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| Prise de sang | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Prise de sang Mer 1 Oct - 6:02 | |
| Voici un rêve en 2 parties : la 1ère partie me semble assez simple à comprendre, si ce n'est 2 ou 3 détails, en, revanche la 2e partie est énigmatique.
L'action se déroule chez mes parents, mais pas dans leur maison. Je suis dehors, dans une rue qui se situe à l'arrière de leur jardin. Cette rue ne porte pas de nom particulier, mais a été baptisée (dans la réalité) par les habitants du quartier : rue des garages, car il y a des garages alignés sur toute la longueur de la rue.
Je ne marche pas dans la rue, je suis à l'arrêt en plein milieu de la rue, et j'attends mon mari. Je viens de faire une prise de sang pour vérifier ma glycémie et mon mari est allé cherché les résultats. Il arrive avec plusieurs feuilles, les résultats. IL est écrit que je ne n'ai rien de grave pour commencer. Ensuite, il y a des conseils pour ne pas avoir mal, au moment de la piqûre dans le ventre. Je dis à mon mari que je n'ai pas besoin de conseils pour cela, car je ne crains pas les prises de sang, ça ne fait pas mal. Et à la fin, je peux lire d'autres conseils pour rester "zen", pour ne pas dramatiser les choses, en cas de maladie.
Puis je décide de rentrer chez moi. Cette fois je suis seule, mon mari ne m'accompagne pas. Ma maison est différente de celle que je possède dans la réalité, car c'est un plain-pied dans mon rêve. Et elle se situe dans un quartier qui ressemble à celui de mes parents. Je fais attention, je regarde autour de moi, car en général, un chat vient toujours se frotter à moi, et veut rentrer dans la maison. Cette fois, le chat n'est pas là. Au bout de la rue, il y a un chat noir, mais il est loin.
Je rentre dans ma maison, puis je ferme toutes les portes à clé et fenêtres. Je vois mes enfants allongés sur un canapé, comme morts. Je m'approche d'eux, et je suis soulagée car ils ne sont qu'endormis, pour un petit somme.
Je vais dans ma cuisine. La porte de la cuisine qui donne sur l'extérieur n'a pas de clé, mais elle est bien fermée. Et je suppose qu'on ne peut pas l'ouvrir de l'extérieur. J'aperçois par la fenêtre, ma voiture garée sur un parking : le coffre est resté grand ouvert. Je décide de fermer tous les rideaux dans la maison.
Je prépare ensuite le repas, un repas frugal avec du riz. Il n'y a pas de fruits. Mes enfants viennent manger, mon mari est toujours absent. Ma fille qui a 4 ans, me demande si elle peut avoir un 2e dessert : une compote de pommes. Je lui réponds que c'est possible, mais que si toutes les compotes sont mangées trop vite, tant-pis : je n'en rachète pas avant la fin de la semaine.
Mes pistes. Je suppose que si tout se passe dans cette rue des garages, ce n'est pas un hasard, mais j'en ignore la raison. Je pense que cette prise de sang correspond à mes recherches, au travail psychologique que j'entreprends, et que c'est en rapport avec ma famille (le sang renvoie aux liens du sang, à mes racines). D'ailleurs cela se passe dans la quartier de mes parents et mon mari est présent, ce qui va dans ce sens-là.
Je n'ai rien de grave, donc je ne suis pas "foutue", j'ai un avenir au moins sur la terre (après c'est l'inconnu comme pour nous tous). Ces conseils pour rester zen, c'est parfaitement indiqué dans ma situation. J'ai trop tendance à dramatiser les choses, à voir tout en noir.
Je ne comprends pas pas la 2e partie de mon rêve. Cette maison représente peut-être ma maison intérieure, en tout cas un refuge provisoire. Mais pourquoi vouloir se barricader avec mes enfants, et sans mon mari ? |
| | | bozarchi Chaman
Nombre de messages : 642 Age : 74 Date d'inscription : 14/08/2008
| Sujet: Re: Prise de sang Ven 3 Oct - 8:54 | |
| Bonjour Hirondelle, La première partie concerne ce qui, en toi, fonctionnait jusqu’ici selon le modèle de tes parents. Parler de « mise au placard » ou de « voie de garage » porte la même signification que cette rue bordée de garages dans la quelle tu es immobile en attendant les résultats de la prise de sang. Ce diagnostic révèlera tes formes et degrés d’intoxication par l’éducation . La piqûre dans le ventre dont tu parles avec ton mari fait allusion à la pénétration pendant l’acte sexuel. La deuxième partie est relative au travail d’introspection qui t’isole parfois dans ta relation conjugale comme en témoignent tes récents rêves et commentaires… Le quartier (ton « contexte » intérieur) ressemble encore (forcément) à celui de tes parents qui l’ont inspiré. Le chat est l’image de la vie sexuelle, le nouveau est noir comme un deuil, et maintenu à distance au bout de la rue. La fermeture de ta maison représente ta volonté de te protéger liée à la crainte injustifiée de perdre quelque chose de précieux en conséquence, dans ta relation à tes enfants…(en évoluant tu permettras à tes enfants de faire de même, et ils t’aimeront d’autant mieux.) La cuisine est la cogitation , un lieu où on prépare notre nourriture (psychique) depuis les ingrédients. Pour l’instant elle est verrouillée, sans solution ( clef), tu ne veux plus rien importer en provenance du jardin de tes parents.Tu préfères t’isoler pour te protéger dans l’attente de décharger tout ce que tu trimbales (dans le coffre de ta voiture) et fermer tes rideaux pour éviter de le voir. Le repas que tu prépares est à base du riz qui pousse sur l’eau de l’inconscient. :concocte: Il n’y a pas de fruits parce qu’il est encore trop tôt pour récolter ceux de ta psychothérapie. Ton mari est absent pour les raisons invoquées au début de ce rêve. La compote de pommes rappelle le fruit interdit au paradis, et donc la privation, la retenue qui induit la frustration (voir et revoir le gentil, et l’alcoolique…. ) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Prise de sang Ven 3 Oct - 13:15 | |
| Merci Bozarchi, Je n'avais même pas pensé à l'association rue des grarages et voie de garage, et pourtant cela aurait du me sauter aux yeux, et ce d'autant plus que c'est une expression que j'utilise assez souvent. Pour la piqûre, je n'avais pas pensé non plus au rapport avec ma sexualité. Je comprends maintenant pourquoi mon mari n'est pas présent dans la 2e partie de mon rêve. Je me sens assez seule en effet dans mon travail d'introspection. D'un côté, je me dis que c'est normal, car c'est un travail personnel, mais d'un autre côté, j'aimerais avoir le soutien de mon mari, me sentir encouragée, alors que c'est l'inverse qui se produit : mon mari craint mon évolution, et aurait plutôt tendance à me freiner dans ma progression. Et ça m'ennuie et cela m'attriste aussi. Ma sexualité est au point mort, à l'image de ce chat tenu à distance. C'est vrai que je veux me protéger. Je ne sais pas Bozarchi si cela a un rapport avec mes enfants, si c'est le cas, c'est inconscient. Je crois que si je veux me protéger c'est parce que j'ai peur de l'inconnu avant tout. J'ai du mal d'ailleurs à identifier mes peurs, car j'ai peur de m'y attarder. C'est comme si allait être l'explosion. Oui, je veux me protéger vis-à-vis de mes parents, en gardant suffisamment de distances. Je me sens fragile, donc je pense qu'il est nécessaire que je me protège vis-à-vis de mes parents. Sinon, ils risquent de me déstabiliser, et de freiner ma progression. C'est pratique, je n'ai plus de téléphone, et ça risque de durer. Donc ma mère ne m'appelle plus, pour me donner des "consignes" et des conseils. Il lui reste le portable pour laisser un message si nécessaire (il est coupé). Et effectivement, il est trop tôt pour que je puisse voir les fruits de ma psychothérapie. J'accepte maintenant l'idée qu'il me faut du temps, qu'il ne sert à rien d'être pressé. J'ignore pourquoi, mais cette semaine, il y a vraiment une prise de conscience de ce côté-là : je n'ai pas envie de me mettre une pression supplémentaire, en voulant des résultats rapides. Je sais que ça aboutira à l'effet inverse que celui que je recherche, si je veux aller vite : j'aurais des angoisses suplémentaires. Je me disais encore récemment qu'une thérapie comportementale, c'était une thérapie rapide. Mais je me rends bien compte que rapide, cela peut signifier 1 an, mais aussi 3 ans. D'ailleurs quand j'aurais terminé cette thérapie, peut-être que je continuerai mon travail dans une analyse. Faire une analyse, cela ne me fait plus autant peur qu'avant, en tout cas, c'est envisageable plus tard. Cela n'est plus exclu. Comme quoi, il ne faut jamais dire : JAMAIS. Et les silences en thérapie ne sont plus insurmontables, je les apprécie, même avec mon psy tcc, qui se tait parfois, quand il sent que j'ai besoin de silence. Je me demande parfois si ma tcc est vraiment une tcc : j'ai l'impression que c'est un mix entre thérapie comportemenatle et thérapie analytique. L'essentiel, c'est que ça me convienne, ce qui est le cas. |
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