Opération du genou gauche

Je dois me faire opérer du genou gauche, derrière le genou. Je suis à
l'hôpital. Le médecin qui va m'opérer me dit que je n'aurai pas d'anesthésie générale, ni d'anesthésie locale, mais une para-anesthésie (je crois que c'est une invention de mon rêve).

Après l'intervention, il me demande de m'allonger sur le ventre sur un lit, pour me faire un bandage autour du genou. Certains points de suture ont sauté, il doit donc d'abord les refaire avec l'aide d'une infirmière.

L'anesthésie ne fait plus effet, je ressens donc une importante douleur quand le médecin refait les points, je serre les dents pour ne pas hurler.

Puis le médecin prend un gros rouleau de scotch marron (qu'on utilise en principe pour emballer les cartons). Entre-temps, je me suis allongée sur le ventre sur un autre lit.

Le médecin commence à me bander le genou et la jambe gauche, en serrant très fort sur le bandage,tout est comprimé, et me dit que pour le moment mon genou, et toute ma jambe gauche sont rouges et violacés, mais que c'est normal, je ne dois pas m'inquiéter.

Mais je m'inquiète malgré tout et j'ai peur que ce soit un début de phlébite.

Pour ce rêve, je suppose que cette opération concerne mes thérapies, les soins que je reçois. La douleur que je ressens, c'est ce qui me fait souffrir, ce qui est train de ressortir, et ça fait mal. Comme d'habitude je serre les dents, car je veux toujours contrôler mes émotions, ne pas les faire ressortir. Et je résiste à cause de mon éducation : "serre les dents brave petit soldat"

Ma jambe et mon genou sont rouges et violacés, car je ne suis pas encore guérie par rapport à mon passé (la gauche se rapporte au passé). J'ai du mal à faire confiance à ce médecin (mon psy), avec cette peur de la phlébite. Je résiste donc encore, n'arrive pas à lâcher prise.


Je n'ai pas d'autres idées.

Bonjour Hirondelle,

Je passai par là, j’ai vu un rêve allumé… faut bien que j’en rajoute !!!


Le genou est une articulation qui permet de marcher. Donc une intervention est nécessaire pour débloquer ton coté gauche. C’est à la fois celui du cœur et de la féminité.

« il me demande de m'allonger sur le ventre sur un lit » C’est une position d’ anti-accouchement, elle traduit tes résistances actuelles qui s’opposent à laisser sortir tes émotions et tout ce qui se libèrerait avec (c'est normal).

Le médecin est la thérapie bien sûr, il est à la fois l’intervention extérieure et ton médecin intérieur (il n’y a pas que l’enfant vulnérable en toi, on est loin d’avoir fini les présentations…!!!)

« Certains points de suture ont sauté » le carcan commence à se lézarder, tout va bien.

« Puis le médecin prend un gros rouleau de scotch marron (qu'on utilise en principe pour emballer les cartons) ». On commence à prépare le renvoi vers l’expéditeur (les parents)

« je m'inquiète malgré tout et j'ai peur que ce soit un début de phlébite » la phlébite est l’inflammation d'une veine. Une veine sert à renvoyer le sang vers le cœur. Le cœur du problème dans ton histoire, ce sont tes parents. C’est bien le renvoi vers l’expéditeur qui t’angoisse.
Mais c’est le re-passage obligé, la confrontation. (je n'ai pas dit la guerre, ni la lutte armée)

C’est vrai, c’est un gros paquet bien lourd pour une hirondelle…C'est la grande migration.

Merci Bozarchi pour ton interprétation qui sonne très juste.

Mes résistantes sont hyper fortes : plus ça va, plus je me contrôle, un peu comme si je me sentais en danger, et que je voulais me protéger en m'endurcissant encore plus. Bref, y' a du boulot !

J'aime bien ce que tu dis sur mon médecin intérieur. Je n'y avais pas songé, vu que je me dévalorise trop souvent, mais c'est juste ce que tu écris. J'ajouterai que c'est moi qui fait l'essentiel du travail et pas mes psys (je n'arrive pas à m'habituer à parler de mes psys, un peu comme si c'était de la surconsommation d'en avoir 2, un pour l'analyse et l'autre pour l'aspect comportemental et cognitif. )

Le renvoi vers l'expéditeur me fait peur. C'est la panique à l'intérieur ! Tu le dis d'ailleurs ensuite en écrivant : "C’est bien le renvoi vers l’expéditeur qui t’angoisse. " C'est exactements ce que je pense.

Donc le plus grand obstacle, ce sont mes peurs.

Tu as raison Bozarchi, je m'imagine que lâcher prise c'est tout d'un coup et pas progressif, c'est bien vu. Je vis de toute manière dans une anxiété quasi permanente : j'ai peur du regard des autres, peur d'être jugée, peur de la mort, peur de la nouveauté, peur de ce que je suis devenue, peur de la vie... J'ai peur de tout. Actuellement c'est comme si jétais morte à l'intérieur. Non je rectifie, je suis morte à l'intérieur depuis des années, mais je ne voulais pas l'admettre. Et le bonheur, ça me fait peur aussi, comme si ce n'était pas pour moi.

Il y autre chose qui me fait peur : quand je deviendrai enfin MOI vis-à-vis de mes parents, et dans ma vie de tous les jours, mes parents, surtout ma mère, risquent de ne pas accepter mon évolution, et le risque c'est la rupture avec ma famille. A choisir, je préfère prendre le risque d'une rupture que de rester comme je suis, mais ça me fait très peur, sans doute parce que j'espère toujours que mes parents m'aimeront telle que je suis. Je suis toujours dans l'attente d'affection, de gestes de tendresse de ma mère, alors que très probablement rien ne changera.