Papillons noir et pelluches roses

Bonjour les amis!

Je me reveille tout juste d'un long rêve mais je me rend compte que je perds très vite les données donc je me dépêche de tout écrire avant de tout oublier.

Je suis à la piscine, cette piscine semble ne pas être une piscine municipale mais.. on dirait que la rue en elle même est une piscine. Je ne sais comment expliquer.. pour moi c'est la piscine mais je suis dans cette piscine comme si je me baladais dans la rue.

J'ai un appareil photo numérique à la main (je n'en ai pas mais j'en rêve) et jr n'arrête pas de le mettre sous l'eau. A chaque fois je peste contre moi même et contre les gens autour de moi qui me font des vagues et qui mouillent mon appareil photo qui commence à être fichu.

Tout le monde sait qu'il va y avoir une énorme tempête (tornade) sur la France dans la partie nord-ouest du pays. Cette tempête est la tempête du siècle mais nous n'avons pas trop peur puisqu'elle ne nous concerne pas. Moi si tout de même car je me dis que s'il y a une énorme tempête dans le nord-ouest de prévue, le sud ouest ne peut pas rester intacte, la tempête peut se déplacer.

Je suis encore avec mon appareil photo et là je viens le montrer à Virginie, ma soeur, protagoniste de tous mes rêves! Mais avant de lui montrer, elle fait une énorme vague et je lui fait croire que c'est elle qui m'a bousillé mon appareil photo (je pleure et tout attention!)

Je repose mon appareil dans un endroit sain en me disant qu'il sèchera peut-être. Et j'entends tous les gens faire un "ooooooo" d'admiration. Je m'intérroge et je les vois tous lever la tête. Je fais de même. Et je vois le ciel gris et de magnifiques vagues noires comme de l'encre danser dans le ciel. Fluide comme si elles se mélangeaient à de l'eau.

Je sors par un petit portail metallique pour récupérer mon appareil photo afin de prendre cette beauté en photo. Mon appareil semble avoir été mis en sureté par un connaisseur qui avait mis le cache et l'avait bien éteint comme il faut. J'apprécie cet acte. Soudain, une invasion de papillons noirs nous tombe dessus. Tout le monde a peur, voire est dégouté, moi je veux à tout prix les prendre en photo.. mais mon appareil photo gresille (très logique dans la réalité n'est-ce pas) mais j'ai un espoir pour qu'il marche. Alors je prends ces papillons en photo.. attention ils piquent me dit-on.

Lorsque ces papillons se rapprochent du sol, je peux les voir de plus près. Ils sont comme rattachés à une feuille d'arbre noire par les ailes. Leurs ailes sont noires. Mais, ce qui est sensé piquer c'est ce petit animal qui sort de ce corps de papillon: un écureuil miniature....

Emerveillée par toute cette beauté je tente de prendre toutes les photos possibles.

XXX Coupure XXX

Je me retrouve dans une pièce colorée comme si elle était faite pour des enfants. Une pièce toute en peluche. Douce. Sauf les sièges. Les sièges sont gigantesque, en plastique jaune ou vert, je ne sais plus trop, c'est très flou. Et ces sièges sont encastrés dans un tour de pièce, comme une salle d'attente.

C'est alors qu'en attendant Virginie (j'ignore totalement ce qu'elle fait mais après tout peu importe, je sais que je l'attends) je trouve l'un de ces écureuil dans cette pièce. Il n'a plus du tout la tête et la taille d'un écureuil mais pour moi c'est l'un d'entre eux. Il est plus grand que moi, tout en pelluche rose fushia et a de gros yeux triste mais attendrissants. Il semble très peureux. Je tente de m'approcher de lui mais il m'évite en glissant de son siège sur le sol. Chaque fois qu'il s'assied sur un siège, le siège en question se revet d'une couche de pelluche.

Je tente de lui montrer que je suis son amie en m'asseillant sur un siège et en tapotant à côté de moi pour l'inviter à venir (qu'est-ce que c'était doux!). Puis un moment j'arrive à le caresser et je le rassure sans parler en lui disant dans ma tête: tu vois, tu ne risques rien avec moi...

Bonjour iOneska,

Ton rêve précédent était le chapitre premier de ton histoire.
La scène se situait dans un "deux pièces", avec «Une demoiselle ligotée », toute nue.

Au nom des "Éditions du long fleuve pas très tranquille", j’ai le plaisir de te présenter le deuxième chapitre.

Entre-temps, (on pouvait s’y attendre) ça a bien secoué. Tu es passée chez Orangina ?


La piscine décrite, ici, correspond à un cheminement introspectif maîtrisé, dans un contexte collectif. (Tu connais Introspection ?)

Une photo évoque un souvenir. L’appareil qui la réalise montre un désir de mémoriser ou de se rappeler une situation.

Lorsque qu’on passe son temps à le plonger dans l’eau (au prix où ils sont !) c’est un désir d’investigation dans son passé, pour fouiller chaque souvenir afin de comprendre comment on s’est construit.
Tu es perturbée et déstabilisée (les vagues) par ta démarche et les interventions extérieures que tu as sollicitées.

Tu sens approcher une phase majeure de bouleversements (l’énorme tempête). Tu ne la redoutes pas tellement, mais crains qu’elle ait des répercussions sur tes relations personnelles (de Nord-Ouest à Sud-Ouest, c’est coté cœur).

Prière de relire le premier chapitre, pour apprécier la suite.


Tu prends conscience de TA responsabilité dans l’entretien du schéma constructif focalisé sur le modèle « Virginie-substitut » à son insu.
Tu es bouleversée de découvrir combien ce système, censé t’exonérer en chargeant ta sœur, a pu altérer et inhiber ton évolution.

Ce siphon morbide se désamorce progressivement, en libérant l’énergie considérable emprisonnée, pour rééquilibrer tes forces vitales. (« Les magnifiques vagues noires comme de l'encre dansaient dans le ciel. Fluides comme si elles se mélangeaient à de l'eau »)

La transition est difficile (petit portail métallique). Mais tu es confiante, aidée par une présence que tu apprécies.

Tu oses maintenant regarder ce qui parasitait ton existence, et décryptes progressivement le schéma mental morbide figé auquel tu collais (« Lorsque ces papillons se rapprochent du sol, je peux les voir de plus près. Ils sont comme rattachés à une feuille d'arbre noire par les ailes. Leurs ailes sont noires »).
Cette attitude lucide libère les angoisses et provoque un début de métamorphose épanouissant (« ce qui est sensé piquer, c'est ce petit animal qui sort de ce corps de papillon: un écureuil miniature.... »)

Du coup, ton monde intérieur se colore, s’adoucit, en se remplissant de la dimension enfantine qui manquait, (« Je me retrouve dans une pièce colorée…. toute en peluche »)
Tu vois qu’il faudra un travail de synthèse pour parvenir à occuper ton espace entier, tu ne sais pas bien en quoi cela peut consister, mais ça te parait inévitable. (« Les sièges sont gigantesque, en plastique jaune ou vert, je ne sais plus trop, c'est très flou. Et ces sièges sont encastrés dans un tour de pièce, comme une salle d'attente » )

En lâchant l’ancien jalon « Virginie », tu reviens dans l’axe de ton vrai repère intérieur. Tu retrouves ainsi la partie personnelle manquante qui était ignorée.
Elle a perdu le coté rongeur qui t’angoissais sans que tu le saches.
Elle conserve son statut « animal » libre et agile, pour économiser et canaliser les ressources que tu t’épuisais à gaspiller.
Des retrouvailles comme ça, c’est comme une première rencontre.
Tu l’avais abandonné depuis tellement longtemps, il a encore de la tristesse dans les yeux…. Comme Le Petit Prince, tu dois apprivoiser progressivement ton écureuil. Il t’apporte « tout le bonheur du monde » : Il est plus grand que moi, tout en peluche rose fushia et a de gros yeux tristes mais attendrissants. Il semble très peureux. Je tente de m'approcher de lui, mais il m'évite en glissant de son siège sur le sol. Chaque fois qu'il s'assied sur un siège, le siège en question se revêt d'une couche de peluche.

Bozarchi...

Je te remercie et m'excuse de ne venir te remercier que maintenant pour cette fabuleuse interprétation qui me correspond bien.. et qui correspond parfaitementà ma vie.. De gros soucis personels m'alourdissent le coeur et je me permettrai de revenir sur ce rêve dès que ma tête sera un peu moins confuse..

Je mets donc ce rêve en attente de son rêveur..

Merci merci.. j'ai été estomachée devant tant de vérité et devant ta façon d'introspecter (ça se dit?) au plus profond des rêveurs.. Merci à toi et à très vite..

iOneska

Merci pour ton signe iOneska, rien ne pressait pour te manifester….

C’est vrai que, quelle que soit la nature du retour, confirmant ou infirmant ma vision, j’ai plaisir à recevoir l’avis de la personne qui a bien voulu parcourir avec moi ce bout de chemin.

Je me sens impuissant à soulager la souffrance que cette épreuve t’apporte, mais suis sincèrement avec toi. A bientôt.

bozarchi a écrit:

Bonjour iOneska,

Ton rêve précédent était le chapitre premier de ton histoire.
La scène se situait dans un "deux pièces", avec «Une demoiselle ligotée », toute nue.

Au nom des "Éditions du long fleuve pas très tranquille", j’ai le plaisir de te présenter le deuxième chapitre.

Entre-temps, (on pouvait s’y attendre) ça a bien secoué. Tu es passée chez Orangina ?

Hihi ouioui je suis allée chez orangina et il parait que je convient parfaitement au rôle! secouée, ronde.. par contre, ils aiment pas trop les oranges noires alors du coup je suis obligée de m'habiller en orange ou en rouge.. j'opte pour le rouge bien sûr.. Bref;.. par contre j'ai du mal à faire le lien entre le premier et le second rêve.. pourrais tu m'expliquer?

Citation :

La piscine décrite, ici, correspond à un cheminement introspectif maîtrisé, dans un contexte collectif. (Tu connais Introspection ?)

Non, introspection c'est quoi? Trève de plaisanterie... tu as bondieusement raison! Je commence à faire part de mes émotions, de mes sentiments à la terre entière! Du congo au Quebec! hihi... Non mais c'est vrai... je n'aurais pas pensé à ça.. mais je me livre à la société... d'ailleurs très étrange et enrichissant comme expérience... je ne sais si de vive voix je le ferais par contre..

Citation :

Une photo évoque un souvenir. L’appareil qui la réalise montre un désir de mémoriser ou de se rappeler une situation.

Lorsque qu’on passe son temps à le plonger dans l’eau (au prix où ils sont !) c’est un désir d’investigation dans son passé, pour fouiller chaque souvenir afin de comprendre comment on s’est construit.
Tu es perturbée et déstabilisée (les vagues) par ta démarche et les interventions extérieures que tu as sollicitées.

Effectivment je suis en pleine introspection.. Tu connais "à la recherche du souvenir perdu", beh c'est moi qui joue dedans.. Je suis effectivement en train de faire des recherches sur un blocage particulier... sur des souvenirs absents ou des inventions de mon propre cerveau... je suis à la recherche de la vérité sur une scène en particulier et j'avoue que ça me bouleverse pas mal..

Citation :

Tu sens approcher une phase majeure de bouleversements (l’énorme tempête). Tu ne la redoutes pas tellement, mais crains qu’elle ait des répercussions sur tes relations personnelles (de Nord-Ouest à Sud-Ouest, c’est coté cœur).

C'est vrai que l'un de mes défauts et d'idéaliser et donc de ne pas évaluer les répercutions exactes de certains de mes engagements.. je suis prête à prendre un boulot qui me fait commencer à 6h du mat car j'ai besoin d'argent et je ne vois pas l'inconvénient alors que mon copain... oui mon copain... il l'est encore n'estce pas? me rappelle que j'ai des soucis d'insomnie.. donc je ne mesure pas assez les conséquences.. je ne me projette jamais.. ce qui revient à ton interprétation tout bonnement juste et étonnante!

Citation :

Tu prends conscience de TA responsabilité dans l’entretien du schéma constructif focalisé sur le modèle « Virginie-substitut » à son insu.
Tu es bouleversée de découvrir combien ce système, censé t’exonérer en chargeant ta sœur, a pu altérer et inhiber ton évolution.

Ceci voudrait il dire que je ne me suis pas sentie moi toutes ces années à cause de cet amour inconditionnel/admiration idolation que j'ai porté à ma soeur?

Citation :

Ce siphon morbide se désamorce progressivement, en libérant l’énergie considérable emprisonnée, pour rééquilibrer tes forces vitales. (« Les magnifiques vagues noires comme de l'encre dansaient dans le ciel. Fluides comme si elles se mélangeaient à de l'eau »)

Je me rendrait donc compte qui je suis sans elle?

Citation :

La transition est difficile (petit portail métallique). Mais tu es confiante, aidée par une présence que tu apprécies.

Lorsque j'ai raconté mon rêve à mon ange... (boom) il m'a dit: et tu en connais beaucoup des portails verts metalliques? et moi je disais que.. non je ne voyais pas.. en fait si, le portail vert metallique est celui de sa maison... Donc ce qui voudrait dire que la présence qui m'aide serait cet ange?

Citation :

Tu oses maintenant regarder ce qui parasitait ton existence, et décryptes progressivement le schéma mental morbide figé auquel tu collais (« Lorsque ces papillons se rapprochent du sol, je peux les voir de plus près. Ils sont comme rattachés à une feuille d'arbre noire par les ailes. Leurs ailes sont noires »).

Et bien pour tout t'avouer je n'y suis pas encore.. je ne vois pas encore ce qui parasite mon existence.. quoi que maintenant si, mais après avoir fait ce rêve et après ma rupture.. j'ai compris..

Citation :

Cette attitude lucide libère les angoisses et provoque un début de métamorphose épanouissant (« ce qui est sensé piquer, c'est ce petit animal qui sort de ce corps de papillon: un écureuil miniature.... »)

J'aimerais bien que cette fin soit réelle dans la réalité, mais je n'arrive pas à faire de rapprochement avec ma vie...

Citation :

Du coup, ton monde intérieur se colore, s’adoucit, en se remplissant de la dimension enfantine qui manquait, (« Je me retrouve dans une pièce colorée…. toute en peluche »)

Ou alors est-ce que je ne me réfugierait pas dans l'enfance? éternelle femme-enfant que je suis?

Citation :

Tu vois qu’il faudra un travail de synthèse pour parvenir à occuper ton espace entier, tu ne sais pas bien en quoi cela peut consister, mais ça te parait inévitable. (« Les sièges sont gigantesque, en plastique jaune ou vert, je ne sais plus trop, c'est très flou. Et ces sièges sont encastrés dans un tour de pièce, comme une salle d'attente » )

Merveilleusement interprété...

Citation :

En lâchant l’ancien jalon « Virginie », tu reviens dans l’axe de ton vrai repère intérieur. Tu retrouves ainsi la partie personnelle manquante qui était ignorée.

La iOneska heureuse, tendre et joyeuse? Je suis comme ça avec tous les animaux et je suis très gamine quand je vois une pelluche.. je joue aussi à tous les jeux de ma nièce... hum... serait-ce un désir de retourner en enfanc et de recommencer les choses là où il y a eu un clash?

Citation :

Elle a perdu le coté rongeur qui t’angoissais sans que tu le saches.
Elle conserve son statut « animal » libre et agile, pour économiser et canaliser les ressources que tu t’épuisais à gaspiller.

Subjuguée..

Citation :

Des retrouvailles comme ça, c’est comme une première rencontre.
Tu l’avais abandonné depuis tellement longtemps, il a encore de la tristesse dans les yeux…. Comme Le Petit Prince, tu dois apprivoiser progressivement ton écureuil. Il t’apporte « tout le bonheur du monde » : Il est plus grand que moi, tout en peluche rose fushia et a de gros yeux tristes mais attendrissants. Il semble très peureux. Je tente de m'approcher de lui, mais il m'évite en glissant de son siège sur le sol. Chaque fois qu'il s'assied sur un siège, le siège en question se revêt d'une couche de peluche.

Je suis débile mais je pleure en lisant tes mots... est-ce du à la beauté de ta comparaison? est-ce du à ce livre qui m'a tant émue? est-ce du à ma niaiserie attitude? ...

Merci beaucoup.. comment ferions nous sans toi dans ce forum... je suis ravie, vraiment ravie que tu en fasse partie.. tu es spécial.. tu es précieux..

Bozarchi, je te le redis, ta lecture des rêves est tout simplement extraordinaire...
Je la sens toujours très juste... même si je n'ai aucune compétence perso pour l'interprétation.
Tu pourras nous expliquer comment tu en es arrivé à cette maîtrise et comment tu fait?

En tout cas, iO, je crois que tu es à un tournant de ta vie malgré/grâce à la situation que tu vis et à ce super lieu d'échange qui nous réunis
C'est quand même bien un forum... car dans la vie on n'aurait pas toujours l'occasion/le courage/le temps de parler directement de tout!

Merci à vous 2!

« j'ai du mal à faire le lien entre le premier et le second rêve.. pourrais tu m'expliquer? »
Ils nous l’ont trop secoué, notre iOneska, et ça n’a pas encore bien décanté sous la capsule ?

En tous cas, le premier rêve concernait globalement une prise de conscience fondamentale. Celle d’un schéma atypique déterminant dans l’édification de ta vie jusqu’à l’adolescence…, avec pour repère identitaire quasi exclusif : ta sœur.

Cette prise de conscience latente (puisque le rêve était là) est réalisée ou plus précisément en cours de réalisation.
En effet, toute grand-mère sait qu’il faut détricoter avant de retricoter. Et chez les neurones, ce n’est pas facile, surtout lorsqu’ils ont été autant secoués.

Après cet hiver interminable, le deuxième rêve commence le grand déballage de printemps, et au bord de la piscine ! Le schéma vrillé poursuit sa dissolution, les tempêtes équatoriales menacent, les couleurs explosent, et l’écureuil s’installe…
Que voulez-vous de mieux ????


« Ceci voudrait-il dire que je ne me suis pas sentie moi toutes ces années à cause de cet amour inconditionnel/admiration idolation que j'ai porté à ma soeur? »
Effectivement, dans l’histoire, tu t’es oubliée, clonée sur elle. Tu es passée à coté de toi, à coté de tes pompes.
Tu es jeune, tu es un concentré de potentiel sur pattes. Cela devient une source originale d’énergie, une chance (demande à Cyrulnik). Faut pas en rajouter, mais faut rien regretter.


« Je me rendrais donc compte qui je suis sans elle? »
Ne sors pas ta Kalachnikov, on a besoin de ta soeur aussi.
Mais toi c’est toi, et toi sans elle, c’est mieux. Et toi, c’est au fond de toi, et toi seule peux aller y rencontrer ton moi. (Suis-je assez clair ??? )
Mais c’est long (déjà à expliquer), c’est toute une vie, c’est là que l’enfant t’attend. C’est compliqué la psy, mais au fond, c’est simple comme la vie. C’est notre mental qui complique. Mais sans mental…. Bon, enfin, débrouilles-toi avec ça pour aujourd’hui, c’est tout ce que j’ai sous la main….


« Est-ce que je ne me réfugierais pas dans l'enfance? Éternelle femme-enfant que je suis? »
Retrouver, protéger, réactiver…son enfant intérieur est indispensable pour accéder au bonheur. Mais se réfugier dans l’enfance, sans évoluer, pour éviter d’affronter ses angoisses du vide… en est une autre.
Pas évident, d’avoir le beurre et l’argent du beurre.


«… je suis très gamine quand je vois une peluche... Je joue aussi à tous les jeux de ma nièce... hum... serait-ce un désir de retourner en enfance et de recommencer les choses là où il y a eu un clash?

»
La nature a horreur du vide. (Moi aussi, d’ailleurs, je déteste voir une bouteille vide) On a toujours un peu envie de faire ce qui n’a pas pu l’être, ou de prolonger ce qu’on a aimé. Pas de quoi sortir le fouet ! (ou alors pour le plaisir…, parce que, de cultiver la nostalgie ou les regrets, ça peut virer pathos à la longue. C’est comme ça qu’on fabrique de bons masos.)

Tendres bisous pour toi iOneska.

Pour Orgilonia :

Merci pour ton compliment (beaucoup too much),

« Tu pourras nous expliquer comment tu en es arrivé à cette maîtrise et comment tu fait? »
J’ignore où je suis arrivé, mais je sais comment j’y suis arrivé.
J’ai résumé mon parcours sur ce forum dans la rubrique « Qui est là ? ».

Pour la méthode, rien de particulier à déclarer, je fais comme les copains.
Et quand ça commence à trop s’embrumer dans la tronche, je fais un break, une sieste de quelques minutes et ça repart… (C’est un truc récupéré du Yoga) En fait, c’est un mix à ma sauce, avec la détente (au-delà de la décontraction) plus le parcours des méridiens d’acuponcture, et je m’endors. :endormi:
Chez moi c’est bricole, de la récup et du fait maison, et ça roule comme ça…

Salut à toi Yves.

Tu as un sens de l'humour incroyable!
Merci pour ta réponse, je vais reparcourir ta biographie attentivement
A très bientôt pour un post.

J'ai pris le temps de lire, de réfléchir... et je comprends donc mieux...
Je te remercie infiniment pour ta patience et ton dévouement..

Merci...

La iOneska toute décortiquée comme une crevette maintenant! C'est malin...

N'empêche tout ceci pourrait expliquer pourquoi j'en veux toujours à ma soeur d'avoir fait sa vie loin de moi.. sentiment que je trouve absurde car je la comprends.. mais maintenant je comprends.. je me comprends... et d'ailleurs je vais me foutre un coup de pied au c*l!

« La iOneska toute décortiquée comme une crevette maintenant! C'est malin... » Même les langoustes, et même les homards, se décortiquent, se décarcassent au fond de la mer pour faire peau neuve !

« N'empêche tout ceci pourrait expliquer pourquoi j'en veux toujours à ma soeur d'avoir fait sa vie loin de moi.. sentiment que je trouve absurde car je la comprends.. » Tu comprends Virginie, OK;
Mais dans ce ressentiment (pas plus absurde qu’une autre émotion) se cache la peur de l’abandon. Ce qui ne simplifie pas la situation et n’arrange rien.
Dans le cas extrême, j’aurais pu te raconter l’histoire d’une gazelle dont la mère s’est suicidée. Quand ladite gazelle va sur la tombe de sa mère, c’est pour l’insulter, cracher dessus….. En fait, elles s'aimaient de manière fusionnelle, et elle ne supporte pas que sa mère l’ait ainsi abandonnée en se donnant la mort.
Soyons lucide, quand on pleure un mort, c’est aussi sur soi qu’on pleure.

Mais du coup, la gazelle culpabilise d’éprouver ce ressentiment et commence à devenir méchante. Un méchant c’est quelqu’un qui culpabilise. Alors que quelqu’un qui est con, c’est un con. C’est magique la psy !!!.

Derrière le train du départ, se cache donc celui de l’abandon. Et derrière le train de l’abandon, se cache la peur de la mort... Trop tard pour aujourd’hui, celui-là est déjà parti. Je te reparlerai de ça dans un autre, un autre jour….

Au fait, les noisettes que tu cherchais… c'est peut-être l’écureuil ?

BisouXXL

Je ne sais que dire, je vais simplement te décrire mon expression: sourcils très hauts, yeux étonnés et sourire ... Je suis étonnée de tout ce que tu me dis car c'est si vrai...

Crois tu qu'il y aurait une solution pour que j'accepte qu'elle m'ait quitté? pour que j'arrête de culpabiliser de lui en vouloir? ..

Lui parler? lui dire tout ça? elle sait que j'étais attachée à elle mais elle ne connait pas ce soucis.. dois-je lui en faire part?

Elle risque de se sentir mal non?...

« Crois tu qu'il y aurait une solution pour que j'accepte qu'elle m'ait quitté? Pour que j'arrête de culpabiliser de lui en vouloir? …»

Apparemment, cette fois encore, tu as capté le schéma que je te montre. Cette étape est une mentalisation vers l’acceptation éventuelle (qui suit). Ultérieurement, viendra l’intégration (en toi). C'est comme ça pour chaque idée nouvelle. Si non elle est rejetée : soit parce qu'elle est à chier (et donc elle ne se présente pas du bon coté), soit parce que c'est pas encore l'heure (le terrain n'est pas prêt).

Quand je peux, je me sers de ma souris (qui se faufile partout) pour t’indiquer une piste. C’est tout. Pas de forcing, pas d’intrusion. Je propose et tu disposes, si l’idée te convient....

Laisse le temps agir. Quand l’intégration sera effective, ton attitude évoluera naturellement et tu n’auras rien de particulier à faire, tes pensées modifiées poseront des actes nouveaux.

Celle qui souffre (pour l’instant encore) dans cette histoire dont parlent aussi tes rêves, c’est toi. TOUT est lié.

D'accord.. je vais donc laisser le temps faire les choses.. mais je tiens à m'excuser au près d'elle car un moment je la harcelais presque... je lui expliquerai tout ça un soir au coin du feu (comment ça on se voit pas et comment ça y'a pas de cheminée?!)... elle comprendra mieux.. mais je laisse les choses s'installer comme elles le doivent... de toute façon en en parlant, je crois que je suis en train d'accepter.. reste à intégrer...

Je te remercie pour ta lumière Bozarchi... Ton pseudo te va bien...les beaux arts n'ont qu'à bien se tenir face à une personne comme toi qui maitrise aussi bien l'art du beau... tu écris ton analyse tel que tu croquerais un schéma d'architecte.. tout est si joli et cadré... limites, plein, vide, couloir, ouverture.. tu sais les maîtriser.. du moins pour les autres... le reste, je ne sais pas...

Toujours est-il que tu fais beaucoup de bien.. merci à toi..

Effectivement, Beaux-Arts + Architecte ça donnait tantôt bozar ou l’archi ,
donc (pour ne rien perdre comme d’hab.!) j’ai synthétisé en bozarchi.
Pour le reste, moi non plus je ne sais pas, cette molécule me parait bien instable parfois.
Merci pour tant de douceurs…