à la question de iOneska, tu réponds : « pouvoir m'occuper de moi (c'est très égoïste je le conçois).... en fait j'ai arrêter de "rêver au futur"… »
Une charité bien ordonnée, commence par soi même, dit-on, c’est VRAI.
La meilleure façon d’aider les autres, c’est d’aller bien soi-même.
Tes enfants grandissent en se calquant constamment sur l’exemple que tu leur offre au travers de tes actes (et non de tes paroles).
Si tu es heureuse en t’occupant bien de toi, ils s’autoriseront aussi à exister et à être heureux.
Si non, ils se sentent à leurs tours coupables de goûter au bonheur sans toi. Comme si ils dégustaient le meilleur des plus grands gâteaux, sans t’en laisser la moindre miette.
Parfois aussi, derrière son désir d’aider les autres, se cache en fait le souhait d’être, en retour, aidé et/ou pris en charge par eux….
Un sentiment de culpabilité te ligote peut-être.
Malgré toi, fracassée par la mort de ton père dans ton enfance, tu t’es sentie cruellement abandonnée par lui. Dans ce cas, on se sent coupable de ressentir (aussi) un ressentiment, comme si on avait été volontairement abandonné par cette personne.
« mon médecin penses que je devrais aller voir un psy et m'a donné une adresse, mais je ne sais pas si cela va m'aider.... » C’est très bien, ton médecin a raison, vas-y, et sans idée préconçue…