Tout d'abord, je voudrais dire que cette vision n'est pas que la mienne. Je l'ai apprise de James Hillman, avec les conseils de Jung et de mon propre analyste.
Approche : L'approche des rêves ne fait pas d'interprétation, elle colle à l'image. Elle regarde le phénomène, cherche l'image insolite qui va parler de l'âme, du monde daimonique et cherche à en faire le tour.
L'approche est plus phénoménologique qu'analytique (qui casse le rêve en
plusieurs parties différentes) et interprétative/hermeunétique (qui fait de l'image du rêve "autre chose" que ce qui apparaît dans le rêve). La citation d'Hillman, bien connue, est de regarder le rêve avec l'intention et dans un processus de"coller avec l'image".
"Par exemple, Hillman discute d'un rêve avec un patient. Il voit un énorme
serpent noir. Sa proposition est "garder le serpent" et de le décrire plutôt que d'en faire autre chose qu'un serpent comme par exemple le symbole d'un pénis. Hillman fait remarquer " A partie du moment où vous avez défini le serpent, vous l'avez interprété, vous avez perdu le serpent, vous l'avez arrêté et le client a perdu une heure et s'en va avec un concept sur ma (lapsus : "sa") sexualité réprimée ou mes (idem) froides passions noires. Il s'agit de se renseigner sur le serpent comme il est présenté dans le rêve et par la psyché. Le serpent est énorme et noir, mais quoi d'autre ? Mue-t-il et perd-il sa peau ? Est-il au soleil ou sur une roche ? Digère-t-il sa proie ? Cette stratégie descriptive maintient l'image en vie, à l'opinion d'Hillman et offre la possibilité de comprendre la psyché"
Sources : wiki anglais/américainEn effet si j'interprète avec les concepts, symboles, je parle là du moi et ne 'occupe plus de l'inconscient et de la psyché ... et je tourne en rond et je ne comprends pas le rêve ... et la croissance selon Jung se fait à partir de l'inconscient ...
J'applique dorénavant la méthode hillmanienne ici même et ailleurs pour respecter profondément l'image, l'âme et le rêve.
Avec la méthode d’approche du rêve d’Hillman, je comprends qu’en restant collé à l’image, une distance se crée par elle-même suite à l’observation, au questionnement. C’est une observation qui est donnée par l’image elle-même et qui n’est pas créée par le moi par la conceptualisation, l’intellectualisation : elle se montre vue qu’elle a été vue et comprise, accueille telle qu’elle est.
Le moi n’est pas moi : si je m’identifie à moi dans le rêve, je ne comprends pas l’image : je me projette sur l’image. En ne m’identifiant pas à moi, l’Alexandre du rêve a une vision sur « où il en est » et ce message est dans l’image. Avec cette non-identification, le message peut passer de l’un (Alexandre nocturne) à l’autre (diurne). C’est la distance créée par l’image qui permet à l’âme de se faire comprendre par le moi qui peut alors lui refléter cette compréhension en l’intégrant. En parlant, questionnant, observant l’image, c’est l’âme qui est questionnée, qui parle, qui prend conscience d’elle-même et qui s’observe. Le moi est son témoin. Il la comprend avec elle et il peut se mettre à son service.
Intentions de cette approche : Les questions que je pose cherchent à détailler les phénomènes que montrent l'image et donc à explorer le langage de l'âme qu'est l'image. C'est une appréhension qui se fait selon les 4 fonctions jungiennes. En même temps cela sert pour trouver des analogies véritables (qui ne sont pas des interprétations). Vous pouvez observer l'approche au travers des regards et des questions que j'ai posées ici sur certains rêves dont ici :
https://introspection.forum-actif.net/missdow-f85/18-12-08-enfant-blond-aux-ongles-longs-t1217.htmAu fil de l'exploration, l'image s'affine et ça devient plus subtile, une histoire se développe et elle ne montre pas l'histoire du moi, ses projections etc mais expose des sagesses psychologiques sur les archétypes, sur les daimons, sur l'âme et la vie (voilà pour quoi c'est la voie royale vers l'inconscient) : un enfant peut avoir des traits d'ogre ; il peut être jeune et déjà âgé ... cette sagesse, l'individu du rêve COMME les autres peut faire écho pour eux ou pas du tout. Le rêve n'appartient pas à moi : il appartient à la psyché et quand j'explore un rêve, c'est moi autant que l'autre qui est contact avec la psyché et ses mondes. "Ca" me travaille même si ce n'est pas le mien.
Le rêve ne fait pas la morale au moi. Il lui montre simplement des paysages qui ne cachent rien sur le monde de l'âme .. mais je renonce à savoir vraiment et définitivement le sens et la fonction d'un rêve.
Enfin les images qui vous viennent ne sont pas à vous, ni au moi ... c'est comme pour les rêves ... elles passent et le sens est dans l'image et non dans le concept plaqué sur l'image. Elles ont peut-être un message pour vous comme pas. Tout prendre pour soi, à soi ce qu'il y a dans l'image est typiquement et franchement narcissique et cela vient de la psychanalyse freudienne/lacanienne qui sont dans leur solipsisme et ne peuvent sortir du moi car là, ils perdent le contrôle : le rêve ne peut avoir une autonomie. D'ailleurs tout est rapporté à lui ... mais cela est une autre histoire ...
En questionnant l'image sans interpréter, des choses nouvelles apparaissent sur elle et le rêve se sent écouter et non diagnostiquer ^^ Il peut renvoyer un rêve avec les mêmes éléments (ou pas ^^). Un rêve initie et montre des choses sur ce qui est ... Le moi entre en contact avec l'inconscient profond ... et des transformations peuvent se faire, des souvenir peuvent remonter (memoria), ...
L'approche des rêves ne fait pas d'interprétation littérale qui déboucherait sur des allégories qui n'ont plus rien à voir avec le rêve : elle colle à l'image. Elle regarde le phénomène, cherche l'image insolite qui va parler de l'âme, du monde daimonique et cherche à en faire le tour.
Concernant les concepts plaqués sur le rêve, ce qu'en dit le moi, ce qu'il interprète de lu idans :
Cela aurais pu très bien être dit sans le rêve, au cours d'un échange entre amis, connaissances car ça parle du moi et non du rêve. C'est moi que je planque sur le rêve et il n'y a plus d'image. Je dis pas que c'est bien ou mal. Je dis juste que le rêve n'existe plus. Bien des gens ne savent pas cela. Comment peuvent ils savoir sans avoir appris ? ^^
Réflexions sur le rêve à partir de la psychologie analytique de Jung :
Ce qui suit est issue de
"Le rêve dans la psychologie analytique de Jung", Pinterovic' A., Tournai/Bruxelles, 1982, éd. la corne d'abondance - Critique de l'approche freudienne du rêve :Rappelons simplement que pour Freud, le rêve se définit essentiellement comme une "réalisation du désir"; que le désir se définit à son tour essentiellement comme un désir de nature sexuelle (qu'il ne s'agit pas de confondre avec la génitalité!); que c'est cette nature sexuelle même qui contraint en quelque sorte l'instance productrice de rêves à un "travail" (Traumarbeit) dont le but est de rendre le message onirique plus acceptable pour la conscience du moi; que ce "travail" consiste, sous l'égide de la "censure" émanant du "surmoi", à déformer le désir, principalement au moyen de 2 procédés, la condensation et le déplacement, dans lesquels Lacan a cru bon de retrouver les 2 vieilles figures de rhétorique, la métaphore et la métonymie. Le rêve se présente donc, pour Freud, essentiellement comme un retour de refoulé, camouflé sous un langage symbolique.
La première notion que Jung a critiqué est celle de la censure. Jung refuse de parler de "façade" du rêve, de même qu'il rejette la distinction freudienne classique entre "contenu latent" et "contenu manifeste", parce qu'il considère que les rêves "n'illusionnent pas, ne mentent pas, ne déforment pas ni ne maquillent; au contraire, ils annoncent naïvement ce qu'ils sont et ce qu'ils pensent. (...) Leur incapacité à être encore plus clairs correspond à l'incapacité de la conscience à comprendre ou à vouloir comprendre le point en question" (C.G. Jung : Psychologie et éducation, Buchet/Chastel-Corrêa. Paris. 1963. pp 71-72. GW : XVII, paragraphe 189). L'incompréhension n'est donc pas due à une quelconque "intention inconsciente de la dissimulation", mais à la nature même du langage onirique, qui est fondamentalement imaginal, cette "deuxième forme de pensée", pensée "pré-logique de Levy-Bruhl, à laquelle Jung avait consacré le capital chapitre d'introduction de l'ouvrage par lequel il s'était démarqué en 1912 de la conception freudienne de l'âme (C.G, Métamorphoses de l'âme et de ses symboles. Librairie de l'Université. Georg. Genève. 1953. GW : V). Nous ne pouvons non plus, dans le cadre de ce bref exposé de manière plus approfondie de l'image, le matériau de base du rêve (J. Hillman : An inquiry into Image. Spring 1977. Spring publications. Zurich-Dallas. 1977. pp. 62-88. J Hillman : Further Notes on Images. Spring 1978. Id. pp. 153-182). Disons simplement que pour nous, l'image se définit comme une représentation chargée d'énergie émotive et qui fut à l'origine (de l'humanité de l'individu), une sensation chargée d'énergie d'abord.
- Les problèmes d'interprétation :Pour Jung, il n'est pas question de situer le véritable sens du rêve dans le contenu "latent" (caché) derrière un contenu dit "manifeste (ensemble des images comme produit du travail du rêve). La question reste posée cependant : d'où vient l'obscurité du rêve ? Suivant Jung, elle n'est pas due à une intention dissimulatrice qui proviendrait d'une censure qu'exercerait le "surmoi", mais qu'elle est simplement l'incapacité de la conscience rationnelle à saisir le sens des images (Psychologie et éducation p72).
- Vouloir que comprendre l'inconscient par les symboles (pire par les mots) ne permet pas d'appréhender l'image et de la comprendre :Quoi qu'il en soit, les images des rêves, ces "créatures de la nuit", apparaissent tantôt comme favorables, tantôt comme défavorables; tantôt comme véridiques, tantôt comme trompeuses. Il faut parfois aussi pouvoir se défendre contre elles. L'interprétation, la lecture des rêves, n'est qu'un moyen parmi d'autres pour leur rendre justice. On peut se demander si nous, interprètes modernes des rêves, tenons suffisamment compte de ce fait. Devant le rêve, nous pouvons avoir deux attitudes différentes : comprendre ou agir, c'est-à-dire interpréter ou "expier". Et chaque fois que nous considérons les rêves uniquement comme des images ou des symboles -ou pis encore, comme des mots,- nous oublions l'aspect "expiation" et courons le danger d'offenser les dieux (archétypes). Et la sanction est presque toujours une mauvaise compréhension ou plus simplement l'incompréhension du message divin.
Source : op cit, p30- Concernant les associations libres du moi sur le rêve :Pour Jung, en effet, le rêve est un phénomène psychique sui generis qui doit être examiné et étudié en tant que tel et non simplement comme un outil pour dévoiler les complexes sous-jacents dont il ne serait que l'expression. Ceci ne veut pas dire que dire que le rêve, pour Jung, n'ait aucun rapport avec les complexes. Bien au contraire. C'est précisément Jung qui a défini le rêve comme une personnification dramatique des complexes (in l'Homme à la découverte de son âme, p189) Mais on pourrait se demander dès lors ce qui différencie exactement sa conception du rêve de celle de Freud, s'il n'avait pas pris la précaution de nuancer son point de vue. Ce qu'il reproche à la méthode des associations libres, c'est qu'elles "peuvent laisser le contenu du rêve parfaitement de côté et s'enliser dans des complexes qui ne sont pas nécessairement essentiels (...). Les rêves, eux, traitent des faits essentiels, spécifiques, efficaces, par-delà ce que la nature de chacun peut avoir de généralement veule et de coupable. (...) les associations doivent être canalisées, limitée à la périphérie de ne retenir que le matériel qui se groupe autour de la représentation onirique à élucider et qui en forment le contexte, et non pas ceux qui, de prend en proche peuvent s'étendre à l'infini" (CG Jung in L'homme à la découverte de son âme, p277-278).
Source : op cit, p32- Sur les qualités pour interpréter un rêve :Tout comme le vieux Artemidore, Jung a voulu préciser les conditions d'un "bon" exégète des rêves devrait réunir. En 1er lieu, une compréhension psychologique, une faculté de pénétration intuitive et de combinaison, basée sur la connaissance du monde et des hommes, que Jung avait eu soin de décrire, dès 1912n dans son style inimitable (in L'âme et la vie p111) ;
"Celui qui veut connaître l'âme humaine, n'apprendra à peu près rien de la psychologie expérimentale. Il faut lui conseiller d'accrocher au clou la science exacte, de se dépouiller de son habit de savant, de dire adieu à son bureau d'étude et de marcher à travers le monde avec un cœur humain, dans la terreur des prisons, des asiles d'aliénés, des hôpitaux, de voir les bouges des faubourgs, les bordels, les tripots, les salons de la société élégante, la bourse, les meetings socialistes, les églises, le revival et les extases des sectes, d'éprouver sur son propre corps amour et haine, les passions sous toutes ses formes; alors, il reviendra chargé d'un savoir plus riche que celui que lui auraient donné des manuels épais d'un pied et il pourra être, pour ses malades, un médecin, un véritable connaisseur de l'âme humaine."
En second lieu, il doit disposer d'un savoir spécifique, reposant autant sur des connaissances étendues et approfondies que sur une certaine "intelligence du cœur" (in l'essence des rêves p67). Il n'en reste pas moins vrai que seules les interprétations spécifiques obtenues par un examen soigneux du contexte puissent prétendre à quelque efficacité thérapeutique.
Source : op cit, p36- Critique de James Hillman sur l'herméneutique centrée sur le symbole :Deux analystes de ce qu'on pourrait appeler la "tendance archétypologique", Berry et Hillman ont critiqué assez sévèrement l'approche jungienne "symbolique" de l'imagerie onirique, tout en proposant une nouvelle approche possible, plus imaginal, archétypique. Berry reproche à la méthode amplificatoire de déplacer l'image de l'espace personnel du rêveur vers un espace collectif et culturel et de perdre ainsi en précision en s'éloignant, à cause des analogies hasardeuses, de quelque chose d'absolument bien connu (dans le sens de "à portée de main") vers quelque chose de plus inconnu (de grande portée); elle n'accepte l'amplification que si elle est basée sur une analogie essentielle, parce qu'une telle analogie reste liée à l'image onirique, parce qu'elle lui fait écho au lieu de la remplacer (64).
Hillman, lui, va encore plus loin dans sa critique. Il reproche à la conception symboliste des rêves principalement d'abstraire des images de leur contexte et de les transformer en hypostases figées qui ne livre plus dès lors que des sens littéraux (65). Car, dit-il avec raison, "l'image n'est pas l'image d'un objet. Elle se met elle-même en image (it imagines itself). Elle imagine". Aussi, distingue-t-il 2 approches possibles de l'image onirique : la scientifique qui considère les mots-véhicules du texte onirique comme des concepts et la poétique qui les perçoit uniquement comme images. Dans l'approche scientifique, les mots acquièrent leur sens du référent - qui peut être un symbole!- dans la mesure où le symbole lui-même n'est pris qu'en tant qu'il se réfère, à autre chose, ) savoir un concept universel, abstrait, correspondant à un hypothétique "objet interne", construction toute théorique qui n'est qu'un effet de l'image, et qui détourne, dès lors, l'image de sa fonction; dans l'approche poétique, les "mots sont saisis exclusivement dans l'image, comme une image, inséparables de leur aspect d'image" (66).
En conclusion : "Parce que les paroles du rêve ne sont pas des concepts qui se réfèrent à, aucun rêve ne peut être ramené interprétativement à d'autres référents. "Un rêve ne peut qu'être réimaginé interprétativement, comme on le fait avec n'importe quel autre morceau de poésie (67)". Hillman considère donc que toute "symbolisation" est une sorte de "littéralisation", parce que conceptualisation, un concept appelant toujours un référent.
- Dangers de l'interprétation à outrance :Le danger paranoïaque d'interpréter à outrance et à tout prix n'apparaît que si la quête de sens évacue complètement le mystère. Compensatoirement, tout devient alors inconsciemment mystère ou, mieux, tout devient suspect; le sens n'est évidemment possible que si le mystère est accepté; on ne peut comprendre que si l'on admet d'abord que l'incompréhensible et l'incompris existent réellement.
- Réconcilier les herméneutiques :Une 1ère phase de l'histoire de la conscience occidentale fut marquée par une herméneutique prométhéenne qui cherchait à découvrir le sens, comme un feu ardent qui illumine les profondeurs obscures de l'âme. Aujourd'hui, nous sommes peut-être davantage disposés à réagir contre herméneutique aveuglante et, avec un Hillman ou un Solié, à revenir aux demi-teintes hermétiques et imaginales du langage de l'âme. Le temps n'est sans doute pas encore venu à une autre herméneutique, une herméneutique nouvelle qui réunirait Prométhée et Hermès, le désir ardent de comprendre du 1er et l'impénétrable et obscur mystère du second.
Op-cit, p50L'approche proposée par Hillman et que j'apprends et expérimente ici est plus proche de Jung que de Riedel qui s'en écarte définitivement en les interprétant littéralement. Elle fait comme Freud mais à l'envers. Pour Freud, le rêve cache et dissimule. Pour Riedel, il dit tout et ne cache littéralement voire même il éclaircit tout.
Elle interprète littéralement "Le rêve est la voie royale vers l'inconscient" écrit par Jung. La voie ne veut pas dire que le rêve éclaircit tout et donne des réponses, des recettes et encore moins des leçons éthiques que l'inconscient donnerait en "Vieux Sage" au moi pour résoudre ses problèmes. Le but de l'inconscient n'est pas nécessairement d'aider à résoudre les problèmes. Comme l'écrit Jung :
« Je voudrais dire ceci au sujet des rêves dits éthiques : quand on rêve, par exemple, qu'on fait quelque chose qui nous montre sous notre pire aspect. Il n'empêche que le rêve est un produit naturel, il n'a aucune visée éthique. Le rêve nous montre souvent nos mauvais côtés.
Mais même si nous prenons note de ces mauvais côtés, le rêve pourra quand même se reproduire, car il a une autre signification que la signification éthique.
Comme les plantes, les rêves sont des produits de la nature. On peut en faire un problème éthique, philosophique ou je ne sais quoi encore, mais ce problème ne réside pas dans le rêve proprement dit. »
C.G. Jung " Sur l’Interprétation des rêves ", Albin Michel, 1998 p 285. La voie royale veut dire que ça donne accès direct au monde daïmonique.
Voilà ce qui peut être retiré à la fin d'une approche :
Je pense que le rêve parle à la fois de l'image de l'enfant comme étant double et paradoxal avec rééquilibrage de l'inconscient quant à une attitude du moi trop unilatérale avec une invitation à la conscience; du lien entre l'amour, la beauté, la laideur et des vérités métaphoriques au sein des images à leur sujet (la laideur peut être aimé). Cela te concerne bien sûr et en même cela concerne chacun d'entre nous. Un rêve appartient à celui qui rêve et aussi à tout le monde.
L'intention de l'approche que je mets ici en oeuvre est bien de toucher à ce que dit l'image non pour interpréter la psychopathologie du sujet; faire un état des lieux de ce qu'il se passe, lui faire la morale mais pour révéler le sens de l'image tout en acceptant qu'il reste mystérieux et n'est pas totalement compréhensible. Dans ton rêve, nous ne savons pas qui est cet enfant dans son essence, idem d'où il vient, ses véritables sensations ainsi que sur le véritable sens de sa présence.
https://introspection.forum-actif.net/missdow-f85/18-12-08-enfant-blond-aux-ongles-longs-t1217.htm