09-09-09 Furet blanc, entre mort et accouchement

Bonjour, bonsoir,

Voici un rêve comme rare sont ceux dont je me souviens avec autant de précision et qui m’a poursuivi toute la journée sans trop comprendre pourquoi… Merci d’avance pour votre patience.

Je me trouve dans un parc quelconque et il fait nuit, sauf que je vois comme en plein jour. Je suis dans un pays dont je ne parle pas la langue et j’attends quelqu’un, une ou un ami (mais je ne sais plus qui). Il semblerait que ça se déroule en période de guerre parce qu’il y a, dressés dans le parc, des écrans géant diffusant des images de propagande mais cela parait tout à fait normal et les gens semblent sereins… Même moi je ne réagis pas et je ne me demande pas quelle est ma place en ce pays inconnu, seul le fait de ne pas pouvoir communiquer me perturbe un peu.
Dans l’attente, je m’assoie sur un banc et à mes pieds vient se frotter un long furet d’un blanc éblouissant que je trouve immédiatement extrêmement ravissant, voir féérique. Je m’agenouille pas terre pour le caresser et il semble en redemander en se tortillant comme un chaton à la recherche de tendresse, et on dirait presque qu’il me sourit. Il y a du monde aux alentours qui se promène et je semble me tourner vers eux de temps en temps comme si j’étais à la recherche d’attendrissements ou simplement d’une explication mais personne ne réagit à la présence de ce doux furet et il semblerait que personne ne nous voit.
C’est à ce moment là que la personne que j’attends arrive, alors toute contente, je lui fais part de ma trouvaille mais ensuite je ne me souviens plus d’autre interaction entre elle et moi comme si elle/il disparaissait directement après.
Ensuite, je sens une inquiétude monter en moi car plus je caresse et observe le furet plus une grande entaille se forme sur son ventre dans le sens de la longueur, allant de la tête au bas ventre . Il n’y a pas de sang mais plus le furet gigote plus son ventre s’ouvre très étrangement, à la manière d’une trousse à fermeture éclair par exemple. Je commence à paniquer à la vue d’organes qui sortent par la blessure mais il n’y a aucune présence de sang, juste comme des boules et des tubes que j’essaye désespérément de contenir à l’intérieur de son corps à l’aide de mes mains. Lorsque je me retourne pour demander de l’aide personne ne semble m’entendre et j’ai de plus en plus peur parce que je sais qu’il est en train de mourir, là, juste sous mes yeux et entre mes mains impuissantes. Les sons de bataille du « cinéma en plein air » que j’entends au loin se font oppressants et n’arrangent rien à mon état. Et c’est au moment où je commence à perdre espoir que sortent de cette longue plaie de touts petits furets repliés en boule sur eux même comme si le furet blanc accouchait finalement par cette grande ouverture. Le furet blanc descend de mes mains et revient sur ses pattes.
Ensuite je me sens vraiment mieux et soulagée et je pense être revenue à la « réalité » à ce moment.

En espérant que ce ne soit pas trop pénible à autopsier, amicalement