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| Vacances ratées | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Vacances ratées Mer 17 Sep - 6:49 | |
| Je me souviens de 2 rêves, le 1er est court et je pense l'avoir compris. Le titre vacances ratées concerne mon 2e rêve, qui est plus long. Dans mon 1er rêve, c'est l'hiver et je fais faire du ski. Je dois effectuer une descente en rappel, et la monitrice me donne des consignes. Elle me dit que si je descends trop vite, je vais avoir une mauvaise réception, alors que si je prends mon temps, j'arriverai sans encombre sur la piste de ski. J'ai l'impression que ce rêve a un rapport avec ma progression pour sortir de mes problèmes, et que ça signifie que je ne dois pas chercher à aller vite. Il me semble que je suis trop impatiente... Voici mon 2e rêve : vacances ratées. Il est assez long. Je suis en vacances avec ma famille dans le Nord de la France, à l'extrême Nord. Je me trouve dans une maison de location, à l'étage dans une chambre. J'ai regardé la météo à la télé, et j'ai constaté qu'il allait faire beau sur toute la France, même dans le Nord, mais pas à l'extrême Nord. Les enfants passent la journée dehors et jouent. Effectivement, la journée se passe sans soleil, ou presque. Le soleil tout timide ne reste pas.Vers 19 heures, je dis à mon mari qu'on pourrait peut-être faire une sortie avec les enfants. Mon mari me dit qu'on pourrait aller visiter un château-musée dans une autre ville. Je fais remarquer à mon mari qu'il se fait tard, et que le musée sera peut-être fermé.Nous partons en voiture et nous arrivons au musée.Il est encore ouvert, mais vu l'heure tardive, on n'a plus le droit de tout visiter. Seuls les objets annoncés par une touche verte pourront être vus, et pas les autres, qui resteront dans le noir.Je dis à mon mari que c'est ridicule d'interdire une visite complète de ce musée. On décide de ne pas y aller. Je dis alors à mon mari qu'on pourrait peut-être aller au restaurant, ou au Macdo, que ça ferait plaisir aux enfants, puis finalement je me ravise en disant que le resto, ça coûte trop cher, et le macdo c'est la malbouffe. Je décide alors d'offrir une glace à mes enfants. Malgré l'heure tardive, il est presque 20 heures, certains magasins sont encore ouverts. Je rentre dans une boulangerie-pâtisserie. Je suis accueillie par la boulangère, une jeune femme très chaleureuse. Je lui demande des glaces, mais elle me répond qu'elle n'en vend plus à cette heure-là à cause des colorants. Je ne comprends pas sa réponse, et je lui demande alors si elle vend des glaces plus tard, en soirée. La boulangère me répond la même chose : "non à cause des colorants".Dans le magasin, il n'y a que des gâteaux appétissants, mais je ne m'y arrête pas et je sors. Plus loin, au bout de la rue, une autre boulangerie est ouverte, mais je pense qu'on me fera la même réponse. Donc je n'y rentre pas. Mon mari et moi, nous décidons de regagner la voiture. A un moment donné, il ne marche plus à côté de moi, il est devant, et je n'aperçois plus mes enfants. Je commence à m'inquiéter.Je me dépêche d'avancer. Devant moi, il y a une digue qui descend vers la mer. Mon mari est en bas de la digue, au bord de l'eau. Je ne vois toujours pas mes enfants, et je commence à paniquer, à penser qu'ils se sont peut-être noyés.Mon mari me fait un signe pour me rassurer. Je vois alors mon fils de 10 ans qui remonte la digue, suivi quelques mètres plus loin par ma fille de 8 ans. Mais je ne vois pas ma fille de 4 ans, et je suis complètement paniquée. S'est-elle noyée ?Mon mari me dit qu'elle est déjà en haut avec mes autres enfants, et je les aperçois tous les 3 en sécurité. Avant de repartir à notre maison, nous nous arrétons près d'un étal de melons. Un homme d'une cinquantaine d'années et bien portant vend des melons. Il a la boule à zéro, car ils s'est rasé le crâne. Les melons qu'il vend sont énormes, bien plus gros que ceux qu'on achète habituellement dans le commerce.L'homme a mis un écriteau à côté des melons où il a écrit : "donnant-donnant".Mon mari décide d'acheter un melon. Il l'achète au prix fort : 21 euros. Je fais remarquer ensuite à mon mari que 21 euros c'est cher pour un melon. Mon mari me montre alors le melon et l'étiquette qui indique son poids : le melon pèse pratiquement 10 kgs. Ce que j'ai compris : pas grand-chose à vrai dire. J'habite dans le Nord, tout au Nord, je n'irai donc jamais passer des vacances dans ma région... à moins que ces vacances dans mon rêve, ce soit mon quotidien ? Il y a un manque de chaleur avec cette absence de soleil, c'est le cas dans mon couple actuellement. Ce musée-château contient donc des objets anciens. A mon avis, cela a un rapport avec mon passé. Les touches vertes c'est ce qui est autorisé, ce que je connais à mon avis. Ce que je n'ai pas le droit de voir, ce sont peut-être les zones d'ombre de mon passé ? J'ai l'impression que cette boulangère chaleureuse me représente, mais je ne comprends pas quel sens sonner à ces colorants. Ce que je constate c'est que je ne m'autorise rien : pas de resto, pas de macdo, pas de gâteaux, pourtant si appétissants. C'est comme si tout plaisir était interdit. Et mon mari suit : "qui se ressemble, s'assemble". Après je m'inquiète pour mes enfants, ce sont mes angoisses qui refont surface, elles ne sont d'ailleurs jamais bien loin. Parfois dans la vie je panique réellement quand je ne trouve plus mes enfants devant la maison. On habite dans un endroit tranquille, où ils peuvent jouer avec leurs copains. Et il m'est déjà arrivé de penser que mes enfants avaient été enlevés par un pervers, d'être complètement paniquée, alors que ça n'avait pas lieu d'être.Je crois que cela a un rapport avec ma peur de l'abandon. Quant à ce melon énorme, je n'ai aucune idée. Idem pour ce "donnant-donnant" et ces glaces avec des colorants. |
| | | bozarchi Chaman
Nombre de messages : 642 Age : 74 Date d'inscription : 14/08/2008
| Sujet: Re: Vacances ratées Mer 17 Sep - 13:52 | |
| Bonjour Hirondelle,
1er rêve : c'est l'hiver (froid dehors et dans le coeur, tout test figé en apparence) et je fais faire du ski. Je dois effectuer une descente (dans l’inconscient) en rappel (les souvenirs), et la monitrice (ton guide intérieur ou tes psys) me donne des consignes. Elle me dit que si je descends trop vite, je vais avoir une mauvaise réception, alors que si je prends mon temps, j'arriverai sans encombre sur la piste de ski.
« J'ai l'impression que ce rêve a un rapport avec ma progression pour sortir de mes problèmes, et que ça signifie que je ne dois pas chercher à aller vite. Il me semble que je suis trop impatiente... » BEAUCOUP TROP !!!
2ème rêve : Tu as bien interprété l’ensemble, pour les petits suppléments que je propose, je fais du mot à mot :
Je suis en vacances avec ma famille dans le Nord de la France, à l'extrême Nord. Je me trouve dans une maison de location, à l'étage dans une chambre. J'ai regardé la météo à la télé, et j'ai constaté qu'il allait faire beau sur toute la France, même dans le Nord, mais pas à l'extrême Nord. Vers 19 heures, je dis à mon mari qu'on pourrait peut-être faire une sortie avec les enfants. Effectivement ce début décrit ton état des lieux. Ce n’est pas folichon, tu as envie de tout améliorer, et tu es disposée à faire le nécessaire, même si tu as l’impression qu’il est tard, et que cela sera difficile. Vous les Nordistes, quand même !!!!
Nous partons en voiture et nous arrivons au musée (la conservation des valeurs : l’héritage familial). Il est encore ouvert, mais vu l'heure tardive, on n'a plus le droit de tout visiter. Seuls les objets annoncés par une touche verte pourront être vus, et pas les autres, qui resteront dans le noir (des blocages, des interdits nous empêchent de voir des schémas inconscients et d’évoluer).
Je dis à mon mari que c'est ridicule d'interdire une visite complète de ce musée. On décide de ne pas y aller. (à interdiction, interdiction et demi; à frustration, frustration et demi…. Je crois que tu connais…?)
Je dis alors à mon mari qu'on pourrait peut-être aller au restaurant, ou au Macdo, que ça ferait plaisir aux enfants, puis finalement je me ravise en disant que le resto, ça coûte trop cher, et le macdo c'est la malbouffe. (On a toujours un bon prétexte pour bloquer une thérapie, c’est une interdiction-culpabilisation inconsciente qui nous empêche d’abandonner les parents)
Je décide alors d'offrir une glace (le froid est un excellent conservateur) à mes enfants. Malgré l'heure tardive, il est presque 20 heures, certains magasins sont ouverts. Je rentre dans une boulangerie-pâtisserie (c’est le quotidien avec ses obligations et ses plaisirs potentiels). Je suis accueillie par la boulangère, une jeune femme très chaleureuse (celle que tu redeviens). Je lui demande des glaces, mais elle me répond qu'elle n'en vend plus à cette heure-là à cause des colorants (les comportements ou apparences artificielles qui ne t’appartiennent pas et que tu lâches progressivement). Je ne comprends pas sa réponse, et je lui demande alors si elle vend des glaces plus tard, en soirée. La boulangère me répond la même chose :"non à cause des colorants". Et oui, tôt ou tard, il faudra abandonner tout ça, pour retrouver ton authenticité. Et cela nécessitera de repasser plusieurs fois au même endroit. Pas autant que Pénélope tout de même, et puis chaque fois on bouge d'un niveau, comme une spirale.
Dans le magasin, il n'y a que des gâteaux appétissants (les plaisirs), mais je ne m'y arrête pas et je sors (autopunition = masochisme lié à l’éducation = si j’abandonne ces valeurs attachées aux parents, ce sont eux que je quitte donc je dois être puni). Plus loin, au bout de la rue, une autre boulangerie est ouverte, mais je pense qu'on me fera la même réponse. (idées préconçues pour se rassurer en ne regardant pas au-delà)
Mon mari et moi, nous décidons de regagner la voiture (conserver les habitudes). A un moment donné, il ne marche plus à côté de moi, il est devant, et je n'aperçois plus mes enfants. Je commence à m'inquiéter.
L’angoisse est omniprésente dans la suite. Angoisse de l’abandon et de la solitude, qui précipite tes pas, mais aussi te bloque : Je me dépêche d'avancer. Devant moi, il y a une digue qui descend vers la mer (l’inconscient). Mon mari est en bas de la digue,(barrage, protection) au bord de l'eau. Je ne vois toujours pas mes enfants, et je commence à paniquer, à penser qu'ils se sont peut-être noyés. Mon mari me fait un signe pour me rassurer. Je vois alors mon fils de 10 ans qui remonte la digue, suivi quelques mètres plus loin par ma fille de 8 ans. Mais je ne vois pas ma fille de 4 ans, et je suis complètement paniquée. S'est-elle noyée ? (Dans la thérapie ?)
Mon mari me dit qu'elle est déjà en haut avec mes autres enfants, et je les aperçois tous les 3 en sécurité. En fait ton mari et tes enfants sont à regarder (aussi) comme des dimensions équivalentes en toi (déjà vu). Toutes ces dimensions doivent évoluer en harmonie. La digue est un barrage « normal », un refoulement inconscient qui te sécurises à ce stade. Les angoisses et les tensions que tu ressens périodiquement sont dues justement à tes craintes de te sentir disloquée, écartelée par un manque de cohésion intérieure. Cette vulnérabilité se répercute dans les actes que tu poses quotidiennement.
Avant de repartir à notre maison, nous nous arrêtons près d'un étal de melons (c’est comme une récompense qui pousse en pleine lumière, sous la chaleur du soleil, et qui sent bon les beaux jours). Un homme d'une cinquantaine d'années et bien portant vend des melons. Il a la boule à zéro, car ils s'est rasé le crâne (il ne cherche plus à séduire, il est vrai, c’est ton psy, ta thérapie). Les melons qu'il vend sont énormes, bien plus gros que ceux qu'on achète habituellement dans le commerce.
L'homme a mis un écriteau à côté des melons où il a écrit : "donnant-donnant" (pas de cadeau, tu récoltes ce que tu sèmes, ou qu’on a semé pour toi).
Mon mari décide d'acheter un melon. Il l'achète au prix fort : 21 euros. Je fais remarquer ensuite à mon mari que 21 euros c'est cher pour un melon. Mon mari me montre alors le melon et l'étiquette qui indique son poids : le melon pèse pratiquement 10 kg. Le mari est présent pour indiquer qu’il faut 2 individus complémentaires pour faire 1 couple, et non 2 clones. Comprendre 10 comme 10/10. C’est pareil dans l’individu : il faut L’Animus et l’Anima (déjà vu)
Tout va bien Hirondelle, tes étiquettes sont en règle, tu peux (les) décoller…. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vacances ratées Mer 17 Sep - 16:36 | |
| Encore une fois Bozarchi, je trouve ton interprétation très juste. Malgré tout il y a 2 ou 3 points à éclaircir, que je n'ai pas compris.
Pour mon 1er rêve, je n'avais même pas pensé que cette descente en rappel concernant mes souvenirs, et pourtant c'est tellement évident. Mais mes souvenirs sont bien enfouis dans l'inconscient. Je ne demande qu'à les faire remonter, notamment par le biais de mes rêves, mais quand mes rêves parlent de mon passé, c'est toujours à partir de 10-12 ans.
Je suis trop impatiente, et il va bien falloir que je me rende à l'évidence : il me faudra du temps pour aller bien, et vouloir aller trop vite ne sert à rien, à part générer encore plus d'angoisses, puisque forcément ça ne va pas assez vite pour moi !
Pour mon 2e rêve, oui ma situation conjugale n'est pas folichonne, ça pourrait être bien pire, mais aussi bien mieux. Mais j'aime toujours mon mari, ce qui me donne envie d'améliorer les choses. Je dois bien me rendre à l'évidence : mon mari n'a pas changé, mais moi oui (même si ce changement est encore minime), et il a du mal à accepter mon évolution, il se contenterait bien d'un statu-quo, car l'inconnu lui fait peur, et aussi parce qu'il a peur qu'en changeant je le "domine". Je suis convaincue que s'il a peur du changement, c'est à cause de son éducation : sa mère l'a surprotégé, et il a craint mon évolution, sans compter que lui de son côté, n'a pas envie de changer.
On ne peut pas obliger les autres à changer, donc mon souhait principal, c'est que mon mari ne freine plus mon désir de changement, car son attitude renforce mes appréhensions. Peut-être que par ricochet, il évoluera aussi, mais peut-être pas, j'en suis bien consciente.
Des blocages, je crois que j'en ai encore pas mal, notamment par rapport au lâcher prise. Je crois que c'est mon principal obstacle, car je veux toujours tout contrôler.
Je dis à mon mari que c'est ridicule d'interdire une visite complète de ce musée. On décide de ne pas y aller. (à interdiction, interdiction et demi; à frustration, frustration et demi…. Je crois que tu connais…?) Je n'ai pas compris ce que tu voulais dire Bozarchi Quand tu parles ensuite de thérapie bloquée " On a toujours un bon prétexte pour bloquer une thérapie, c’est une interdiction-culpabilisation inconsciente qui nous empêche d’abandonner les parents" est-ce que tu fais allusion à ma thérapie analytique que je souhaite arrêter, car je ne supporte plus mon psy ? Car après tout, je ne l'ai commencée qu'il y a un peu plus d'un an, il est normal qu'elle ne soit pas terminée. En plus j'ai toujours envie de fouiller mon passé, et j'envoie balader mon psy. C'est un peu contradictoire... Mais il m'insupporte vraiment, il est trop bavard, et je n'ose pas le lui dire. Je crois effectivement que je suis maso. Il m'arrive souvent de me dire que je ne mérite pas de m'en sortir, que je mérite de souffrir. Je suis souvent en colère contre moi, parfois j'ai envie de me frapper quand je pense que je suis nulle. Je sais bien que c'est lié à mon éducation : quand mes parents me laissaient pleurer la nuit, j'ai du penser que j'étais condamnée à souffrir, puisque mes parents ne venaient pas me consoler. Et ensuite quand mes parents se fâchaient sur moi, ils m'ont fait croire que c'était de ma faute, si je ne réussissais pas à faire ce qu'ils me demandaient. Ma mère a toujours su me culpabiliser quand j'étais enfant, et ça continue quand elle me fait du chantage affectif. C'est vrai , j'ai peur que mes parents me rejettent, suite à, mon évolution. Je crains leur réaction. Mais j'ai décidé que j'allais enfin prendre ma place dans ma famille, et ce désir est bien plus fort que mes craintes. Si la glace est un excellent conservateur, j'en déduis que c'est une allusion à l'éducation que je donne à mes enfants, aux schémas que je reproduis : "telle mère-telle fille" (et ça ne me met pas en colère). Cette peur de l'abandon et de la solitude me poursuit, et ça me perturbe dans ma relation avec les autres. Je suis convaicue que ça partira quand je lâcherai prise, quand j'accepterai de laisser mes émotions prendre le dessus, au lieu de tout enfouir. J'ai toujours cette peur d'avoir très mal, si je me laisse aller, et mes résistances, elles sont encore là, même si je les sens moins fortes qu'avant. Donc ma fille de 4 ans me représente si je comprends bien. Se noyer dans la thérapie ou mes thérapies, c'est se sentir paumé, ne plus savoir se situer, et avoir envie de tout larguer. C'est tellement plus commode quand ça ne va pas, d'envoyer tout balader. Sur le coup, ça soulage, dans la durée, c'est moins certain... Pour ce donnant-donnant, maintenant tout s'éclaire grâce à tes explications. Oui, je me sens très vulnérable en ce moment, et oui ça se répercute au quotidien, quand par exemple je suis moins patiente avec mes enfants. Merci Bozarchi |
| | | bozarchi Chaman
Nombre de messages : 642 Age : 74 Date d'inscription : 14/08/2008
| Sujet: Re: Vacances ratées Jeu 18 Sep - 10:18 | |
| Ta question : Je dis à mon mari que c'est ridicule d'interdire une visite complète de ce musée. On décide de ne pas y aller. (à interdiction, interdiction et demi; à frustration, frustration et demi…. Je crois que tu connais…?) Je n'ai pas compris ce que tu voulais dire Bozarchi
Ma réponse : Il faut sortir de l’image du rêve, pour obtenir une vision plus générale. Alors tu constateras que par rapport aux injonctions de l’éducation de tes parents (qui s’imposent à toi), tu adoptes une attitude masochiste en doublant la dose des interdits (notamment) que tu t’infliges. Exemple ici : tu pouvais voir une partie du musée, du coup tu en rajoutes et t’interdis tout. S’il n’y a plus d’autres possibilités, le masochisme reste la voie d’accès au plaisir. C’est dans le rêve une mise en garde de cette forme exponentielle d’un réflexe conditionnel (je ne parle pas de notre Conditionelle) dont tu peux comprendre l’installation au travers de l’exemple du chien de Pavlov. (suivre les crottes sur les pavés de Google).
Ta question : Quand tu parles ensuite de thérapie bloquée " On a toujours un bon prétexte pour bloquer une thérapie, c’est une interdiction-culpabilisation inconsciente qui nous empêche d’abandonner les parents" est-ce que tu fais allusion à ma thérapie analytique que je souhaite arrêter, car je ne supporte plus mon psy ?
Ma réponse : Oui et Non. Oui parce qu’une thérapie fait du bien en profondeur et donc le masochisme évoqué ci-dessus menacera de l’interrompre (comme il menacera de te priver de tout ce qui te ferait réellement du bien). Non parce que je ne juge absolument pas tes choix de psychothérapies comme je te l’ai écrit par MP. Lorsque je t’ai donné mon avis, c’était en réponse à ta question. De plus, je trouve ton choix actuel pertinent dans la mesure où il peut déjà débroussailler le terrain pour le rendre viable en procurant des bénéfices rapides. C’est très bien pour toi qui es tellement pressée. Cela ne t’empêchera pas, après cette ébauche préliminaire, de travailler ultérieurement plus en profondeur si tu le souhaites (ensuite, on compte plutôt en dizaine(s) d’années… !!!).
Ta question : Si la glace est un excellent conservateur, j'en déduis que c'est une allusion à l'éducation que je donne à mes enfants, aux schémas que je reproduis : "telle mère-telle fille" (et ça ne me met pas en colère).
Ma réponse : Effectivement, car la marchande de glace c’est toi aussi : elle a acquit et bien conservé ce qu’elle restitue ensuite.
Pour la colère................... en attendant, je t'embrasse. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vacances ratées Jeu 18 Sep - 11:39 | |
| Je te remercie Bozarchi pour le complément d'informations. Je ne pensais pas que j'avais un tel côté maso, j'en prends vraiment conscience depuis très peu de temps, grâce à mes rêves. Il faut dire que pour mes parents, le plaisir passait après les objectifs à atteindre. Mes parents ont d'ailleurs du mal à se faire plaisir.
Dans la réalité, je pense que si je voulais visiter un musée, dont une partie est fermée, ma 1ère réaction serait la même que dans mon rêve : "si on ne peut pas tout voir, ça ne vaut pas le coup". Je vois toujours le négatif, avant de voir le positif, car je suis souvent pessimiste.
Et quand je voulais annuler mes séances de kiné pour mon cou, sous prétexte que c'était une perte de temps, c'était du masochisme. La perte de temps, c'était une fausse raison, une raison bidon, parce que je ne voulais pas en fait me faire du bien. Je me disais aussi que je n'avais pas assez mal, que le kiné allait penser que je venais pour rien... encore du masochisme. Et je me disais que je pouvais souffrir en silence, et que je ne méritais pas qu'un kiné me consacre du temps, même s'il est payé pour cela. Bref, j'ai du travail pour changer ma manière de voir les choses. Mais j'en prends conscience, c'est un bon début.
Et bien entendu, mon kiné ne m'a pas fait des reproches comme je le craignais, il m'a dit que tout mon rachis était tendu, et finalement j'apprécie qu'on s'occupe un peu de moi, même si je ne suis soulagée que sur le moment. |
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