Introspection
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilPortail*GalerieDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal

 

 Des bottes noires

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar



Des bottes noires Empty
MessageSujet: Des bottes noires   Des bottes noires EmptySam 4 Oct - 7:40

Je me rends à mon travail en voiture. Ma voiture a un problème technique, je m'arrête donc sur un trottoir. Puis je redémarre. Je roule au-delà des 50 kms heures autorisés, je roule à 60 kms heure, alors que la route se rétrécit, et je suis obligée de donner de petits coups de freins pour ne pas prendre de la vitesse, je suis imprudente. J'arrive à un passage piéton. Des personnes traversent. Je m'arrête pour les laisser passer. Un jeune homme attend, et traverse en dernier. Il avance lentement, et s'arrête en plein milieu du passage piéton, puis repart. Cela me semble interminable.

J'arrive au travail. J'ai envie de m'acheter une paire de bottes noires, et d'y aller avec une collègue Emmanuelle (cette collègue est dépressive dans la réalité et vient de divorcer). Emmanuelle et moi, nous remplissons un papier, une autorisation d'absence. Ma collègue met l'heure de départ, et l'heure à laquelle elle va revenir au travail, à la bibliothèque. Moi j'avance mon heure de repas de 45 minutes. Je ne veux pas mettre mon heure d'arrivée, et pense que je pourrai tricher, en ne mettant pas la durée exacte de mon absence sur ce papier. Je pense que ça ne se verra pas.

Emmanuelle me parle ensuite de son ex-mari. Elle me dit qu'elle est reponsable de son divorce, elle s'accuse de tous les torts. Je lui réponds que dans un divorce, tout n'est pas blanc ou noir, et que si elle a sans doute une part de responsabilité dans son divorce, son mari y est aussi pour quelque chose. Emmanuelle me dit aussi que grâce à sa belle-mère, elle ne manque de rien dans sa maison : elle a un lave-vaisselle, un sèche-linge.., elle a tout, mais elle se sent très seule dans sa grande maison, malgré son aisance matérielle.

Je retourne dans mon bureau, pour chercher un papier dans un tiroir. Un de mes collègues, un jeune homme blond, s'est installé à ma place, à mon ordinateur. Quand j'ouvre mon tiroir de bureau, tout est dérangé, il y a des papiers dispersés un peu partout. Mon collègue jette un regard intrigué sur mon désordre. Je lui réponds que je suis "bordélique", que c'est habituel, je ne range rien.

Je quitte la bibliothèque et me rend dans un magasin de chaussures. Je ne suis plus avec Emmanuelle, mais avec ma soeur. On ne veut pas mettre plus de 40 euros pour l'achat de nos chaussures.J'essaie des bottes noires en cuir. Elles me vont bien, mais, sur le devant de la chaussure, tout-au-desus, il y a un renflement, c'est boursoufflé. Ma soeur me dit que c'est normal : si je tire sur la botte, mes bottes s'allongent, et vont jusqu'au genou, et le renflement disparait.

Ma soeur veut vendre ses chaussures et moi les miennes. Elle porte des chaussures d'enfant, des sandalettes kickers roses, et moi, je porte des bottes oranges. Nos chaussures ne seront pas exposées dans le magasin, il faut donc rédiger une annonce. Je me rends compte que ma soeur a pris une photo de ses sandalettes avec son appareil numérique, et que moi je n'ai pas de photo. Je lui demande de me préter son appareil photo.

Je retourne au travail. Une collègue de travail, Sandrine, me dit que les bottes noires, ce n'est pas très élégant. Je lui réponds que ça dépend avec quoi on les porte. Je porte une jupe noire, et un gilet noir. Je lui réponds que des bottes noires, ça va très bien avec des habits comme ceux que je porte.
J'aperçois ensuite une autre collègue de travail ,Claire qui se trouve près de l'imprimante. Cette collègue porte un pantalon marron, et des bottes grises. Ces bottes ne montent pas très haut, et elle a mis son pantalon dans ses bottes, façon cavalière.

Ce que j'ai compris va être très vite résumé. Je sais que cette collègue Emmanuelle me représente. Ce divorce a évidemment un rapport avec les tensions au sein de mon couple. Il y a aussi une allusion à la solitude d'Emmanuelle, donc la solitude que je ressens dans mon cheminement intérieur et dans mon couple.

Sandrine est une collègue très épanouie et très féminine. Elle apparaît souvent dans mes rêves. C'est la 1ère fois que Claire apparaît dans mes rêves. Elle a une allure plus masculine dans la réalité que mon autre collègue. Je la verrai bien effectivement faire du cheval, ça colle avec ses bottes de cavalier. (je précise que j'ai modifié le prénom de mes collègues sauf celui d'Emmanuelle)

Ma soeur me représente aussi je suppose, et dans la réalité je ne range effectivement pas facilement, même au bureau, ce qui ne m'empêche pas de retrouver mes affaires.

Les bottes oranges et les sandalettes sont dans la réalité des chaussures qui appartiennent à mes filles.

Et pour le reste, je n'ai aucune idée sur ces bottes, ces chaussures, sur mon envie de tricher...
Revenir en haut Aller en bas
bozarchi
Chaman
Chaman
bozarchi


Masculin
Nombre de messages : 642
Age : 74
Date d'inscription : 14/08/2008

Des bottes noires Empty
MessageSujet: Re: Des bottes noires   Des bottes noires EmptyLun 6 Oct - 9:36

Bonjour Hirondelle,

L’ensemble de ce rêve qu’on pourrait nommer « latex », décrit ton adaptation à la situation actuelle.

« Je me rends à mon travail en voiture…. Cela me semble interminable.… » Ce paragraphe (entier) révèle que tu souhaiterais rattraper le temps perdu, mais tu te retiens, les choses évoluent trop lentement à ton goût, surtout dans ton couple, cela te frustre.

« J'ai envie de m'acheter une paire de bottes noires, et d'y aller avec une collègue Emmanuelle …»
Les bottes sont le couteau suisse de la démarche : elles permettent de se protéger, de faire des pas de géant si elles font 7 lieues, et de faire le trottoir. C’est le rêve, le phantasme inavoué de « Sœur Emmanuelle » pour de venir l’autre « Emmanuelle », celle qui ose s’afficher libérée sur les écrans de ton cinéma intérieur.
Avec l’ Emmanuelle du bureau, on est plus dans du « 2 en 1 » mais dans du « 3 en 1 ». Cela fait beaucoup dans un même poulailler et risquerait de créer des tensions !!!


« Emmanuelle me parle ensuite de son ex-mari…. elle s'accuse de tous les torts…. Emmanuelle me dit aussi que grâce à sa belle-mère, elle ne manque de rien dans sa maison,... elle a tout, mais elle se sent très seule... » Celle qui parle comme ça, c’est celle qui range docilement dans son foyer les bottes en cuir.....,
pour les remplir des « cadeaux » de la Belle-Mère-Père-Noël……

« Je retourne dans mon bureau, pour chercher un papier dans un tiroir. Un de mes collègues, un jeune homme blond, s'est installé à ma place, à mon ordinateur. » C’est ton pôle actif, blond comme les blés, qui va mettre de l’ordre dans tes idées pour les prochaines moissons du quotidien.


« Je quitte la bibliothèque et me rend dans un magasin de chaussures… avec ma soeur. On ne veut pas mettre plus de 40 euros pour l'achat de nos chaussures ». Ce genre d’économie peut aussi s’appeler « vouloir le beurre et l’argent du beurre »
Mais c’est surtout un sentiment d’infériorité par maintient dans une soumission révélé par la suite qui cache les genoux (de ceux qui se mettent à genoux) : « J'essaie des bottes noires en cuir. Elles me vont bien, mais, sur le devant de la chaussure, tout au dessus, il y a un renflement, c'est boursouflé. Ma soeur me dit que c'est normal : si je tire sur la botte, mes bottes s'allongent, et vont jusqu'au genou, et le renflement disparaît. » En plus, il faut surtout, que rien ne paraisse, il faut protéger cette articulation qui permet de marcher…..

« Ma soeur veut vendre ses chaussures et moi les miennes. Elle porte des chaussures d'enfant, des sandalettes kickers roses, et moi, je porte des bottes orange. Nos chaussures ne seront pas exposées dans le magasin, il faut donc rédiger une annonce ». C’est le profit espéré par Sœur Emmanuelle en manque d’amour qui veut vendre ses sandalettes monastiques. Ce sont celles d'un boy-scout immature.
L'hyperactif toujours-prêt-à-rendre-service - toujours-gai-pour-faire-bonne-figure.
Mais aussi, c'est le profit espéré par l’autre Emmanuelle qui craint de dépareiller, comme dit Sandrine, et de s’isoler dans cet univers si sombre et si mort, en attendant qu’on lui porte des oranges de la culpabilité.

Pour l’instant c’est clair, c’est Claire qui maîtrise la situation par un compromis.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.perce-reve.fr
Invité
Invité
avatar



Des bottes noires Empty
MessageSujet: Re: Des bottes noires   Des bottes noires EmptyLun 6 Oct - 11:35

Merci Bozarchi pour cette interprétation si détaillée... mais je n'ai pas tout compris. Et pourtant je l'ai relue plusieurs fois. Je vais donc revenir sur ce qui me semble important et te poser 2 ou 3 questions, pour clarifier les choses.

Pour commencer, pourquoi dis-tu qu'on pourrait nommer ce rêve "latex" ? scratch .

Oui j'aimerais rattraper le temps perdu, mais ce n'est de toute manière pas possible, et effectivement dans mon couple, c'est le calme plat, que ce soit dans ma sexualité, mais aussi au quotidien. C'est un ensemble.

Je ne pensais pas que les bottes pouvaient avoir un rapport avec la sexualité. Devenir une femme libérée n'est pas un fantasme inavoué, c'est mon souhait sans aucun doute, avec mon mari je précise. J'ai bien sûr des fantasmes sexuels avec d'autres hommes, mais je pense que c'est parfaitement normal. Je ne refuse plus mes fantasmes, qui montrent que j'ai des désirs, quoique je puisse dire.
Me libérer est d'ailleurs à prendre dans un sens plus large que dans ma sexualité, mais aussi au quotidien avec les autres, et vis-à-vis de moi.

« Emmanuelle me parle ensuite de son ex-mari…. elle s'accuse de tous les torts…. Emmanuelle me dit aussi que grâce à sa belle-mère, elle ne manque de rien dans sa maison,... elle a tout, mais elle se sent très seule... » Celle qui parle comme ça, c’est celle qui range docilement dans son foyer les bottes en cuir.....,
pour les remplir des « cadeaux » de la Belle-Mère-Père-Noël……


Je n'ai pas compris ce que tu voulais me dire.


D'accord pour le jeune homme blond.

Pour les 40 euros, je pense que cela montre en effet un sentiment d'infériorité. Ce sentiment d'infériorité est toujours très fort dans beaucoup de situations, que je sois seule, ou avec les autres. Je me dis souvent que je n'ai aucune raison de me sentir inférieure aux autres, mais ça me dépasse. Oui, je suis trop soumise. Il y a de petits progrès dans ce domaine, mais encore bien timides. Je suis souvent assaillie par des doutes. C'est donc une lutte acharnée (et le mot n'est pas trop fort), entre mon désir de me libérer de cette soumission, et mon désir de me protéger du regard des autres. Lequel l'emportera ? Je parie sur la libération...

Ma carapace est encore bien solide.

L'hyperactif toujours-prêt-à-rendre-service - toujours-gai-pour-faire-bonne-figure.
Je ne peux que m'arrêter sur cette phrase qui me décrit si bien. Moi hyperactive ? :hihi: . Je ne le crois pas... Very Happy . Trève de plaisanterie, c'est vrai que je m'agite beaucoup, mais je commence à me calmer, et pas qu'un peu. De toute manière, je n'ai guère le choix !

Oui je suis très dévouée aux autres, trop, et je m'oublie.

toujours-gai-pour-faire-bonne-figure. C'est vrai aussi, et ça me donne les larmes aux yeux de relire cette phrase tellement vraie. C'est vrai et ça me fait mal. C'est difficile d'expliquer pourquoi. Je vais essayer de le faire, de manière totalement spontanée.

Je ne m'autorise pas à être MOi, avec mes qualités, mais aussi avec mes fragilités. Mes fragilités, je les vois comme des faiblesses, et donc je veux les cacher aux autres, mais aussi à moi-même, en bloquant mes émotions, en faisant semblant d'être toujours gaie, que je sois joyeuse ou pas. Même au travail, je ne m'autorise pas par exemple à me mettre en colère, même quand c'est justifié.
Avec mes amis, je commence à me livrer un peu, à parler de moi de manière approfondie. Donc ça change un peu, mais pas beaucoup.
Avec mon mari, c'est pareil, je ne lui parle pas de mes difficultés, ou si peu. Chaque fois que j'ai essayé de le faire, il me répond : arrête de te prendre la tête, la vie est belle, profite-en. Il n'en faut pas davantage, pour que je me sente bloquée. Je suis mariée, mais terriblement seule, puisque je ne peux pas parler de moi à mon mari. Au fond, il me connait si peu.

Depuis que je suis enfant, on me répète qu'il faut être fort, que ce n'est pas bien de pleurer. Et dès que je me laisse aller, les larmes me brûlent le visage, le lendemain, c'est la poussée d'eczéma assurée. Je vais finir par penser que ma peau est allergique aux larmes. Mais je crois que je me sers de cela comme prétexte, pour résister, pour ne pas me laisser déborder par mes émotions, parce que j'ai PEUR. Pourquoi est-ce que j'ai si peur ? Ma collègue Emmanuelle n'a aucune difficulté à pleurer. Elle éclate parfois en sanglots devant moi. Et bien parfois je l'envie. Je n'ai pas envie de pleurer devant mes collègues bien sûr, mais face à mon psy ou chez moi, et à chaque fois que les larmes me viennent aux yeux, c'est la panique, et je cherche toujours à reprendre le contrôle de la situation. Et je ne veux pas pleurer devant mes enfants ou devant mon mari. Je me cache dans ma salle de-bain, en prenant un bain. Que penseraient-ils de moi ? Je me dis qu'une maman ne doit pas pleurer, mais être forte !

Mais aussi, c'est le profit espéré par l’autre Emmanuelle qui craint de dépareiller, comme dit Sandrine, et de s’isoler dans cet univers si sombre et si mort, en attendant qu’on lui porte des oranges de la culpabilité.

Oui, je fais tout pour rentrer dans le moule, pour ne pas dépareiller, mais peu à peu, ça va changer, j'en suis convaincue.
Que veux-tu dire par les oranges de la culpabilité ?
Revenir en haut Aller en bas
bozarchi
Chaman
Chaman
bozarchi


Masculin
Nombre de messages : 642
Age : 74
Date d'inscription : 14/08/2008

Des bottes noires Empty
MessageSujet: Re: Des bottes noires   Des bottes noires EmptyLun 6 Oct - 15:22

« Pourquoi dis-tu qu'on pourrait nommer ce rêve "latex" ? » Parce que, comme je l’ai écrit, ce rêve décrit ton adaptation à la situation actuelle. Tout montre que tu fournis des efforts pour t’adapter, te conformer, t’ajuster, …. et (te) protéger, comme le latex d’un préservatif.

« Devenir une femme libérée n'est pas un fantasme inavoué, c'est mon souhait sans aucun doute, avec mon mari je précise. J'ai bien sûr des fantasmes sexuels avec d'autres hommes, mais je pense que c'est parfaitement normal…., qui montrent que j'ai des désirs, quoique je puisse dire ». Quoique tu puisses penser, je ne suis pas un « Père la Morale » Je n’ai rien contre les phantasmes, même les plus torrides. Je n’ai pas d’absolution à délivrer sur ce forum. Je viens juste interpréter des rêves selon ce que je vois dans leur contenu. Quand je décèle de la culpabilisation devant certains désirs, je l’écris. C’est tout.
Parce que ce qui fait mal, ce n’est pas le plaisir, mais la culpabilité éprouvée en ressentant ou en souhaitant ce plaisir.


« …. Emmanuelle me dit aussi que grâce à sa belle-mère, elle ne manque de rien dans sa maison,... elle a tout » + « Celle qui parle comme ça, c’est celle qui range docilement dans son foyer les bottes en cuir....., pour les remplir des « cadeaux » de la Belle-Mère-Père-Noël…… »
Je n'ai pas compris ce que tu voulais me dire. »
Parfois on encaisse des coups, on supporte des choses, on se frustre sans compter…..c’est toujours en échange de ce que l’on reçoit, tant qu’on y trouve son compte : en couple, en famille, ou ailleurs.
On vend ses bonnes actions, ou ce qu'on peut, en échange de satisfactions aussi longtemps que ce troc nous satisfait, si non on change de crèmerie. La transition est parfois longue.


« Que veux-tu dire par les oranges de la culpabilité ? » Je me suis servi de l’orange (pas chère en ce moment) des bottes (de la luxure et de la prostitution) qui renvoie au danger et à la culpabilité sous le regard de l’éducation religieuse notamment. Cette culpabilité fait allusion à la faute. C’est la faute qui envoie le tolar en prison (psychique) où on lui apporte des oranges.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.perce-reve.fr
Invité
Invité
avatar



Des bottes noires Empty
MessageSujet: Re: Des bottes noires   Des bottes noires EmptyLun 6 Oct - 16:11

Bozarchi, je dois bien admettre que tu as raison pour la culpabilité. Je sais bien que tu n'es pas un "père la morale", et je ne l'ai jamais pensé d'ailleurs.

Je crois que je préférais tout-à-l'heure ne pas reconnaître que je resens de la culpabilité à cause du risque de passage à l'acte. Ce n'est pas tant le fait d'avoir des fantasmes qui me dérange, mais plutôt la crainte de céder un jour, de me donner à un autre homme que mon mari. Mon mari n'a actuellement pas trop de souci à se faire : je suis trop mal dans ma peau, pour chercher à séduire un homme (mais je regarde les autres hommes), je n'attire pas les hommes vu ma manière de me comporter et je me trouve trop "moche" (et ça arange sans doute bien mon mari). Je pense souvent que je pourrais avoir du plaisir avec d'autres hommes, et qu'avec mon mari, ça risque de ne jamais se débloquer.

En même temps, je sais que tromper mon mari ne résoudra jamais mes problèmes de couple, mais que ça risquerait de nous conduire à une rupture définitive, et pour le moment, je ne le souhaite pas. Plus tard... peut-être... je ne veux pas penser à l'avenir.

Une aventure sans lendemain m'apporterait peut-être du plaisir, je suis convaincue que je ne suis pas frigide comme je l'ai longtemps pensé, mais ce serait tellement éphémère.

Qui plus est , j'accorde beaucoup d'importance à la fidélité dans un couple : je pense que lorque tout va mal, plutôt que de tromper l'autre, il vaut mieux se séparer, et refaire ensuite sa vie si on le souhaite, ou avoir des aventures sans lendemain... En tout cas, il faut être libre par rapport à l'autre.

Je me dis parfois que si j'évolue, je pourrai bien mettre tous mes principes par rapport à la fidélité à la poubelle, je pourrai très bien céder aux avances d'un homme, quitte à le regretter ensuite, et ça me fait peur. J'aime toujours mon mari malgré nos tensions, mais je suis frustrée dans ma sexualité et par ses manques de tendresse. J'ai acheté un livre à lire en couple conseillé par mon psy sur la sexualité, et mon mari m'a dit que ça avait l'air très dense comme livre, il n'était pas enthousiaste. Du coup, je me dis que mes efforts par rapport à mon couple ne servent à rien : la sexualité se vit à 2, pas tout seul.

Encaisser les coups, c'est ce que je fais depuis que je suis enfant...

Mon éducation religieuse me colle à la peau : je me sens coupable par rapport à mes désirs sexuels, le risque de passage à l'acte, par rapport à l'esthétique...Et ma mère continue à parler de la sexualité de manière négative : même quand je fais l'amour avec mon mari, j'ai des pensées négatives comme : "je suis une pute". Et j'ai beau essayer de chasser ces pensées, elles reviennent toujours.

Pour finir, une petite notre d'humour. Je possède éffectivement des bottes noires. J'en révais depuis longtemps, mais je me disais que ça ne me correspondait pas, que ça faisait mauvais genre... Il y a quelques mois, j'ai décidé de me faire plaisir et j'ai acheté une paire de bottes noires, et c'est sans regret. Mon mari n'a pas trop aimé mon achat et m'a dit que ça faisait "dominatrice", mais depuis quelques mois, j'ose enfin acheter des habits qui me correspondent davantage, et me faire plaisir.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Des bottes noires Empty
MessageSujet: Re: Des bottes noires   Des bottes noires Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Des bottes noires
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Travail, escaliers, religieuses blanches et noires, perdus.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Introspection :: Chambre :: Grimoire des songes :: Hirondelle-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser