Contrôle de maths, guerrier et rollers

Bonjour!

Voilà j'étais à mon ancien immeuble où j'habitais avant avec des jeunes dont une copine de primaire. On était près de l'appart où habitait une autre copine à moi(c'était ma principale copine quand j'habitais là bas). On va vers la sortie de l'immeuble et moi j'étais en rollers(je n'étais pas très doué je longeais un peu le mur) donc j'ai pris l'accès handicapé avec une fille(copine de collège) qui fesait des rollers elle aussi mais mieux. Donc arrivé au bout de l'accès, elle avait froid ou autre et me demande mon écharpe bleue. Je lui prête le temps de prendre ma voiture(celle de ma mère= en réalité je l'emprunte aussi). Tous les jeunes s'en allaient avec leur voiture certains à plusieurs dedans. Moi ma voiture était garé là où habite ma meilleur amie d'époque et où on était dans le rêve. Les autres avaient leur voitures sur le grand parking de la gare.
J'étais encore à l'immeuble quand j'ai su que j'avais un contrôle de maths le lendemain. Certaines filles(dont une qui était avec moi en diététique en réalité et la copine de primaire du début) avaient déjà fait le contrôle. C'était sur l'arithmétique avec les n....Je me suis dit qu'il fallait que je révise car ces chapitres étaient anciens. Donc le soir il fallait que je révise ça, faire du sport je crois et autre chose bref très chargé.Mais après repos. J'avais une autre amie à moi à coté. J'avais peur pour le controle de maths car je pensais que j'allais le rater bref pas très sur de moi, de ma tête surtout qu'elle veuille bien marcher. Puis c'était à mon tour pour le controle. Des jeunes étaient assis sur des tribunes. Je crois que mon portable sonnait souvent(à un moment j'étais dans ces tribunes et j'avais mon pc portable noir sur mes genoux un peu anciens comme pc). Puis quelqu'un avait je crois comme un fil lumineux rose et vert.
Ensuite j'avais devant moi des jeux de pc de guerre et je cherchais dedans (les filles qui ont passé le controle en avait prit pour s'aider surment).
Je crois qu'à la fin j'étais sur une sorte de montagne dessertique avec moi en soldat miniature type gugusse et je tirais pour viser le ennemis et je décollais du sol.

Voilà pour mon rêve
Merci!

Bonjour Sof,

Les rollers font penser à l’expression « comme sur des roulettes ». Donc, même si tu n’es pas encore bien stable pour tes premiers pas, ça va vraiment t’arranger de sortir de la situation ancienne.
Cette situation obsolète que tu dois quitter pour évoluer, est représentée par l’immeuble où tu habitais.

La copine qui a froid est en toi cette part que tu dois oser quitter pour évoluer. L’écharpe est la compensation au manque d’affection que tu ressens, car il est temps de lâcher ta mère . Tu ne dois plus te calquer sur elle, mais oser trouver ta voie, comme tes copains qui sont aux départs de leurs vies autonomes devant la gare.

Les maths représentent la gymnastique de la pensée nécessaire à comprendre l’équation de sa vie . C’est, par exemple, l’introspection par l’interprétation des rêves.

La diététique représente l’art de sélectionner les nourritures bénéfiques et néfastes :faim: dans le domaine mental, spirituel…., pour un comportement adapté à soi.

La crainte du contrôle est la peur d’être comparée, jugée .

Les tribunes sont la place des spectateurs passifs qui laissent agir les autres.

L’ordi portable est la faculté de mettre de l’ordre dans les pensées, et de les utiliser profitablement . Si il est trop ancien, il faut peut-être en changer…..

Le fil lumineux est ce lien énergétique invisible qui relie le passé au présent pour donner un sens à la vie. Comme un fil de pêche, il puise dans l’inconscient grâce aux rêves (notamment) afin de ramener du renouveau (vert) et de l’amour (rose) dans sa vie.

Ne t’épuise dans une montagne désertique pour livrer combat à des ennemis irréels. Ce ne sont que des projections des images angoissantes que tu as de toi-même .

Merci Bozarchi pour ton interprétation où je mis retrouve. J'ai conscience de tout ça lorsque j'ai un regard extérieur sur moi. Mais les prises de conscience interne j'ai du mal.

J'ai l'impression que le côté "méchant" chez moi, celui qui me détruit, qui souhaite faire du mal aux autres prends le dessus. Je ne prends même plus la vie au sérieux comme si rien ne va m'ateindre.C'est un jeu en fait. Je sourie même à mes bêtises, au fait que je m'enfonce. J'ai pris la vie à l'envers. Au lieu de vouloir à tout prix du bien, j'ai voulu voir à quel point on pouvait aller dans le bas.Mais je l'ai fait car je me sentais mal. C'est horrible en fait....J'en aie conscience puisque ça m'apporte que des "merdes", fait souffrir mes parents et moi aussi en priorité. Mais si j'ai fait ça c'est que je pensais que moi je n'avais pas le droit à tout ça.Je ne m'aime pas! Donc oui je veux m'en sortir mais quand je fais des choses bien, après je me sent mal dans ma peau...
J'arrive plus à prendre la vie au sérieux. Je ne suis pas sincère. Pleurer spontanément j'arrive pas. Je bloque tout...
Un jour j'ai dit suiet au divorce de mes parents: je ferai tout pour ne pas être heureuse, pour ne pas vous faier plaisir. Je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça je ne voulais pas en fait mais j'arrivais pas à contrôler ça. C'est comme quand on résiste à quelque chose, à un moment on en à marre et on tombe dedans.

"Pleurer spontanément j'arrive pas. Je bloque tout..."

Comme je te comprends Sof, je suis dans la même situation que toi. Pour moins souffrir, tu t'es forgée une carapace bien solide, et tu bloques tes émotions à l'intérieur. Peut-être as-tu peur de lâcher prise ? Et pourtant, ta libération, comme la mienne, passe par la remontée des émotions. Ta carapace finira bien par se fissurer. Ces derniers temps, j'ai souvent envie de pleurer, et même si rien ne vient, j'accepte désormais mon état de tristesse, je l'accepte comme une étape nécessaire à mon évolution. La révolte qui grondait à l'intérieur, la colère à mon égard, s'atténue jour après jour : je ne me dis plus que je suis "nulle" si j'ai envie de pleurer, je ne pense plus que pleurer c'est pour les faibles. Mes convictions "fortes", sont en train de s'en aller. Mais il n'en demeure pas moins, que je suis trop souvent dans une logique de contrôle. C'est un début pour moi, les larmes finiront bien par venir.

Mon cheminement est personnel, le tien sera différent, mais ce qui est certain, c'est que tu évolueras, car c'est ton désir. Il te faut être patiente car ça va prendre du temps, et ne sois pas trop dure envers toi-même.

Ton côté "méchant" envers toi-même comme tu l'écris, c'est du masochisme : tu prends plaisir à te faire du mal, à t'enfoncer, parce que tu ne t'aimes pas, et aussi sans doute parce que tu penses que tu mérites de rester dans ta "merde", vu que tu penses que tu ne vaux pas grand-chose. C'est comme si tu pensais que tu étais condamnée à souffrir.

"Un jour j'ai dit suiet au divorce de mes parents: je ferai tout pour ne pas être heureuse, pour ne pas vous faier plaisir. Je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça je ne voulais pas en fait mais j'arrivais pas à contrôler ça."

Le divorce de tes parents t'a fait souffrir, et quand on souffre, on a parfois des paroles déplacées, ou alors on se réfugie dans le silence, ce qui n'est guère mieux.

C'est d'abord toi qui souffre, pas les autres. Tu dois d'abord penser à toi, à ta reconstruction, avant de penser aux autres.

Je ne sais même pas si j'ai le désir. J'ai conscience que ça ne va pas, qu'il faut que je m'en sorte sinon.... Je pense que j'ai comme même un peu de désir en prenant conscience.
Ma carapace c'est comme même bien fissuré mais quand je prends des décisions pour m'en sortir, j'ai honte de moi...

Ton côté "méchant" envers toi-même comme tu l'écris, c'est du masochisme : tu prends plaisir à te faire du mal, à t'enfoncer, parce que tu ne t'aimes pas, et aussi sans doute parce que tu penses que tu mérites de rester dans ta "merde", vu que tu penses que tu ne vaux pas grand-chose. C'est comme si tu pensais que tu étais condamnée à souffrir.
Jsuis d'accord.
Ce côté méchant je l'ai aussi pour les autres mais oui il vient de moi.
Oui je pense que je ne mérite pas de vivre c'est le sentiment que j'ai quand j'essaye de m'en sortir et que mon esprit s'éclaircit.

Merci à toi Hirondelle

Merci Sof pour ton retour. Voici quelques réponses à tes interrogations :

Tu écris :
« Mais les prises de conscience interne j'ai du mal. » Tes prises de conscience se réalisent, mais les résultats apparaissent probablement plus lentement que tu le souhaiterait. Il y a encore des caprices de petite fille qui peuvent se cacher derrière cela. Tu n’es pas dans un jeu vidéo. Tu ne peux pas recommencer le jeu, et tu ne peux pas acheter d’autres vies. D’ailleurs, souhaites-tu sincèrement changer ? Parfois la douleur peut prendre l’aspect d’une compagnie à laquelle on s’est habitué, même si on sait pertinemment qu’elle détruit en rongeant sournoisement. Elle parait souvent moins angoissante que le vide qui va la remplacer. Cette peur du vide est une projection foireuse dans le futur qui évite de faire face à la réalité du présent. C’est une fuite.

« J’ai voulu voir à quel point on pouvait aller dans le bas ». Donc logiquement, tu réussis bien puisque tu obtiens ce que tu voulais. Beaucoup s’enfoncent dans du masochisme parce qu’ils se croient coupables et ils éprouvent du plaisir en expiant ces fautes imaginaires. C’est un processus sans fin puisque ces fautes sont imaginaires. On ne peut pas t’empêcher de t’esquinter si c’est ton véritable souhait. Pour s’en sortir, il faut déjà le vouloir.

« Un jour j'ai dit sujet au divorce de mes parents: je ferai tout pour ne pas être heureuse, pour ne pas vous faire plaisir. » Tu avais compris que le bonheur de tes parents dépendait de ton bonheur. Donc le jour où leur divorce t’a fait souffrir, tu as décidé de ne plus être heureuse pour les faire souffrir aussi. Finalement, tu voulais rester le nombril de ta famille en les manipulant, et les punir en les privant de bonheur. Penses-tu qu’ils aient divorcé pour t’emmerder ?

« Quand je fais des choses bien, après je me sens mal dans ma peau... » Tu penses toujours que tes malheurs sont de la faute des autres…. comme une petite fille qui refuse ses responsabilités pour éviter de grandir, ce qui l’obligerait à sortir des jupons de sa mère. Donc tu veux toujours faire payer aux autres, comme tu fais payer à tes parents.
Mais au fond, tu sais que ce processus est un piège que tu as construit et que tu entretiens, et tu t’en sens coupable.

J'ai rien à rajouer à ce que tu as dit: tout est là je pense. Mais je le vois que ça me tire vers le bas donc forcément je ne veux plus souffrir.
Je sais que parfois je fais "des caprices de petite fille" comme vous dîtes.
Mais je sais que je ne peux pas rester comme ça, je n'aime pas l'image que je me reflète.