Deux motards inquiétants

Je vais devoir me creuser la tête pour trouver un titre pertinent à ce rêve.

Tout se passe dans mon quartier résidentiel. Je sais que c'est mon quartier, même s'il ne ressemble pas à ce qu'il est dans la réalité. Je vois un attroupement de personnes près d'une maison. Intriguée par ce qui s'y passe, je m'approche pour en savoir plus.

Ma marraine, la soeur de ma mère se trouve parmi les badauds. Elle me montre une maison et me dit que cette maison est à vendre. Je lui dis que ma maison doit valoir 280 000 euros, ma marraine me répond que cette maison est plus chère, car le propriétaire a fait des travaux d'extension, et c'est un plein pied.

Je regarde alors cette maison : elle est bizarre, dans ses formes. Je ne vois même pas de fenêtres, la maison est de couleur verte. Tout est vert, un vert foncé. Je pense alors que le propriétaire est sans doute âgé, et qu'il a fait des travaux pour rendre sa maison plus pratique.

Je n'ai pas le temps de poser d'autres questions, car un homme assez âgé, un papy, commence à fumer à côté de moi. Je suis incommodée par la fumée de sa cigarette et l'odeur, et je décide de rentrer chez moi. Je pars très vite, à cause de cet homme.

Je marche à vive allure sur le trottoir. Deux motos arrivent en face, et commencent à rouler sur le trottoir. Les conducteurs sont deux jeunes hommes, ils me frôlent avec leur moto, et je commence à prendre peur. Je comprends qu'ils veulent me faire du mal. J'accélère le pas, et je tourne à gauche.

J'aperçois une grande maison, grande ouverte. Dans une grande pièce, il y a pleins d'objets par terre, notamment des poteries. Tout est éparpillé. Une jeune fille se trouve dans la pièce. Je lui demande si je peux me cacher dans la pièce et lui explique pourquoi. Elle accepte.

Les deux motards sont toujours à mes trousses. Ils arrivent dans la maison, et veulent faire du mal à la jeune fille. Comme je ne veux pas qu'ils lui fassent mal, je sors de ma cachette.

Les motards nous demandent ensuite de nous déshabiller, d'enlever notre pantalon et notre culotte, et de nous allonger par terre, l'une à côté de l'autre. La jeune fille est allongée à ma gauche. Ils commencent à nous faire des examens gynécologiques avec leurs doigts, ils vont et viennent. L'un des motards fait des études de médecine, il se montre assez doux, alors que l'autre me fait mal à chaque fois.

Cette fois, je n'ai pas de pistes pour ce rêve qui m'intrigue vraiment. J'avais l'impression d'être en danger, et je ne vois pas qui ces motards représentent. Quant à la fin, ça m'a mise mal à l'aise. J'ai fait un rêve pendant les vacances avec des examens gynécologiques forcés comme ici, et c'était un policier.

Je ne sais pas pourquoi ma marraine apparaît dans mon rêve : j'ai très peu de contacts avec elle

Une fois de plus Bozarchi, ton interprétation est très pertinente. Je te remercie pour l'aide que tu m'apportes.

Oui c'est vrai les travaux ne me concernent pas uniquement, mais cela concerne aussi mon environnement familial : mes parents, mon mari, mes enfants.

Figure-toi Bozarchi que je n'avais pas reconnu mon mari dans ce papy jusqu'à ce matin.Il faut croire que ça me dérangeait un peu ! Mon mari a des idées un peu fermées, il manque d'ouverture dans divers domaines, il est "vieux" dans sa tête et pantouflard.En tout cas, c'est la vision que j'ai de lui. Donc ça colle avec ce papy. Depuis 3 jours, mes rêves concernent essentiellement mon mari qui m'incommode par sa manière d'être c'est vrai, comme la fumée de cette cigarette.


Je pense effectivement que le propriétaire de la maison et le papy représentent tous les 2 mon mari.

Pour que mon mari et moi, on se rapproche à nouveau, cela va effectivement demander beaucoup d'efforts mutuels, et aussi des discusions, des remises à plat. Et je sais que ce sera à mon initiative. Mon mari évoluera peut-être, mais difficilement, et c'est moi qui vais être le moteur comme toujours. Je ressens d'ailleurs une certaine lassitude,et de la fatigue, car il ya du boulot. Parfois je suis découragée.

C'est vrai que je n'ai plus vraiment de contacts avec mon mari, je fais même chambre à part depuis quelques jours. Mon mari m'agace, et pas qu'un peu.

A l'intérieur, c'est le désordre sans aucun doute. Je sais que c'est en lâchant prise que j'avancerai et que je me libérerai. Ce matin, j'ai eu une réunion à l'école maternelle avec l'enseignante de ma fille. Et j'ai été surprise en bien par ma manière d'être. Pour commencer, j'ai fait tomber des casiers au bord d'une table en entrant. J'ai été maladroite, mais ça arrive à tout-le-monde. Moi qui déteste me faire remarquer, c'était raté. En temps normal, je n'aurais plus su où me mettre.Mais je n'ai pas été génée, j'ai ri de bon coeur avec l'institutrice et les parents qui étaient présents. L'enseignante a dit : "voilà un exemple de ce que font régulièrement les enfants dans la classe". Et on a ri, tout en ramassant et en rangeant ce qu'il fallait remettre en place.

Et ensuite, j'ai osé prendre la parole devant tout le monde et donner un avis sur la visite médicale des 4 ans. Mon avis était contraire à celui de l'institutrice, mais j'ai osé donner mon opinion avec des arguments. Certes j'ai rougi quand j'ai commencé à parler (et ça m'a agacé), mais j'ai continué à m'exprimer. Et rien n'était prévu, je n'ai rien contrôlé. J'ai juste pris ma place, sans me dire que j'étais nulle, que je n'avais rien d'intéressant à dire.

Chaque fois que je lâche prise, que je ne calcule rien, que je suis tout simplement moi, je suis surprise, car ce n'est pas habituel, ou disons que ça ne l'est pas encore. Mais après je suis fière de moi, et je me sens bien.

Jamais je n'avais osé donner mon avis au cours d'une réunion, et en plus un avis contraire, là j'ai fait fort. Je suis plutôt du style à me taire, à ne pas oser m'exprimer, à suivre le mouvement. Et c'est pareil dans ma famille. Mais je me rends compte que c'est possible à chaque petit progrès pour prendre ma place. Tout cela m'encourage à continuer dans cette voie.

Ce que tu dis sur mes rapports sexuels est très juste hélas, et oui, c'est sans aucun doute avec mon psy, qu'il m'est le plus facile d'en parler. C'est un sujet difficile à aborder, mais j'y arrive désormais, ça se débloque.