Bonjour Bisous,
Voici ce que j’ai compris :
J’allais voir si j'avais du courrier dans ma boite aux lettres, et cette boite aux lettres s'est transformée en un bébé assit par terre : Ce que tu attends, ce que tu cherches ainsi, c’est un renouveau (à nouveau), c’est recouvrer cette pureté innocente de ton origine.
En fait, tu recherches celle que tu étais avant ces agressions. Mais entre elle et toi, maintenant, il y a ce couteau. Il est ici symbole de viol.
Et le problème, depuis, c’est que ce couteau, tu te l’es approprié : après, dans la rue, je sors un couteau de ma poche
Depuis, les monstres sont en tôle, mais le couteau est dans ta main, ou plus exactement dans ta tête, et c’est toi qui continue à te torturer : je me scarifie et ça saignait beaucoup, et le bébé se recevait plein de sang sur lui.
Tout ce que tu tentes ensuite de faire, y compris la psychothérapie (le lave linge) te laisse dans une grande solitude (j'étais toute seule dans ma maison) Tu restes désemparée avec des souffrances persistantes et un sensation de mort en toi : il était devenu tout blanc et pleurait encore.
Maintenant tu es pommée, tu es entrée dans une phase d’autopunition qui t’angoisse encore davantage : j'étais encore plus paniquée, je ne savais pas à qui il était en plus. Je lui faisais des câlins et il m'a griffée! Il avait des très grands ongles! Et sa tête me faisait peur!
Ce que tu subis est extrêmement pénible. Je sais que déjà sur ce forum plusieurs personnes t’aident de leur mieux.
Je veux quand même te donner deux conseils :
- D’abord, lorsque tu racontes, ne dis pas MES agresseurs (mais LES) afin de ne pas t’approprier (encore) inconsciemment leurs actes dont ils portent seuls la responsabilité.
- Ensuite, pour te décharger de cette culpabilité qui bloque l’exorcisation de ce que désormais tu refoules, il est impératif que tu parles à ta psy.
C’est un processus "magique" si tu veux, mais très efficace, qui permet progressivement d’évacuer ce genre de choses par la parole.
La condition est tout de même que ces paroles s’adressent à des oreilles neutres de professionnel exercé. Je ne porte aucun doute sur les compétences de ta psy. L’important est qu’un climat de confiance s’installe entre elle et toi.
Si des difficultés ou une envie de partir apparaissent, elles cachent probablement un refoulement (bien connu des thérapeutes).
Il faut persévérer ou éventuellement changer de psy si vraiment c’est nécessaire. Il faut continuer pour décharger ce qui ne t’appartient pas mais qui te rempli complètement comme un poison brûlant.
Je viens d’apercevoir un autre rêve de toi, je vais essayer de le comprendre. Je t’embrasse.