours très mal et a du mal à rester ouvert. Je rencontre une planche qui trainait par là et l'évite pour ne pas me la prendre. Puis je re-rencontre cette planche une seconde fois, puis une troisième fois. Je vois qu'ils me trainent en faisant un cercle.

Difficile de voir où ce jeu te mène avec cet œil qui persiste à ne plus y voir aussi clair qu’avant …

Tu te fais trainer au sol par les pieds, qui représentent à la fois tes deux sexualités, mais également tes deux pôles féminin et masculin qui essaient de te rappeler à l’ordre … Ils te trainent en te faisant tourner en rond … en te faisant faire trois cercles …

Ce cercle qui représente ton petit monde fermé et bien protecteur que tu t’es créé … cette protection qui t’isole du reste du monde … cet enfermement de toi-même qui te fait tourner en rond …

Mais ce cercle représente également ce domaine en particulier auquel il t’est difficile d’accès : ta féminité …

Ils te font faire trois tours … le 3 c’est l’addition du 1+2, le masculin uni au féminin … il signifie la découverte de ton identité …

Et à chaque passage, tu te cognes sur cette planche qui symbolise la base de la construction de ta personnalité … sachant que c’est le père qui fournit généralement à l’enfant les références nécessaires pour développer ces structures stables …

Puis ils arrêtent et s'assoient à côté de mon visage.Ils sont deux. Je ne vois que le garçon qui a une douzaine d'années, il me parle mais je ne me rappelle plus ce qu'il me dit. Je n'ai pas le courage de répondre. Il est habillé comme dans s'il était écolier, les bretelles, les cheveux bien coiffés avec une petite houppette toute moche. Sa sœur et lui m'inquiètent, ils font malsains. Il me touche le dos brièvement en me parlant,puis recommence une deuxième fois, puis une troisième. Je me dis qu'ils me mettent une puce dans le dos ou quelque chose comme ça.


Il est donc temps que ce jeu d’enfants cesse … et pas étonnant que tu en ais plein le dos de les avoir tous les deux sur dos … ils te touchent le dos 3 fois … parce que ton harmonie, ta totalité se situe dans la découverte de ton identité … femme ou homme il va falloir choisir afin de réconcilier tes deux pôles et leur permettre à chacun de grandir et s’épanouir en toi comme ils se doivent de l’être... car à l’heure actuelle, ils ne sont encore que de jeunes écoliers … Cette puce t’indiquant au passage qu’il est temps pour toi de faire respecter ton intimité …

Là je me relève et j'y vois bien mieux.Les couleurs sont toujours aussi ternes mais je peux ouvrir les deux yeux. Je vois qu'en fait je suis au milieu d'une famille très stricte, tous les enfants(ils sont au moins une dizaine, mais pour moi ils font tous parti de la même famille) sont habillés de façon stricte, les coiffures aussi. Il y a la mère au milieu. Elle est coiffée comme dans les années 40. Un tailleur gris, elle est fine et jolie, mais très froide, mais elle aime ses enfants et semble stricte mais très dévouée pour leur bien. Quatre ou cinq enfants lui tiennent les bras et l'escortent comme les enfants font quand ils sont contents d'être avec une personne. On fait le tour de la maison, je marche devant et me retourne. Je vois les deux enfants qui m'avaient trainés, je vois maintenant le visage de la fille, elle a une frange et une mèche blanche et je trouve ça étrange (je me suis trouvé un cheveu blanc hier au niveau de la frange).


Le message signifié par les enfants semble avoir porté ses fruits en toi puisqu’à présent tu arrives à y voir de tes deux yeux … et tu n’as plus qu’à constater la réalité de toute cette situation … à présent, tu vois et comprends le pourquoi de tout cela …

Tu vois et comprends que tout cela est lié à ton éducation … notamment à travers l’image de cette mère dévouée et aimante et pourtant si froide … une mère, qui malgré l’amour qu’elle porte à ses enfants, n’a pu dépasser ses propres barrières et protections internes pour parvenir à le leur témoigner et leur démontrer comme elle s’aurait dû de le faire … une mère aimante, mais une femme blessée …

Et ce nouveau regard que tu portes sur ta vie, sur ta mère, te permet finalement de porter un nouveau regard sur toi-même et d’enfin parvenir à voir cette petite fille qui existe … une petite fille qui porte une mèche blanche comme pour te signifier que malgré les apparences et ce que tu pourrais croire, elle n’est pas morte et qu’elle existe bel et bien … mais également pour signifier de faire attention au temps qui passe ...

Comme je redoute de ce qu'il va m'arriver, je prends la fille par le bras, je fais la même taille qu'elle, on sautille et je me dis que si je suis copine avec elle, il ne m'arrivera rien.On sautille donc, j'ai une vue du bas comme si la caméra était sur le sol et je vois donc nos tenues, moi aussi j'ai une tenue d'écolière. On sautille devant la maison donc qui semble être gigantesque, comme une école limite. Et il y a des bordures qui entourent des petits carrés de verdure, mais très petits genre1m². ça me rappelle mon école primaire tiens.


A ce moment là, tu comprends qu’il est temps pour toi de te réconcilier avec cette petite fille que tu arrives à présent à voir … petite fille qui finalement te ressemble beaucoup …

Une fois après avoir sautillé, je me retourne et vois la mère a droite et à gauche d'elle, il y a une sorte d'armée de chats debout.Ils ont une tête de dessin animé. Ils sourient, ont des accessoires comme des capes, des gants, des chapeaux.

Ici, on se croirait dans l’histoire du chat botté, ce petit animal malin qui revêt des bottes pour assurer le triomphe de son maître ... mais le maître ici, c’est toi … cela semble vouloir t’indiquer que même en étant du sexe faible une solution existe pour s’en sortir …
Un chat dans une botte, une féminité déguisée en garçon ...

Bon bah maintenant c'est en vrai que je ne vois plus de mes deux yeux.. ^^'.. C'est éreintant de faire son introspection, mais c'est bon .. merci..

J'essaye de tout assimiler.. Donc donc je reprends depuis le début.

Je ne comprends pas trop l'histoire des petits légumes carrés, tu voudrais dire qu'ils sont les fondations de ma croissance? des petits cubes seraient ils des sortes de briques? Ah oui en fait je comprends finalement. Donc les bases de ma croissances seraient instables et illusoires du point de vue de la sexualité?

Tout le reste est limpide comme de l'eau de roche..

Je fais donc le tri entre la chemise a rendre à mon père, ma vision de la femme qu'est ma mère et qui vient de changer consciemment.. je vois comment j'ai été élevée (en garçon) et cette planche qui bouge à chacun de mes passages.. Cette planche sensée représenter le premier élément que mon père aurait du clouer au sol. Je repense à mon ami/amoureux imaginaire, à l'oedipe. C'est dur de faire le tri dans tout ça, d'organiser. Tout est lié, tout n'est qu'une évidence. Je comprends tout à fait le message. Mais je ne comprends pas pourquoi je persiste à vouloir préserver ce côté masculin. J'y tiens vraiment. Je n'ai pas envie de l'abandonner. Il m'est indispensable je dirais même. En ce moment encore plus qu'à d'autres périodes. Il y a des moments où je me dis: n'importe quoi ce côté masculin c'est bel et bien fini! ça me fait ça quand je suis en couple. Peut-être que mon seul et unique but est de rester en contact avec ce père qui m'a manqué pendant tant d'années et que j'ai idôlatré. Que quand je suis garçon c'est pour lui plaire vu qu'il voulait un garçon. Peut-être que quand je suis en couple je n'ai plus besoin d'être garçon car j'ai trouvé dans les petits amis du moment le père que j'attendais et dont je rêvais. J'en sais rien ça se bouscule beaucoup dans ma tête.

Et puis si c'était ça, j'ai l'impression que ça me fait une belle jambe car je tiens à cette autre partie de moi. Je ne veux pas la tuer. Est-ce le message du chat botté? de ne pas le tuer mais d'en jouer quand j'aurais appris à apprivoiser la petite fille? ...

Coucou,

Oui, pour les petits légumes tu as tout compris ^^

Le carré -> symbolise la base de ce qui est construit et contenu ...
Les légumes -> symbole de ce qui t'a alimenté ... Nourriture que tu t'es toi-même concoctée ... sans oublier que pour bien grandir et devenir adulte, il faut manger des légumes verts ...

Concernant, les deux enfants, comme tu l'as également bien compris, il n'est nullement question de tuer l'un des deux ... ils représentent tes deux pôles ... ils sont donc aussi important l'un que l'autre ...
Le tout étant de parvenir à trouver ta propre identité et ta propre harmonie dans tout cela ^^

Pour l'histoire du chat botté ... le chat, par ruse, demande à l'ogre de se transformer en souris ... l'ogre, un peu trop près de son égo, ne sent pas la ruse du chat et montre sa toute grande puissance en se transformant en une toute petite souris ... que le chat à tôt fait de dévorer ... débarrassant ainsi le royaume de cet ogre oppressant ...
L'ogre s'étant fait avalé, le chat donna ce royaume à son maître ... et le conte se termine sur cette phrase qui rappelle "le jeu du chat et de la souris":
"Le Chat devint grand seigneur et ne courut plus après les souris que pour se divertir" ^^

Pour conclure, je me permettrai seulement de rappeler que tous les psychanalystes sont unanimes sur la symbolique de l'ogre -> il est la figure du père ..... ^^'

Voila ...

Merci beaucoup Tétra.. je vais continuer à cogiter de mon côté Plein de bisous

Inutile de te prendre la tête à trop cogiter ... laisse un peu reposer le temps que tout cela fasse son petit chemin en toi et se décante de lui-même ...

ça réfléchit même quand je veux pas alors ^^... hihi