Code pour désinstaller un logiciel: 24 /12

Tout se passe à mon travail. Je suis dans mon bureau où je catalogue mes livres avec d'autres collègues. Tous les bureaux sont alignés dans mon rêve. Mon bureau est le denier à gauche. Notre informaticienne nous demande de désinstaller 2 logiciels, car elle va mettre une nouvelle version. Mes collègues s'exécutent, mais pas moi : je pense que je peux continuer à travailler sur l'ancienne version, que ça continuera à fonctionner et que c'est donc sans importance. Mais je me rends compte que mes collègues vont voir que je n'ai pas désinstallé les 2 logiciels et que je peux encore me connecter.

J'ignore si cela a de l'importance, donc je le note au cas où. Le 1er logiciel à désinstaller c'est un catalogue national qui recense toutes les bibliothèques universitaires de France. Je récupère des notices de livres faites par d'autres bibliothèques universitaires, les corrige en cas d'erreurs et je les complète. Je travaille donc en réseau comme toutes les bibliothèques universitaires de France. Lorsque j'apporte une corection à une notice, toutes les autres bibliothèques récupèrent la notice corrigée. (donc faut pas faire n'importe quoi !).

Le 2e, c'est le catalogue de ma bibliothèque. Lorsque j'ai travaillé dans ce catalogue national (le 1er logiciel), mes notices de livres sont transférées ensuite dans le catalogue de la bibliothèque où je travaille. Mes notices sont donc en théorie parfaites, conformes aux informations que j'ai voulu y mettre (dans la réalité il peut subsister parfois quelques erreurs, car nul n'est parfait). Elles peuvent être lues par tous les usagers de la bibliothèque qui viennent effectuer des recherches dans le catalogue. Moi-même j'utilise une version professionnelle de ce catalogue, pour corriger éventuellement des erreurs, faire des rajouts...

Dans mon rêve, je me dis que mes collègues vont s'apercevoir que je me connecte encore sur les anciennes versions. Cela me contrarie, et je décide alors de les supprimer, ce que je suis sensée avoir déjà fait. J'arrive à supprimer le 1er logiciel (il me semble que c'est le catalogue national, mais je ne suis plus sûre). Je le supprime en faisant un clic droit avec ma souris. J'essaie de faire la même chose avec le 2e logiciel, mais en vain. Rien ne fonctionne.

L'informaticienne m'appelle ainsi que mes collègues, pour nous donner quelques informations concernant les nouvelles versions qu'elle va installer. J'arrive avec des feuilles pour prendre des notes, près d'un comptoir blanc. Nous sommes tous debout d'un côté du comptoir et l'informaticienne de l'autre côté.
Je suis toujours contrariée par ce logiciel que je n'ai pas réussi à désinstaller. Je trouve alors un prétexte pour retourner travailler sur mon ordinateur, et je dis à l'informaticienne que j'ai un coup de fil urgent à passer. Je lui demande l'autorisation de m'absenter. Elle hésite, puis me dit qu'elle a aussi un coup de téléphone à passer. Elle nous accorde à tous 5 minutes de pause.

Je retourne travailler sur mon ordinateur. Je n'arrive toujours pas à supprimer ce logiciel. J'aperçois un collègue masculin et lui demande de venir m'aider : il est jeune, a les cheveux longs, un air désinvolte (mais il n'a pas l'apparence négligée de l'élagueur ou du clochard). Ce collègue hésite à me venir en aide, puis accepte. Il prend un chariot avec lui. Sur ce chariot, il a accroché une blouse blanche, la sienne.
Il n'a pas le temps de m'aider car l'informaticienne nous rappelle tous à l'ordre : la pause est terminée. Mon collègue me dit alors de retenir ces mots pour désinstaller le logiciel : minuit-midi. Je ne comprends pas ce qu'il veut me dire et lui demande des explications. Il me répond : 24 / 12, c'est la même chose. (il est possible que l'ordre soit inversé et que ce soit midi-minuit et ensuite 12 /24, j'avoue avoir un doute sur l'ordre, mais je suis certaine des mots et chiffres utilisés).

Mes pistes vont être maigres : Mon travail sert de support à mon rêve comme c'est souvent le cas.
Je suppose que les nouvelles versions des logiciels sont mieux que les précédentes, que des améliorations ont été aportées. Cela doit concerner les évolutions que je souhaite voir dans ma vie.

Mais je suis tentée de ne pas accepter ces évolutions, de me contenter de ce qui est acquis, donc de ne pas aller de l'avant, en gardant les anciennes versions. C'est sans doute liée à mes interrogations, mes peurs, qui me freinent dans ma progression. Et c'est essentiellement liée à mon éducation.

Je ne sais pas si le choix des logiciels a de l'importance, mais comme c'était bien montré dans mon rêve, j'ai mis quelques explications, pas forcément très claires, c'est difficile d'expliquer simplement les choses. Mais je peux ajouter des compléments d'informations si nécessaire.

Est-ce que l'informaticienne réprésente quelqu'un en particulier ? Je n'en ai aucune idée. Elle a mon âge, et c'est une personne que j'apprécie. Elle est bien dans sa peau. Ce comptoir m'intrigue aussi : c'est étrange de faire une réunion debout.

Je me demande si le collègue à qui je demande de l'aide ne représente pas mon animus comme le clochard.Et cette blouse blanche me fait penser à la blouse d'un médecin. Ce collègue est donc peut-être mon médecin intérieur.

minuit-midi ou 24-12, pour moi c'est une énigme. Je me suis creusée la tête pour comprendre, mais je n'ai pas la solution

Bozarchi, en relisant mon rêve, il me vient une idée à laquelle je n'avais pas pensé, donc autant que je la mette par écrit. Je pense que ces 2 catalogues (le catalogue national, et celui de la bibliothèque) ont une grande importance dans mon rêve.

Je pense que ce catalogue national a un rapport avec ma famille. Quand on travaille en réseau, on dépend des autres, comme moi vis-à-vis de ma famille au sens large (mes parents, mon mari). Je n'ai aucune difficulté à supprimer ce logiciel, car je souhaite prendre mon indépendance vis-à-vis de ma famille, pour être libre. Je peux même dire que le travail est commencé. 'Faut pas faire n'importe quoi" quand on est soumis à la pression des autres, sauf si on choisit de prendre ses distances...

Le catalogue de la bibliothèque n'est pas un catalogue en réseau. Il ne concerne que mon travail, donc moi. Ce sont mes motices qui y sont transférées, donc le fruit de mon travail psychologique pour me découvrir. Et là ça coince encore ! Si ça coince, c'est bien entendu à cause de mon éducation, de mes peurs par rapport au lâcher prise....

Je pense en effet qu'oser être Moi dans ma famille, est plus facile que de laisser remonter mes émotions, laisser venir les choses.

Pourquoi ai-je pensé à ces nouvelles idées ? En raison de ta phrase Bozarchi, écrite en MP (à propos de mon dégroupage téléphone-internet) :
je vais me dégrouper" c'est ce que tu peux faire de mieux......avant de te regrouper !!!

Mes idées sont peut-être à côté de la plaque, mais j'avais envie de les partager. Quant à ce minuit-midi ou 24-12, là je déclare forfait

Voici mes propositions pour corriger les pistes de l’hirondelle:

Mon travail sert de support à mon rêve comme c'est souvent le cas. Oui parce que, comme c’est le cas ici, il représente ton travail psychique en cours.

Je suppose que les nouvelles versions des logiciels sont mieux que les précédentes, que des améliorations ont été apportées. Cela doit concerner les évolutions que je souhaite voir dans ma vie. Oui, sauf que ces nouveaux logiciels représentent les schémas de fonctionnement qui doivent remplacer les anciens.
L’amélioration de ta vie sera la conséquence de cette évolution.

Mais je suis tentée de ne pas accepter ces évolutions, de me contenter de ce qui est acquis, donc de ne pas aller de l'avant, en gardant les anciennes versions. C'est sans doute lié à mes interrogations, mes peurs, qui me freinent dans ma progression. Et c'est essentiellement lié à mon éducation. OK

Je ne sais pas si le choix des logiciels a de l'importance, mais comme c'était bien montré dans mon rêve, j'ai mis quelques explications, pas forcément très claires, c'est difficile d'expliquer simplement les choses. Mais je peux ajouter des compléments d'informations si nécessaire. C’est bien, c’est suffisant, un Calva et l’addition, merci :faim: .

Est-ce que l'informaticienne représente quelqu'un en particulier ? Je n'en ai aucune idée. Elle a mon âge, et c'est une personne que j'apprécie. Elle est bien dans sa peau. Ce comptoir m'intrigue aussi : c'est étrange de faire une réunion debout. L’informaticienne est ton implication, ta participation nécessaire à la mise en œuvre de ces modifications.
Si tout le monde est debout, ce n'est pas pour Danette, c'est pour représenter un processus actif et non passif.
Le comptoir montre qu’un de tes freins + ou - inconscients est le calcul de rentabilité entre les pertes redoutées et les gains espérés. Il est blanc comme une opération blanche que tu crains parfois de mener pour rien…mais il est blanc aussi comme une robe de mariée pour indiquer l’alliance en toi nécessaire vers l’unification intérieure originelle.

Je me demande si le collègue à qui je demande de l'aide ne représente pas mon Animus comme le clochard. Et cette blouse blanche me fait penser à la blouse d'un médecin. Ce collègue est donc peut-être mon médecin intérieur. Précisions : le clochard était ton « ombre » (ta face cachée inavouable et pourtant si précieuse). L’ Animus est l’énergie créatrice.
Ce collègue en blouse blanche est ton médecin ou réparateur ou technicien intérieur…choisi bien celui que tu préfères, parce qu’il est là pour très longtemps !!!

Je pense que ce catalogue national a un rapport avec ma famille. Quand on travaille en réseau, on dépend des autres, comme moi vis-à-vis de ma famille au sens large (mes parents, mon mari). Je n'ai aucune difficulté à supprimer ce logiciel, car je souhaite prendre mon indépendance….Il concerne un fonctionnement en réseau à l’image de ton mode relationnel en effet, mais dans un paysage plus vaste encore qui englobe plus que ta famille.
C’est la partie visible, celle qui peut être simulée par des comportements empruntés, et que tu te sens obligée de modifier de peur d’être repérée par les collègues.... C’est la peur du regard des autres, l’adaptation névrotique qui oblige à rentrer dans le moule, au carré , sans que rien ne dépasse.

Le catalogue de la bibliothèque n'est pas un catalogue en réseau. Il ne concerne que mon travail, donc moi...., donc le fruit de mon travail psychologique pour me découvrir. Et là ça coince encore ! Si ça coince, c'est bien entendu à cause de mon éducation, de mes peurs par rapport au lâcher prise....Effectivement, il s’agit bien ici de ce « travail sur toi ». C’est la partie invisible, la plus importante de l’iceberg.

« minuit-midi » ou « 24-12 », pour moi c'est une énigme. Je me suis creusée la tête pour comprendre, mais je n'ai pas la solution. Et si, tu as la solution, tu es même la seule à l’avoir ! Cela veut dire jour & nuit, yin & yang, Animus & Anima, Pile & Face, flux & reflux, ……
bref, tout ce qui procède du « moitié – moitié » et reste indissociable (comme tes 2 logiciels).
Une amputation est le risque d’un grave déséquilibre, comme ta vie sans son clochard.

Merci Beaucoup Bozarchi pour ton interprétation. Je reviens sur ce qui me semble le plus important.

Dans ma vie, je ne veux pas seulement des améliorations, mais des comportements différents, qui remplaceront ceux qui sont inadaptés en raison de mon éducation. Il ne s'agit donc pas de changements minimes, mais bel et bien d'un bouleversement radical, en tout cas c'est mon souhait... et ça va prendre du temps (je commence à me montrer moins impatiente, je suis obligée de me rendre à l'évidence). Si je me montre trop pressée, je sais que je vais me mettre la pression,ce que je fais depuis que je suis enfant, pour être "parfaite", et ce comportement doit disparaître, parce qu'il ne m'apporte rien de bon.

D'accord pour l'informaticienne. Oui je m'implique, c'est moi qui fait l'essentiel du travail, et effectivement, c'est un processus actif. Dans ma tête, ça travaille pas mal. Même en catalogant mes livres au travail , j'arrive à réfléchir à mon évolution, et je suis toujours efficace dans ce que j'entreprends. Mais je gagnerais aussi parfois à faire le vide dans ma tête, à laisser venir les choses. Réfléchir, c'est bien, mais si le mental prend le pas sur mes émotions (ce qui est encore le cas), je sais très bien que je vais stagner ou craquer un bon coup.

Le comptoir montre qu’un de tes freins + ou - inconscients est le calcul de rentabilité entre les pertes redoutées et les gains espérés

Ce que je crains de perdre, c'est l'amour de mes parents, s'ils n'acceptent pas mon évolution. Même si mes parents ont été "défaillants" quand j'étais enfant et le sont encore, je sais qu'ils m'aiment. Au fond, je crains l'abandon, pas la peine de tourner autour du pot. Et c'est pareil vis-à-vis de mon mari. Alors effectivement, parfois, je me dis qu'en évoluant j'ai peut-être plus à perdre qu'à y gagner. Aujourd'hui, je sais ce que je risque de perdre (même si cela ne se produira peut-être pas), et il m'est difficile de me projeter dans le futur et d'imaginer ce que je serai demain. C'est d'ailleurs impossible. Et on en revient encore à ce que tu m'as déjà dit Bozarchi : il est inutile de se projeter dans le futur, puisque c'est l'inconnu. Je sais d'où je pars, c'est la seule certitude. Chaque fois que je me pose des questions sur ce que je vais peut-être perdre, cela rajoute des angoisses supplémentaires inutiles.

Ma difficulté majeure, c'est que je voudrais tout maîtriser, alors que c'est impossible. Mais je m'en rends parfaitement compte. Donc je peux toujours rectifier le tir.

Médecin intérieur cela me convient parfaitement.

Je n'y avais pas songé Bozarchi, mais c'est vrai que mes comportements inadaptés c'est tous mes jours au quotidien, et pas seulement avec ma famille. Ma peur du regard des autres est toujours bien présente, et ne me permet pas encore d'être MOI, à de rares exceptions près. Ces derniers temps, il m'arrive de ne plus me soucier du regard des autres,dans certaines circonstances, mais c'est encore bien rare.

J'aurais encore des choses à ajouter, mais ce soir je déclare forfait : j'ai une méga allergie (et non un rhume), un oeil rouge, gonflé qui démange et des éternuements incessants. Demain, ça craint pour le travail si je suis dans cet état . Là, ma peur du regard des autres va prendre le dessus.

Je n'ai pas le courage de me relire, je serai mieux allongée avec des compresses d'au froide sur mon oeil.

Bozarchi, merci beaucoup