Bagages énormes, voyage chez mon père agression

Voici un rêve assez confus que j'ai fait cette nuit... on dirait même qu'il a duré toute ma nuit mais je sais bien que ce n'est pas le cas. Bref, tout ça pour dire qu'il me perturbe maintenant, c'est malin!! (en plus je suis en train de l'oublier, vite vite!!) Bon par contre, il est très long et très confus donc prennez votre temps.......

Je devais partir en avion pour aller chez mon père (dans la réalité je dois aller le voir la semaine prochaine mais en train) bref. C'était apparemment le grand départ puisque j'étais chargée comme une bourrique. J'angoissais à l'idée de ne pas pouvoir emporter tout ce que j'avais à emporter.

Il y avait une énorme bouteille de produit vaisselle géante (ma taille je crois) couchée dans un énorme sac (qui ressemble aux sacs bleus IKEA mais en 10x plus grand), il y avait toute sortes de trucs dont je n'avais pas besoin mais.. il fallait que je les emporte. (et m**** je suis en train d'oublier la suite!! trop trainé.. ah si ça me revient!!) Il y avait aussi des tonnes et des tonnes de baguettes de pains. Je devais en emmener chez mon père je pense pour leur faire plaisir. (mon père adore le pain, ma mère a travaillé 10 ans en boulangerie avant d'être en arrêt maladie longue durée). Mais je me disais: ils sont fous de m'avoir mis autant de pain (ils: mes deux grandes soeurs (Virginie et Céline) + ma mère. Notons que ma plus grande soeur Céline est fâchée avec mon autre soeur et ma mère et que j'ai toujours un soucis entre le masculin et le féminin lol). Alors je repose du pain et je leur en laisse et Virginie me dit: "oh ma chouchoune (oui elle est aussi niaise que moi avec les surnoms hihi) tu es trop gentille, mais tu es sûre que tu n'en auras pas besoin? " et je dis que non, tout en lui cachant qu'elles me font c**** avec leur pain qui prend de la place .

Par ailleurs je stressais beaucoup parce que dans la vraie vie, quand je dois prendre un avion, un train ou autre, l'heure me fait mal au ventre... je suis une stressée des horaires. Mais nous nous étions arrêté dans un genre de camping avec des attractions étranges (passer dans des tunnels pleins de terre, sauter de très haut sans se faire mal etc. L'heure tournait et je dis à ma mère que je dois y aller. Je vais à la voiture: un espèce de break genre comme dans les films américains mais tout terreux (nous n'avons pas celia dans la famille) et je n'arrive pas à ouvrir les portières pour prendre mes bagages. Je retourne voir ma famille et ma mère vient avec moi (sûrement avec les clefs même si elle n'a jamais conduit de sa vie et que la voiture appartenais de toute évidence à ma grande soeur Céline.) Je me rappelle avoir encore modifié mes sacs, avoir rangé les petits dans les grands, histoire de ne pas être chargée pour prendre l'avion.

Je me rends compte que je suis en retard et que je vais louper l'avion: alors je commence à courir et ma mère me suit. Je passe par l'une des attractions: une sorte de rails comme pour les grands 8 mais très courte. On y court dessus et arrivé au bout, on saute et c'est très haut. Je me souviens de la sensation dans mon estomac et j'ai beaucoup aimé. Ma mère me suit et ralenti au milieu du rail parce qu'elle a peur de sauter et je lui dis: mais non tu vas voir on se fait pas mal! Et elle saute, toute contente, je crois.

Puis je me retrouve avec des amies en cours (dont une que je connais vraiment) je suis toujours aussi chargée mais je ne dois plus prendre l'avion mais je dois rentrer chez moi au troisième étage (j'habite réellement au troisième étage). Elle me dit: oh mais tu n'as pas besoin d'aide tu n'es pas loin (d'un air bienveillant et rassuré pour moi). Dégoutée car je sais que j'ai besoin d'aide pour porter mes bagages, je lui dis: nonon ça va merci!

Tout le monde se sépare pour rentrer chez soi et je vais sur le chemin pour rentrer à ma chambre universitaire qui se situe à deux pas de la fac (alors qu'en vrai je suis à tataouine!!) et là sur le chemin, un gars commence à profiter du fait que je suis chargée pour me tripoter et tenter de me déshabiller. A ce moment là, je n'arrive pas à ouvrir les yeux (comme dans beaucoup de mes rêves) et je n'arrive pas à crier, je n'ai plus de voix) j'essaye de le pousser mais je n'ai plus de force, il est très moche et barbu d'après ce que je devine et puis d'autres personnes derrière moi essayent de m'aider pour le décrocher de moi mais personne n'y arrive, je pleure sans voix, sans souffle, sans force et puis l'homme disparait. Et là je dis aux personnes qui m'ont aidées: pourquoi vous n'avez rien fait en pleurant tout ce que je peux alors qu'ils avaient tout fait pour m'aider. Mais je crois que ce que j'entends par là est: pourquoi vous n'avez rien fait pour ne pas que ça m'arrive.

Je rentre chez moi et là, plein de courrier pour mon anniversaire (c'est passé depuis longtemps, c'était en juin mais je devais recevoir du courrier aujourd'hui pour de vrai). Pas d'enveloppe. Les lettres sont confidentialisées par une agraffe. Il y a une lettre de ma mère: un bloc note agraffé et avec des pages en moins, une lettre rose et beige dans laquelle Céline me raconte qu'elle trompe son mari et qu'elle me dit à quel point elle est heureuse - si vous avez besoin de compléments sur cette hsitoire je le ferai mais pour info, Céline ne trompe pas son mari mais retombe amoureuse de son mari avec qui elle a divorcé) et je crois que je reçois un autre courrier mais je ne sais plus de qui.

Dans le courrier de céline, elle me repproche d'avoir fait comme si de rien était quand on était dans le parc d'attraction et d'avoir banalisé sa souffrance et d'avoir dit: ça passera! Alors qu'elle m'avait dit de faire comme si de rien n'était devant les autres pour ne pas mettre au courant ma soeur et ma mère (je suis sa confidente dans la vraie vie vu qu'elle s'est embrouillée avec ma mère et ma soeur à propos de son histoire avec son mari)

Bon maintenant il y a des bouts de rêves que je ne sais où placer...

- Je rentre chez mon père (enfin!) et il habite dans un espèce de chateau hanté (oui bon j'ai vu un fim d'horreur hier avec une maison hantée) mais tout va bien, je crois avoir déjà rêvé de ces pièces d'ailleurs... bref. Il habite encore avec une famille avec qui il a vécu 10 ans et qui m'a complètement bousillée. (il n'est plus avec cette famille depuis 6 ou 7 ans) Mais tout se passe bien. Ils sont contents de me voir. Bizarement. (je crois que je dois sûrement avoir ce bagage sur le coeur en ce qui concerne mon père)

- Un autre bout de rêve: je rentre chez mon père mais en fait je me dirige chez ma mère (dans son immeuble actuel où ma grand mère paternel vit juste en dessous) et c'est apparemment mon anniversaire. Mes cousins (qui ont 18 ans aujourd'hui mais qui semblent en avoir 10) me font des cadeaux qu'ils m'offernt sur une assiette en carton. Il y a des bonbons je crois.. mais avec ceci un tutorial pour me servir des bonbons. Je suis étonnée de voir à quel point ils ont bien reproduit le mécanisme des boites à bonbons (un peu genre les PEZ là avec une tête de personnage de dessin animé sur laquelle il faut appuyer pour délivrer un bonbon)

Voilà... le foutoir de cette nuit mais pas de réel cauchemar si ce n'est ce gars qui m'a fait chier... Je rêve souvent que je me fais violer/tripoter/obliger....

Merci de m'éclairer. A très vite!

Bonjour,

Je n'ai jamais interprété d'autres rêves que les miens jusqu'à présent, mais j'ai voulu faire une tentative avec le tien afin de me tester.
Et puis surtout, je sais que tu ne crieras pas "au scandale" si je n'écris que des bêtises. Donc, il faut vraiment prendre ce que je vais écrire avec des pincettes et surtout attendre une "vraie" interprétation de ton rêve

Mon interprétation (un peu simpliste et condensée je te l'octroi ):
Pour continuer à progresser dans la vie, tu as besoin d'aller de l'avant, et pour cela, tu sens bien qu'un voyage intérieur se profile à l'horizon.
Ce chemin que tu dois emprunter a pour but de te lester de tous ces encombrants bagages que tu traines avec toi depuis bien trop longtemps et qui t'empêchent désormais de progresser.
Tu es consciente que pour avancer tu auras inévitablement besoin d'une aide extérieure.
Aide que tu as toujours refusée jusqu'à présent, car tu tiens absolument à t'en sortir toute seule, par toi-même.
Tu es consciente que tu ne peux plus continuer à occulter le passé ainsi, car ce passé te rattrape maintenant.
Le temps est venu pour toi de débuter ce voyage intérieur, afin de progresser vers cette recherche d'équilibre intérieur et d'accomplissement de soi.

Bonjour,

Je me permet de refaire mon interprétation en essayant une nouvelle approche, afin d'arriver à rester totalement détachée de mon interprétation. Ma pauvre io, tu me sers de cobaye!!
Voilà ce que ça donne:

Je devais partir en avion pour aller chez mon père C'était apparemment le grand départ puisque j'étais chargée comme une bourrique. : Représente la nécessité d'effectuer une remise en cause profonde de ton toi intérieur. Cela fait référence à une situation du passé. Situation conflictuelle avec un père qui t'en demandait trop.

J'angoissais à l'idée de ne pas pouvoir emporter tout ce que j'avais à emporter.: Tu souhaiterais pouvoir régler TOUS tes problèmes lors de ce grand voyage, mais vu le nombre important de bagages que tu transportes: cela n'est pas possible.

Il y avait une énorme bouteille de produit vaisselle géante : Cela démontre bien à quel point la liste est longue. Cela représente la nécessité de te laver de tous ces éléments nutritifs nocifs qui ont nourris ton esprit par le passé.

il y avait toute sortes de trucs dont je n'avais pas besoin mais.. il fallait que je les emporte.: Tu es consciente que tu ne pourras pas TOUT régler en un seul seul voyage.

Il y avait aussi des tonnes et des tonnes de baguettes de pains. Je devais en emmener chez mon père je pense pour leur faire plaisir. : Ce pain représente ta "nourriture" intellectuelle. Nourriture qui s'est faite dans la souffrance et qui t'a été imposée par tes parents. Ce voyage intérieur est donc une remise en cause de tout ce qui t'a été inculqué, par tes parents, étant petite.

Mais je me disais: ils sont fous de m'avoir mis autant de pain
Alors je repose du pain et je leur en laisse : Tu es consciente de l'ampleur du travail que tu dois réaliser sur toi-même et réalise qu'il va effectivement falloir avancer progressivement et par étapes.

je n'arrive pas à ouvrir les portières pour prendre mes bagages.: Cela refait référence à ce qui a déjà été dit plus haut, à savoir: l'impossibilité de régler TOUS tes problèmes en une seule fois, un seul voyage.

Je me rappelle avoir encore modifié mes sacs, avoir rangé les petits dans les grands, histoire de ne pas être chargée pour prendre l'avion. : Tu as compris cette nécessité de ne pas tout emporter avec toi, et commence à faire le tri.

Je me rends compte que je suis en retard et que je vais louper l'avion: cette nécessité de réaliser une telle remise en cause te rappelle à elle.

Puis je me retrouve avec des amies en cours (dont une que je connais vraiment) je suis toujours aussi chargée mais je ne dois plus prendre l'avion mais je dois rentrer chez moi au troisième étage (j'habite réellement au troisième étage). Elle me dit: oh mais tu n'as pas besoin d'aide tu n'es pas loin (d'un air bienveillant et rassuré pour moi). Dégoutée car je sais que j'ai besoin d'aide pour porter mes bagages, je lui dis: nonon ça va merci!:
Tu n'est pas encore prête pour effectuer ce voyage lattant, car tu en es encore aux préparatifs.

....... : Tu sens que cette situation du passé est en train de t'étouffer de l'intérieur. Elle te rend vulnérable, mais surtout sans force. Tout cela t'épuise.

Je m'arrêterai là, car ces morceaux de rêves déplacés dans leur chronologie me perturbent et m'empêche d'aller plus loin.

Et dire que monsieur forum ne m'a pas signalé qu'on m'avait réponduuu!!

Tétra je suis très impressionnée! Tout ce que tu dis, je le rapporte effectivement à ma situation, ma vie... et bien je veux bien être ton cobaye plus souvent tu fais du très bon boulot.

J'ai effectivement pas mal de choses à régler par rapport à mon passé mais... finalement je ne pense pas être encore prête.. et tu le soulignes toi aussi... bon et bien.. je te remercie infiniment Tétrounette (lol)

Je te remercie pour tes encouragements: ils me sont très rassurants.

Mes interprétations sont encore bien trop superficielles, mais j'ai confiance en moi. Après tout, je n'ai commencé que depuis 3 semaines.

Et puis, et surtout: j'ai trouvé mon mentor en la personne de Bozarchi que j'essaie de suivre à la trace!
L'élève est encore bien loin de rattraper le maître: mais il s'accroche !!!

Coucou iOneska,
D’habitude, j’évite de lire les interprétations qui précèdent les miennes pour ne pas me laisser influencer.
Mais cette fois, c’est un rêve tellement long… que je suis content de voir Tétra ouvrir le bal avec talent, elle me donne du courage. Et si elle dit aussi me suivre, on va finir par tourner en rond en se suivant l’un l’autre!

Je te propose donc ma version :

« Je devais partir en avion pour aller chez mon père. C'était apparemment le grand départ puisque j'étais chargée comme une bourrique. J'angoissais à l'idée de ne pas pouvoir emporter tout ce que j'avais à emporter. Il y avait une énorme bouteille de produit vaisselle géante » Ce passage fait allusion à la confrontation nécessaire avec ce qui te lie à ton père afin de verbaliser toutes les répercussions de son attitude sur ton éducation. Tes rêves précédents ont abondamment traité des interventions de tes sœurs en tant que substituts successifs à ses défaillances.

La grande bouteille de produit vaisselle est encore couchée dans un énorme sac, à l’image du travail d’introspection nécessaire pour te libérer de tout ce qui n’a pas encore été nettoyé dans cette histoire.
Mais ce qui t’angoisse dans cette rencontre programmée, c’est surtout la rencontre symbolique avec ton père intérieur : un père représente l’autorité, la directive, la gestion, la décision… bref, il représente le capitaine du navire. Hors, pour toi qui as été presque exclusivement élevée sous la tutelle de tes sœurs, cette perspective de réelle autonomie reste génératrice d’angoisse, d’autant que tes repères partent en couille (ce n’est pas le cas de le dire) puisque chez vous, ce sont des filles qui ont endossés des rôles d’hommes.


« Il y avait aussi des tonnes et des tonnes de baguettes de pains. Je devais en emmener chez mon père je pense pour leur faire plaisir. Mais je me disais: "ils sont fous de m'avoir mis autant de pain". Alors je repose du pain et je leur en laisse et Virginie me dit: "oh ma chouchoune tu es trop gentille, mais tu es sûre que tu n'en auras pas besoin? " et je dis que non, tout en lui cachant qu'elles me font c**** avec leur pain qui prend de la place » Le pain est l’image de ce que l’on partage (même si on ne le bénit pas ). Ce pain représente tout ce qui t’a nourri au travers d’elles, comme une imprégnation inhabituelle, parce qu’elles n’étaient par les repères parentaux "traditionnels" équilibrants.
Tu éprouves le besoin de lâcher certains de ces schémas constructifs tordus révélés dans les précédents rêves. Mais c’est difficile comme le disent les paroles de Virginie qui, à l’intérieur de toi, te materne encore par des liens sécurisants mais perturbants.

« Je tressais. Mais nous nous étions arrêté dans un genre de camping avec des attractions étranges. L'heure tournait et je dis à ma mère que je dois y aller… » Ce long passage s’ajoute à tout ce qui précède. Il décrit un break tel un difficile apprentissage d’adolescence, avant d’oser couper le multiple cordon ombilical qui te relie encore à tous ces intervenants. Ils sont réunis dans la mère (symbolique) de ton rêve, après les péripéties d’un tel passé. Cette émancipation salutaire est sans danger, en dépit des appréhensions, comme le montre le saut de ce petit grand-huit. Tu as beaucoup aimé ce manège familial qui a fait du bien à l’enfant que tu étais, mais tu n’irais nulle part maintenant, en suivant ses rails tordus...


« je me retrouve avec des amies en cours, je suis toujours aussi chargée,… mais je dois rentrer chez moi. Elle me dit: "oh mais tu n'as pas besoin d'aide tu n'es pas loin" (d'un air bienveillant et rassuré pour moi). Dégoûtée, car je sais que j'ai besoin d'aide pour porter mes bagages, je lui dis: "nonon ça va merci!" » Ceci fait référence à l’ampleur du travail thérapeutique à accomplir dont tu intuites l’utilité, sans trop oser t’avouer le soutient nécessaire.

« sur le chemin pour rentrer à ma chambre… un gars très moche et barbu commence à profiter du fait que je suis chargée…à ce moment là, je n'arrive pas à ouvrir les yeux et je n'arrive pas à crier, je n'ai plus de voix, j'essaye de le pousser mais je n'ai plus de force, il est très moche et barbu d'après ce que je devine et puis d'autres personnes derrière moi essayent de m'aider pour le décrocher de moi mais personne n'y arrive, je pleure sans voix, sans souffle, sans force et puis l'homme disparaît. » Cet homme hideux s’agrippe à toi comme un parasitage intégral. Barbu, il est ta projection du modèle paternel frustrant et déformé que tu as intériorisé au long de ton enfance : « je dis aux personnes qui m'ont aidée: "pourquoi vous n'avez rien fait pour ne pas que ça m'arrive". »
Les aspects négatifs de ce personnage masculin représentent les répercussions inconscientes dans tes relations, y compris dans tes relations amoureuses qui ont fait suite à un Œdipe perturbé par un père démissionnaire et des substituts féminins.

Toute la fin du rêve, bien que décousue, indique un besoin d’équilibre :balance: et d’amour par la remise en ordre des repères, par exemple : « je rentre chez mon père, mais en fait je me dirige chez ma mère »

En résumé, c’est une excellente vue d’ensemble avec indication des pistes à suivre pour une super restauration de l’état intérieur.
On attend les bristols pour l’inauguration…. :lire:

Et bien et bien et bien mon Bozarchi! je vais tenter de relire ça à tête reposée car je suis un peu confuse là... je te remercie de ton interprétation qui semble être si vraie... je vais laisser murir tout ça et revenir une fois que j'aurai pris un peu de recul..ça ne sera pas long. Je te remercie.

Citation :

« Je devais partir en avion pour aller chez mon père. C'était apparemment le grand départ puisque j'étais chargée comme une bourrique. J'angoissais à l'idée de ne pas pouvoir emporter tout ce que j'avais à emporter. Il y avait une énorme bouteille de produit vaisselle géante » Ce passage fait allusion à la confrontation nécessaire avec ce qui te lie à ton père afin de verbaliser toutes les répercussions de son attitude sur ton éducation. Tes rêves précédents ont abondamment traité des interventions de tes sœurs en tant que substituts successifs à ses défaillances.

Oui et bien je ne pourrai dire le contraire! Etant donné que j'allais prendre le train pour rejoindre mon père et que quelques jours avant je pleurais au téléphone et ma mère me disait de parler à mon père sur ce que j'avais sur le coeur, notamment par rapport à la mort de ma petite soeur Maéva. Il ne connait pas encore tout le mal que j'ai par rapport à tout ça et lorsqu'elle venait de mourir, il croyait, lui et sa chérie, être les seuls à souffir le martyr. Pourtant je suis la seule encore aujourd'hui à ne pas pouvoir en parler sans trembler et sans avoir envie de pleurer.. cette fois où j'appelais ma mère c'est justement parce que je souffrais de cette période et je ne savais pourquoi j'en pleurais encore au bout de 6 ans.

Citation :

La grande bouteille de produit vaisselle est encore couchée dans un énorme sac, à l’image du travail d’introspection nécessaire pour te libérer de tout ce qui n’a pas encore été nettoyé dans cette histoire.
Mais ce qui t’angoisse dans cette rencontre programmée, c’est surtout la rencontre symbolique avec ton père intérieur : un père représente l’autorité, la directive, la gestion, la décision… bref, il représente le capitaine du navire. Hors, pour toi qui as été presque exclusivement élevée sous la tutelle de tes sœurs, cette perspective de réelle autonomie reste génératrice d’angoisse, d’autant que tes repères partent en couille (ce n’est pas le cas de le dire) puisque chez vous, ce sont des filles qui ont endossés des rôles d’hommes.

Il est vrai que j'ai toujours eu très peur de m'autonomiser. Je m'en pensais incapable autrefois. maintenant je respire la liberté tout en gardant maman au téléphone et en la jetant parce qu'elle m'harcèle. hihi... je suis contradictoire... mais oui, j'ai très peur et je hais l'autorité. Je ne peux supporte la hiérarchie et n'accepte pas qu'on me donne des directives. par contr, si c'est un gars qui m'en donne, (mon beau frère et mon ancien chéri ont été les seuls à avoir de l'autorité sur moi) je me plie en 12 (pas facile mais j'y arrive!!)

Citation :

« Il y avait aussi des tonnes et des tonnes de baguettes de pains. Je devais en emmener chez mon père je pense pour leur faire plaisir. Mais je me disais: "ils sont fous de m'avoir mis autant de pain". Alors je repose du pain et je leur en laisse et Virginie me dit: "oh ma chouchoune tu es trop gentille, mais tu es sûre que tu n'en auras pas besoin? " et je dis que non, tout en lui cachant qu'elles me font c**** avec leur pain qui prend de la place » Le pain est l’image de ce que l’on partage (même si on ne le bénit pas ). Ce pain représente tout ce qui t’a nourri au travers d’elles, comme une imprégnation inhabituelle, parce qu’elles n’étaient par les repères parentaux "traditionnels" équilibrants.
Tu éprouves le besoin de lâcher certains de ces schémas constructifs tordus révélés dans les précédents rêves. Mais c’est difficile comme le disent les paroles de Virginie qui, à l’intérieur de toi, te materne encore par des liens sécurisants mais perturbants.

RAS, tout est tout simplement vrai!

Citation :

« Je tressais. Mais nous nous étions arrêté dans un genre de camping avec des attractions étranges. L'heure tournait et je dis à ma mère que je dois y aller… » Ce long passage s’ajoute à tout ce qui précède. Il décrit un break tel un difficile apprentissage d’adolescence, avant d’oser couper le multiple cordon ombilical qui te relie encore à tous ces intervenants. Ils sont réunis dans la mère (symbolique) de ton rêve, après les péripéties d’un tel passé. Cette émancipation salutaire est sans danger, en dépit des appréhensions, comme le montre le saut de ce petit grand-huit. Tu as beaucoup aimé ce manège familial qui a fait du bien à l’enfant que tu étais, mais tu n’irais nulle part maintenant, en suivant ses rails tordus...

Beh voui! Que dire de plus, je suis consciente que la façon dont j'ai été élevée n'est pas la meilleure mais il y at-il une meilleure façon d'être élevé? je n'en veux à personne sinon un peu à mon père d'avoir été si imature par rapport à ma mère, mais... oui et bien ce petit 8 nous fait faire un gros plongeons! heureusement que j'ai grandit avant le saut! hihi...

Citation :

« je me retrouve avec des amies en cours, je suis toujours aussi chargée,… mais je dois rentrer chez moi. Elle me dit: "oh mais tu n'as pas besoin d'aide tu n'es pas loin" (d'un air bienveillant et rassuré pour moi). Dégoûtée, car je sais que j'ai besoin d'aide pour porter mes bagages, je lui dis: "nonon ça va merci!" » Ceci fait référence à l’ampleur du travail thérapeutique à accomplir dont tu intuites l’utilité, sans trop oser t’avouer le soutient nécessaire.

Voui peut-être.. même suremen. C'est vrai que verbalement, je n'irai jamais dire: j'ai besoin d'aide même si je suis dans la merde jusqu'à la cime des cheveux! Ce n'est pas une question de fierté, je ne suis pas quelqu'un de fier, je me mets à genou si je sais que c'est de ma faute et qu'il y ait du monde ou pas.. seulement je ne sais pas demander de l'aide... j'attends qu'on m'en propose mais comme je ne montre pas que je vais mal ou comme les gens s'en foutent de moi ou croient s'intéresser à moi mais ne captent rien, et bien je peux attendre encore...

Citation :

« sur le chemin pour rentrer à ma chambre… un gars très moche et barbu commence à profiter du fait que je suis chargée…à ce moment là, je n'arrive pas à ouvrir les yeux et je n'arrive pas à crier, je n'ai plus de voix, j'essaye de le pousser mais je n'ai plus de force, il est très moche et barbu d'après ce que je devine et puis d'autres personnes derrière moi essayent de m'aider pour le décrocher de moi mais personne n'y arrive, je pleure sans voix, sans souffle, sans force et puis l'homme disparaît. » Cet homme hideux s’agrippe à toi comme un parasitage intégral. Barbu, il est ta projection du modèle paternel frustrant et déformé que tu as intériorisé au long de ton enfance : « je dis aux personnes qui m'ont aidée: "pourquoi vous n'avez rien fait pour ne pas que ça m'arrive". »Les aspects négatifs de ce
personnage masculin représentent les répercussions inconscientes dans
tes relations, y compris dans tes relations amoureuses qui ont fait
suite à un Œdipe perturbé par un père démissionnaire et des substituts
féminins.

Mon pauvre père tente de se faire pousser la barbe depuis 107 ans et rien ne pousse! hih... Trève de plaisanterie, oui je pense que la paternité je l'ai mal vue étant donné que j'en ai souffert.. Par rapport aux garçons, je pense que j'ai toujours été très craintive et je les ai souvent repoussé (même mon ancien chéri parfois) j'avais même très peur... enfin... je sais pas... ça se rapporte a autre chose peut etre...

Citation :

Toute la fin du rêve, bien que décousue, indique un besoin d’équilibre et d’amour par la remise en ordre des repères, par exemple : « je rentre chez mon père, mais en fait je me dirige chez ma mère »

En résumé, c’est une excellente vue d’ensemble avec indication des pistes à suivre pour une super restauration de l’état intérieur.
On attend les bristols pour l’inauguration….

Bon et bien je te remercie...... merci à Tétra aussi qui m'a bien aidée et qui, malgré son appréhension, à su mettre en marche les premiers moteurs... bref du boulot encore à faire selon les autres rêves encore en attente d'interprétation... :/ désolé du boulot boz, tétra tu peux mettre ton grain de sel aussi hein? tu es la bienvenue si tu as du temps devant toi! gros bizou les zamis!