Un musée bien étrange

J'aurais peut-être pu mettre comme titre : voyage dans l'inconscient, mais je ne suis pas certaine que ce soit le sujet de mon rêve. Ce rêve m'a laissé une impression de malaise, mais je n'étais pas angoissée au réveil, ni dans mon rêve. Je n'ai pas su me rendormir, à cause de l'impression laissée par mon rêve. Par chance il était 5 heures du matin, et j'avais bien dormi

Je visite un musée avec mon mari et ma fille qui a 8 ans. Ce musée est étrange. Il n'y a aucun objet exposé. J'avance dans un long couloir, étroit, qui semble interminable. De chaque côté du couloir, il y a des portes les unes à côté des autres. Lorsque je veux ouvrir certaines portes, certaines s'ouvrent et d'autres pas. Il fait sombre, pas de couleur. A ma gauche, quand j'ouvre des portes, elles donnent sur une petite pièce dans laquelle on ne peut pas rentrer. Je dis à mon mari que ça ressemble à des cachots. Mon mari se tient en retrait. Sur les portes de ces cachots, il y a de la peinture bleue. C'est la seule touche de couleur qui apparaît dans mon rêve.
Au-dessus des portes, il y a de petites fenêtres avec des barreaux.

Je continue ma progression dans le couloir, j'ouvre des portes, celles qui ne sont pas fermées. Mon mari n'est plus présent. Parfois les portes me permettent d'accéder à d'autres couloirs. A un moment donné, je vois un couloir très étroit, mais qui n'est pas aussi droit que celui dans lequel je suis, il forme un coude. J'hésite entre aller dans ce nouveau couloir et revenir dans le premier, ou continuer dans le couloir où je suis, puis découvrir le nouveau ensuite. (je ne sais plus ce que je décide)

J'arrive ensuite dans une sorte de hall. Je vois une caisse enregistreuse, et je comprends qu'on peut acheter des souvenirs provenant du musée. J'entends alors une musique curieuse, à l'étage. Cette musique n'est pas agressive, ni harmonieuse, elle m'intrigue, et j'ai envie de monter, pour l'entendre de plus près, et voir ce qui se passe en haut. Devant moi, il y a un escalier en colimaçon assez étroit. Je l'emprunte. Il fait tout noir, l'obscurité est complète et comme je ne vois rien, j'avance à tâtons. Lorsque j'arrive en haut, la musique est plus forte, mais il fait toujours aussi noir, et je ne vois rien du tout. Je suis déçue et redescend l'escalier.
Lorsque j'arrive en bas je vois une femme, intriguée par la musique et qui veut aussi monter. Je lui dis que c'est décevant, on ne voit rien.

Je vois alors ma fille avec une carte postale dans une main. Elle souhaite acheter un souvenir du musée.

Mes pistes : j'ai l'impression que ce musée représente mon inconscient. Ces portes qui ne s'ouvrent pas, je suppose que c'est ce qui est encore caché, ce que j'ai à découvrir.

Ma fille de 8 ans me représente sans doute aussi, c'est mon enfant intérieur.
Mais je ne sais pas ce que signifient ces cachots, et cet escalier en colimaçon avec la musique

Bonjour Hirondelle,

Le musée est ta perception actuelle de ton couple. « Il n’y a aucun objet exposé », comme s’il ne restait plus rien des anciennes valeurs qui vous réunissaient.

Ton couple va mal, tu ne n’aperçois que peu de possibilités d’évolution. Comme le long couloir, ton couple est devenue une histoire étriquée terne et très monotone. :halloween:

Ton mari est timoré, il stagne craintif et conservateur.
Tu es frustrée et tu culpabilises d’envisager des cachotteries pour d’éventuelles perspectives d’épanouissement sans lui .

Malgré tout, tu es motivée pour évoluer avec ou sans lui. Tu songes à plusieurs issues pour sortir de cet enfermement.

A ce stade, un changement semble s’imposer. :oungaounga: Tu hésites, partagée entre les décisions à prendre, pour ne pas commettre d’erreur irréversible. La prudence s’impose, quitte à reporter certaines résolutions afin de tempérer, parce que tu crains de ne pas assumer certaines pertes nécessaires .

Tu souhaiterais vraiment retrouver une vie de couple harmonieuse comme tu en rêvais au début. Mais ta progression est laborieuse, et tu ne vois pas où cela va te mener.............
même si tu perçois des signes croissants d’une harmonisation bénéfique. :violon:
Tu es parfois découragée, déçue de ne rien voir venir, déstabilisée par des sentiments d’impuissance, d’incertitude et de perte de contrôle.
Pour sortir de cette solitude, tu es décidée à nouer de nouvelles relations pour étoffer à nouveau ton paysage affectif.

Merci beaucoup Bozarchi pour ton interprétation. Je constate que je n'avais absolument rien compris à mon rêve, et que j'étais partie dans une mauvaise direction.

Je reviens sur ce qui me parle tout particulièrement.

Oui, c'est vrai que mon couple ne va pas très fort.Bien sur, ça pourrait être pire, mais je vois bien que mon mari et moi nous ne sommes pas souvent sur la même longueur d'ondes dans plusieurs domaines : ma relation à mes parents, la religion, la sexualité... c'est comme si on évoluait en parallèle.

Mon mari est effectivement très conservateur (comme ses parents ont pu l'être), et mon évolution lui fait peur. Le changement lui fait peur, et je pense qu'il aimerait mieux que je n'évolue pas. Il ne comprend pas "pourquoi je me prends la tête", ce sont ses propres mots, pourquoi j'aspire à autre chose. Alors, oui Bozarchi, j'hésite sur les choix à prendre : je suis souvent découragée, mais en même temps mon désir d'évoluer est le plus fort, et l'emporte sur mes découragements. Ce qui est certain, c'est que je suis freinée dans mon évolution par l'attitude de mon mari, par ses blocages. Ma progression est très laborieuse, et sur mon chemin ce sont les angoisses et la tristesse qui prédominent. Parfois ça me donne envie de prendre mes jambes à mon cou, pour que ça s'arrête. Mais ça ne cessera que lorsque j'aurais résolu mes difficultés. Reculer ne sert à rien, ça ne résoud rien. Alors je préfère avancer, même si j'hésite souvent sur la direction à suivre.

Dans ma tête, j'avoue que c'est le chaos par rapport à mon couple, mais je sais aussi que j'aime toujours mon mari malgré nos difficultés conjugales.

J'ai bien aimé ce que tu as écrit sur les cachotteries : oui j'ai parfois des pensées d'infidélité et je ressens de la culpabilité