Patron autoritaire

Je me trouve sur une digue seule et je regarde en direction de la plage. Pendant tout ce rêve, je suis en position d'observatrice.

La plage est brumeuse. Je vois un homme assis à une petite table d'écolier, et une femme aux cheveux courts, très masculine, debout à côté de lui. Cette femme doit avoir entre 50 et 60 ans, elle est très ridée et me semble peu sympathique.

Il y a des hommes et des femmes qui marchent sur la plage. Je comprends que l'homme assis est leur patron, et qu'il va leur donner des consignes pour leur travail, qui consiste à nettoyer la plage. Cet homme est autoritaire.
Ces hommes et ces femmes sur la plage sont pauvres. Je constate qu'il sont tous minces, sauf 2 ou 3 qui sont en surpoids et je pense que c'est normal : ils sont trop pauvres pour manger à leur faim.

L'homme assis à une table appelle l'un de ses salariés, un homme qui est gros et qui a les cheveux longs, châtains. Cet homme a une allure débraillée. Il ne répond pas à son patron, qui doit le rappeler à l'ordre plusieurs fois. Il se décide donc à s'approcher de son patron, qui lui donne des consignes précises pour son travail et repart.

La femme debout à côté du patron commence alors à l' embrasser goulument, de manière provocante, et je comprends alors qu'elle est sans doute mariée à cet homme, le patron. (elle embrasse le patron et non l'homme débraillé).

Mes pistes : je n'en ai aucune, vraiment aucune. Ce rêve est pour moi un mystère total.

Bonjour Hirondelle,

Une digue, c’est fait pour endiguer (c’est beau la science !)
Une plage est l’espace limitrophe qui sépare la terre (le conscient) et l’eau (l’inconscient)
Donc, tu es dans cette retenue qui te protège de l’envahissement des émotions..., mais entrave aussi l’incursion dans tes profondeurs.
L’homme assis à une petite table d'écolier est ton régisseur intérieur qui « donne des consignes pour nettoyer la plage » c'est-à-dire le travail psychothérapeutique débutant.
Les hommes et les femmes trop pauvres pour manger à leur faim représentent tes frustrations.
La femme entre 50 et 60 ans très ridée peu sympathique est l’image négative que tu as de toi (dans le futur) si tu entretiens tes frustrations..... comme on te l’a appris :euh: .

Tu dois oser désobéir pour épouser, comme elle, tes désirs cachés que présentent cet homme gros, qui porte des cheveux longs, à l’allure débraillée qui ne répond pas à son patron…


Super l'avatar :cheers: l'Hirondelle commence à sortir du cadre !!! :nunuche:

Merci Bozarchi

Oui, c'est vrai que je suis toujours dans une certaine retenue, qui pour le moment ne me permet pas encore de plonger dans mon inconscient.

J'étais loin d'imaginer que cet homme assis pouvait être mon régisseur intérieur. Quant à cette femme, je me doutais très bien qu'elle me représentait (plus tard si je ne change pas). Je ne l'avais pas écrit dans mes commentaires, parce que je n'aimerais pas lui ressembler, parce que quelque part ça me dérange de me voir ainsi (même si ça n'est qu'une projection), alors j'ai fait de la censure.

D'accord pour mes frustrations représentées par ces hommes et femmes pauvres (je n'avais pas compris).

En revanche, pour la fin, je me suis mal exprimée en écrivant mon rêve. La femme embrasse le régisseur et non l'homme débraillé. Du coup, ça change pour l'interprétation.
C'est de ma faute Bozarchi, j'avais rectifié ce que j'avais écrit, mais je pense que je l'ai fait trop tard, tu avais déjà récupéré mon rêve.

Donc à la fin : " La femme debout à côté du patron commence alors à l' embrasser goulument, de manière provocante, et je comprends alors qu'elle est sans doute mariée à cet homme, le patron. (elle embrasse le patron et non l'homme débraillé).'
L'homme débraillé est reparti après avoir eu les consignes de son patron

Ok, merci pour l’info, mais elle ne change pas le dénouement : embrassez qui vous voudrez !

Selon que tu embrasses l’un ou l’autre : tu restes à contempler tes frustrations depuis la digue, ou tu t’éclates avec tes vraies pulsions.
Le rêve met en garde, mais c’est ton régisseur qui commande….. :boude:

Ok, Bozarchi, c'est vrai que ça ne change rien au contenu du rêve.

Merci