Bonjour à tous,
j'ai retrouvé un rêve (que je me souviens encore) écrit dans un de mes carnets et qui date de l'été dernier lorsque j'étais en Inde. L'exactitude des détails, la longueur de la scène, etc... m'a frappé. Je me souviens encore de mon état d'âme à cette période, toujours angoissé de ne pas voir ma copine ou pressé de rentré, avec un afflux d'idées noires (jalousie...). Si j'aimerais interpréter ce rêve c'est pour la simple raison que je veux aussi apprendre à le faire moi-même et surtout vérifier si cela collait à la réalité - ou encore des choses que je n'avais pas conscience. Merci d'avance pour votre aide et place au rêve !
Je suis avec un groupe de résistant français et il faut traverser une ruelle mais il y a des mitrailleuses allemandes qui vont nous tirer dessus. Alors un des membres dit "3,2,1,0" et tout le monde traverse, la tête en avant et le dos courbé. Beaucoup de personnes succombent et tombent au sol, les mitrailleuses crachent avec ferveur. Je suis le dernier à passer, je zigzague sur les pavés et j'arrive à passer inextremis. D'un coup il se met à grêler, je cours tout droit dans la pénombre mais je vois un peu, c'est l'aube. Je vois Jérémy (un ami) au bout, sur le trottoir et d'autres survivants courir en direction d'un bois, certains ont des armes. Alors je serre Jérémy très fort et lui dis "je t'aime" "en amitié" et je pleur car nous avons faillis mourrir sous les balles. Nous traversons la route pour rejoindre le bois. Retranchés dans une fosse, plusieurs soldats américains avec des résistants sont fraichements installés. Les soldats nous donnent des armes, moi un fusil (un K98). Il fait jour et entre les troncs d'arbres je vois quelqu'un courir, je l'épaule (pour viser) avec mon arme mais un soldat me dit que ce n'est pas la peine, c'est un résistant ami. Celui-ci nous rejoins dans la fosse. Beaucoup discutent ou préparent des plans, nous allons prendre d'assaut un château occupé par l'Axe. Tout le monde sort et on se dirige vers une vallée (dans le bois). Depuis un belvédère on voit le château de Pencran (mon village) "reconfiguré" et quelques allemands. Depuis le surplomb c'est une ruine, les les américains et les résistants tirent, le combat fait rage mais les alliés font bientôt demi-tour. Je finis par me retrouver seul avec deux autres soldats, un sniper et un porteur de munitions. Il faut tuer le mitrailleur posté en bas, il a une MG42 et il est en dessous une fenêtre derrière des sacs de sable. Il empêche la progression des autres [...]
Le sniper s'allonge dans la ruine ou il ne reste qu'un pan de mur, une fenêtre et le carrelage. Il vise puit on entend des tirs, le sniper s'est prit une rafale de balles. Il est blessé, son compagnon le prend par l'épaule et le ramène en arrière. Je suis seul derrière un pilone avec mon fusil, mon coeur bat très fort, j'angoisse. Le mitrailleur ne me vois pas mais je ne peux pas le tuer, il est beaucoup trop distant et je n'ai pas de lunette sur mon arme ! Il me faut un sniper ! me dis-je dans la tête, le problème c'est que le sniper est partit. Tant pis, j'épaule le mitrailleur, aligne mes organes de visée et je tir un coup. Je vois la mitrailleuse mais pas celui qui la tient, il y a un angle mort avec le haut de la fenêtre qui le cache, je suis placé trop haut sur cette falaise. Alors j'essaye de tirer une deuxième fois sur la gauche du pilone puis une troisième fois sur sa droite... Mais je me prends des balles ou je ne sais pas mais je lâche mon fusil et je rampe avec douleur... FIN